Le Grand Jeu

Origine:
  • France
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2015
Date de sortie: 09/03/2016
Durée: 1h39
Synopsis : Pierre Blum, un écrivain de quarante ans qui a connu son heure de gloire au début des années 2000, rencontre, un soir, sur la terrasse d'un casino, un homme mystérieux, Joseph Paskin. Influent dans le monde politique, charismatique, manipulateur, il passe bientôt à Pierre une commande étrange qui le replongera dans un passé qu'il aurait préféré oublier et mettra sa vie en danger. Au milieu de ce tumulte, Pierre tombe amoureux de Laura, une jeune militante d'extrême gauche; mais dans un monde où tout semble à double fond, à qui peut-on se fier ?
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  • 5.0/10  Critiques de lalibre.be du film Le Grand Jeu

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Avis des internautesdu film Le Grand Jeu

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  • 1
Publié le 21 janvier 2016
A un moment, dans le film, André Dussollier prononce « On vit et on meurt à l’intersection de deux mondes », Nicolas Pariser lui à construit « Le grand jeu » à l’intersection de deux récits. Tout commence avec une sombre machination politique dont Melvil Poupaud va devenir un peu et à son insu le fomentateur. Librement inspiré de l’affaire Tarnac, cette partie est plutôt bien amenée, exacerbée, nébuleuse, on se délecte d’assister à une espèce de thriller politique, déployant avec un certain brio les rouages politiques. Très crédible, on attend la suite… Notre pauvre héros contraint à fuir, va alors être confronté à une communauté d’extrême gauche chez qui il décide de s’installer. Là à l’image de la ferme solidaire dans laquelle il se réfugie, le film s’enfonce dans le bourbier. La dimension politique n’est plus qu’anecdotique, on se tourne alors vers une espèce de grande discussion de zinc, où l’on refait le monde… C’est intellectuellement pauvre et très ennuyeux. C’est tout à fait dommageable. D’autant plus que Poupaud et Dussollier y sont excellents, mais même le plus grand des talents ne parvient jamais à redresser un scénario qui pêche par le vide. Globalement cela se laisse regarder sans déplaisir, mais la frustration de ne pas avoir su conserver l’intensité de la première demi-heure est tout de même très pesante.
  • 1

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