Jack et la mécanique du coeur

Origines:
  • France
  • Belgique
Genres:
  • Film d'animation
  • Aventure
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2013
Date de sortie: 05/02/2014
Durée: 1h42
Synopsis : Edimbourg, 1874. Jack naît le jour le plus froid du monde et son coeur en reste gelé. Mi-sorcière mi-chaman, la sage-femme qui aide à l'accouchement parvient à sauver le nourrisson en remplaçant le coeur défectueux par une horloge. Cette prothèse fonctionne et Jack vivra, à condition d'éviter toute charge émotionnelle : pas de colère donc, et surtout, surtout, pas d'état amoureux. Mais le regard de braise d'une petite chanteuse de rue mettra le coeur de fortune de notre héros à rude épreuve prêt à tout pour la retrouver, Jack se lance tel Don Quichotte dans une quête amoureuse qui le mènera des lochs écossais jusqu'aux arcades de Grenade et lui fera connaître les délices de l'amour comme sa cruauté.

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Avis des internautesdu film Jack et la mécanique du coeur

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Publié le 16 février 2014
Hymne à l’amour et à la différence, honneur aux laissés-pour-compte et autres monstres, saltimbanques et abîmés de la vie, hommage enfin au cinéma, et plus particulièrement à ses débuts. Car si la référence à Tim Burton revient fréquemment (visages imposants sur des petits corps graciles), ce sont avant tout des réalisateurs comme Tod Browning (Freaks et sa monstrueuse parade) ou Fritz Lang (la représentation de la ville d’Edimbourg doit beaucoup à l’expressionnisme allemand du cabinet d’un certain docteur Caligari) auxquels on pense. Sans oublier l’un des premiers créateurs de trucages du cinéma en France, le grand Georges Méliès lui-même, qui est tout simplement un des personnages principaux de cette animation. Alors que dire sur cette fameuse animation ? Les images sont très belles, les personnages sont magnifiques (travail avec l’illustratrice Nicoletta Ceccoli) , les décors superbes (tant on aimerait d’ailleurs faire un arrêt image pour mieux s’en délecter et contempler les petits détails qui nous échappent), le recours aux technologies plus artisanales comme les pop-up et les origamis lors du voyage aller-retour Edimbourg-Andalousie en train sont d’une grande poésie (au point où on regrette leur utilisation trop peu fréquente) et une séquence d’un train fantôme endiablée est du meilleur effet. Et pourtant il manque véritablement un petit quelque chose pour être totalement transporté. Un peu d’audace, de chemins de traverses et autres folies ? Je pense que le choix de se baser quasi exclusivement sur l’animation en 3D par ordinateur, offrant une expressivité très limitée aux personnages, y est malheureusement pour beaucoup dans ce goût de trop peu. Un film d’animation romantique d’une grande mélancolie, sympathique mais un peu convenu.
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