La grande bellezza

Origines:
  • France
  • Italie
Genres:
  • Comédie
  • Drame psychologique
Public: Tout public
Année de production: 2013
Date de sortie: 25/09/2013
Durée: 2h22
Synopsis : Rome dans la splendeur de l’été. Jep Gambardella – un bel homme au charme irrésistible malgré les premiers signes de la vieillesse – jouit des mondanités de la ville. Il est de toutes les soirées et de toutes les fêtes, son esprit fait merveille et sa compagnie recherchée. Journaliste à succès, séducteur impénitent, il a écrit dans sa jeunesse un roman qui lui a valu un prix littéraire et une réputation d’écrivain frustré : il cache son désarroi derrière une attitude cynique et désabusée qui l’amène à poser sur le monde un regard d’une amère lucidité. Sur la terrasse de son appartement romain qui domine le Colisée, il donne des fêtes où se met à nu "l’appareil humain" – c’est le titre de son roman – et se joue la comédie du néant. Revenu de tout, Jep rêve parfois de se remettre à écrire, traversé par les souvenirs d’un amour de jeunesse auquel il se raccroche, mais y parviendra-t-il ? Surmontera-t-il son profond dégoût de lui-même et des autres dans une ville dont l’aveuglante beauté a quelque chose de paralysant ?

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Avis des internautesdu film La grande bellezza

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  • 1
Publié le 16 novembre 2013
Je rapprocherais plutôt de la "Dolce Vita" du même, à quoi ce film fait écho de façon claire... Bien sûr il n'y a pas plus d'histoire, les personnages n'ont guère de profondeur,on ne s'identifie ou n'entre en résonance avec aucun, mais c'est le vie pleine de plaisir et de désenchantement du personnage central qui est comme cela... Une belle évocation kaléidoscopique de la vie nocturne romaine.

Publié le 13 octobre 2013
Une grande déception. Un article de la Libre compare ce film à Roma de Fellini, mais il ne lui arrive pas à la cheville. Un film interminable, creux, verbeux, agaçant. Quand le générique de fin survient, c'est un soulagement.

Publié le 8 octobre 2013
La grande bellezza, réalisé par Paolo Sorrentino, est une oeuvre déroutante à plus d'un titre. Doté de qualités esthétiques indéniables -les personnages et les lieux de chaque plan étant tournés et présentés de manière remarquable, le film propose une succession de séquences réflectives menées par le personnage principal, Jep Gambardella (Toni Servillo), écrivain et journaliste, qui, au sommet de sa gloire, désabusé, éprouve le besoin de revenir sur son parcours de vie, menant une véritable (en)quête sur ses propres failles et plus généralement sur celles de son entourage. Son introspection l'amène à décortiquer et déconstruire les apparences et les discours communs, à établir une critique acerbe de la société qu'il côtoie et à laquelle il participe consciemment, à en explorer ouvertement le vide, à assouvir un besoin de retour aux sources et de réappréciation de la beauté, si précieuse. On ne manquera pas ici de souligner la rudesse du rythme, si peu conventionnel et en particulier la longueur de certains passages qui découragera certains. Néanmoins, le film présente de très grandes qualités intrinsèques et a le mérite de pousser à la réflexion, multiple -certains personnages étant campés par des figures publiques notoires en Italie, une dimension critique sociétale et politique s'ajoute alors à l'ensemble. Une oeuvre marquante qui ne laisse pas indifférent. A voir.

Publié le 29 septembre 2013
Ce n'est pas vrai qu'il n'y a pas de scénario, juste que Sorrentino ne se prive pas de rajouter des couches flamboyantes pour le plaisir des yeux, des décors et d'une troupe de comédiens extrèmement en forme. Donc, le propos prend du temps à se dessiner. Mais il y est clairement (d'ailleurs, il est esquissé dans les premières images). Le résultat est un festival non-stop. Ceux qui aiment le nouveau cinéma italien (Sorrentino, Garrone, Placido): courez-y.

Publié le 27 septembre 2013
Brillamment réalisé, La Grande Bellezza est cependant déroutant. Avec son scénario inexistant et sa succession de visions sur Rome, le réalisateur risque de perdre une grande partie de ses spectateurs. Riche en symboles et en séquences surréalistes, ce film sur la futilité des gens mondains prend le risque d'être en apparence futile pour mieux coller à son propos. En résulte un film long, parfois ennuyeux, mais dont le message est intense et puissant. A voir malgré tout pour la réalisation flamboyante.
  • 1

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