Mon Amie Victoria

Origines:
  • France
  • Belgique
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2014
Date de sortie: 25/03/2015
Durée: 1h33
Synopsis : Victoria, fillette noire de milieu modeste, n'a jamais oublié la nuit passée dans une famille bourgeoise, à Paris, chez le petit Thomas. Des années plus tard, elle croise de nouveau celui-ci. De leur brève aventure naît Marie. Mais Victoria attend sept ans avant de révéler l’existence de l’enfant à Thomas et à sa famille. Sous le charme de la petite fille, ils lui proposent alors de l'accueillir régulièrement. Peu à peu, Victoria mesure les conséquences de cette générosité...

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Avis des internautesdu film Mon Amie Victoria

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Publié le 3 octobre 2015
Il y a peu à dire sur “Mon amie Victoria”, si ce n’est qu’il n’est pas très réussi (euphémisme !). Sans doute parce que Victoria, petite fille invisible, puis jeune fille effacée est sans doute un très bon personnage de roman (le film est tiré de l’œuvre de Doris Lessing, prix Nobel de littérature en 2007) mais, et moins passionnant au cinéma. Ou alors avec un réalisateur un peu plus convaincu, et de ce fait convaincant, de son sujet. Il introduit l’histoire de cette jeune fille, en la faisant raconter par sa meilleure amie qui souhaite en tirer un roman. Nous accompagne donc pendant toute la durée du film une voix off désincarnée ponctuant, de-ci de-là, la force que ne peut avoir l’image par rapport aux mots. Le jeu des acteurs est quant à lui tout aussi approximatif, voire amateur. Et ce n’est pas un Pascal Grégory surexcité qui en vient relever le niveau. Seules Guslagie Malanda et Catherine Mouchet (« Eternelle « Thérèse » dans nos cœurs) réussissent à faire exister un peu Victoria et Elena. L’une mutique à souhait, l’autre bobo au grand cœur. Là où l’on s’attendait à un film joliment idéaliste, plaçant ingénieusement un critique sociale où racisme, hypocrisie et ambition étaient dénoncés, s’est immiscé le vide et l’ennui. Tant qu’à faire de revisiter le roman de Lessing, Civeyrac aurait mieux fait de creuser le personnage du demi-frère de Victoria, abandonné de tous ou presque. Psychologiquement cela aurait été nettement plus intéressant. Peut-être l’occasion de faire une autre adaptation ? Sans doute mais avec un autre réalisateur alors… Amat Victoria Curam !
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