Only God Forgives

Origines:
  • France
  • Danemark
Genres:
  • Crime
  • Drame
  • Thriller
Public: À partir de 18 ans
Année de production: 2013
Date de sortie: 23/05/2013
Durée: 1h30
Synopsis : À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue. Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige de Julian la tête des meurtriers. Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics...

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Avis des internautesdu film Only God Forgives

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Publié le 27 mai 2013
Fort de son précédent succès Refn s’est laissé aller à dédoubler son personnage fétiche. Tout aussi mutique et impassible cet alter ego (le flic) n’existe pas vraiment à l’écran, il n’est qu’un fantasme de personnage qui ne fait que révéler la pauvreté de l’écriture. Sa démarche, qui fait vraiment rire, est symptomatique d’un minimalisme qui n’est en fait que vacuité. L’inventivité formelle, la rigueur des cadrages, la fluidité du montage, bref la grande maitrise technique laissait présager une mise en scène inspirée. Mais l’inspiration se limite à un style flamboyant. Progressivement ce style se détache du reste et finit par laisser le film à son triste sort : un repliement sur lui-même synonyme de mort artistique. Cette morbidité qu’on ressent n’est pas celle que le film voulait naïvement démontrer mais celle du film lui-même dont l’incohérence totale le dispute au ridicule. Car si la mise en scène est calibrée pour un déferlement de violence celle-ci surgit de façon totalement arbitraire et n’a donc aucune crédibilité. La croyance de Refn en sa maitrise formelle lui laisse penser le contraire et c’est bien là que là bas blesse. Il semble si sûr de sa grammaire qu’il se croit capable de tout. Mais le sens de ces scènes fait rapidement défaut : pourquoi s’attarder sur la torture d’un sbire qu’on ne voit que deux minutes. La maladresse est patente dans sa façon de tout filmer comme un moment ultime. Il tombe ainsi dans les pièges les plus grossiers. Il n’y a rien qui vient contrebalancer cette violence si bien que celle-ci devient tautologique et insensée. Les scènes de violence sont complètement démesurées face à l’enjeu de la narration. Les redites sont permanentes puisque toutes les scènes de règlement de compte disent exactement la même chose... A montrer dans toutes les écoles de cinéma comme exemple à ne pas suivre.

Publié le 26 mai 2013
Il y a deux manières de voir ce film... ceux qui attendent un récit linéaire du speed et de l'action seront déçus. l'intrigue est minimaliste , le récit de la vengeance après le meurtre évolue lentement : alternance de combats hard et de scènes quasi méditatives , le tout soutenu ou plutôt porté par une bande musicale extraordinaire. le film m'a fait penser à ceux de Tarantino, à exotica aussi pour sa musique sensuelle et envoutante.c'est la seconde façon de voir ce film: se laisser porter tout simplement.

Publié le 25 mai 2013
Polar oedipien, abstrait, hyper stylisé, ultra violent, qui laissera plus d'un spectateur sur le bas côté. Pourtant cette valse morbide et nihiliste ne manque pas d'attraits, essentiellement formels, et a le mérite de se démarquer radicalement du cinéma plan-plan bien trop présent dans nos salles.

Publié le 25 mai 2013
Oeuvre plus artistique qu'un film "classique", valant surtout pour son visuel très étudié, l'ambiance et la musique. La trame du film est très basique mais la narration est spéciale et en déroutera plus d'un. Ryan Gosling a maintenant assez fait le tour de personnage ambigus et malgré tout attachants et on l'attend dans d'autres styles. Kristin Scott-Thomas s'est accordée une pause récrée et elle a bien raison. Vithaya Pansringarm apporte une touche propre et exotique. Finalement l'Asie y a plus d'importance.

Publié le 24 mai 2013
Après des merveilles comme 'Valhalla Rising' ou 'Drive', Refn chute brutalement de son piédestal avec cette histoire de vengeance banale et creuse. Invoquant les cadrages symétriques de Kubrick et les rêveries de Lynch, le film ne se hissera jamais au rang de ses modèles. Les personnages ne sont pas fouillés, la palme revenant à Gosling, creux et monoexpressif. Le film est lent, froid, et ne fonctionne tout simplement pas... Refn se repose uniquement sur sa réalisation, certes superbe, mais les scènes violentes et banales s'enchaînent sans déclencher aucune émotion... Un malheureux ratage...

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