La Danse de la réalité

Titre original: La Danza de la Realidad
Origine:
  • Chili
Genre:
  • Biopic
Public: Tout public
Année de production: 2013
Date de sortie: 20/11/2013
Durée: 2h10
Synopsis : "M'étant séparé de mon moi illusoire, j'ai cherché désespérément un sentier et un sens pour la vie." Cette phrase définit parfaitement le projet biographique d'Alexandro Jodorowsky : restituer l'incroyable aventure et quête que fut sa vie. Le film est un exercice d’autobiographie imaginaire. Né au Chili en 1929, dans la petite ville de Tocopilla, où le film a été tourné, Alejandro Jodorowsky fut confronté à une éducation très dure et violente, au sein d’une famille déracinée. Bien que les faits et les personnages soient réels, la fiction dépasse la réalité dans un univers poétique où le réalisateur réinvente sa famille et notamment le parcours de son père jusqu’à la rédemption, réconciliation d’un homme et de son enfance.

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Avis des internautesdu film La Danse de la réalité

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Publié le 9 décembre 2013
Né au Chili en 1929, dans la petite ville de Tocopilla, Alejandro Jodorowsky reçoit une éducation à la dure par un père communiste qui veut faire de son fils un homme fort. Une seule méthode à cet effet : augmenter sa résistance à la douleur. A l’opposé du père, sa mère semble côtoyer les anges tant elle prend souvent des allures de sainte madone directement reliée au ciel. Petite anecdote parmi d’autres : elle ne s’exprimera jamais autrement qu’en chantant de l’opéra. Mysticisme, ostracisme, fascisme et communisme. Voilà le parcours escarpé et chaotique d’une vieil homme qui se souvient… Alejandro Jodorowsky réinvente son enfance sous forme de poème onirique où l’univers du conte, le symbolisme, le surréalisme, le burlesque et l’allégorie se disputent aux monstres, masques mortuaires et autres clowns sans oublier la figure du martyr. Car il faut bien souffrir pour espérer une rédemption purificatrice de tous ces péchés. Et Dieu sait que les péchés du père furent nombreux… Un film parfois violent, souvent foutraque, quelques scènes crûes mais avant tout un film poétique. L’œuvre testament d’un homme qui se réapproprie son enfance.
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