La Vénus à la fourrure

Origine:
  • France
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2013
Date de sortie: 13/11/2013
Durée: 1h36
Synopsis : Seul dans un théâtre parisien après une journée passée à auditionner des comédiennes pour la pièce qu’il s’apprête à mettre en scène, Thomas se lamente au téléphone sur la piètre performance des candidates. Pas une n’a l’envergure requise pour tenir le rôle principal et il se prépare à partir lorsque Vanda surgit, véritable tourbillon d’énergie aussi débridée que délurée. Vanda incarne tout ce que Thomas déteste. Elle est vulgaire, écervelée, et ne reculerait devant rien pour obtenir le rôle. Mais un peu contraint et forcé, Thomas la laisse tenter sa chance et c’est avec stupéfaction qu’il voit Vanda se métamorphoser. Non seulement elle s’est procuré des accessoires et des costumes, mais elle comprend parfaitement le personnage (dont elle porte par ailleurs le prénom) et connaît toutes les répliques par cœur. Alors que l’« audition » se prolonge et redouble d’intensité, l’attraction de Thomas se mue en obsession...

Vidéodu film La Vénus à la fourrure

Actualités du film La Vénus à la fourrure

Roman Polanski : "Offrir des fleurs à une femme devient indécent"

La compétition officielle s’est achevée cette année sur un grand éclat de rire. Grâce à une comédie, La Vénus à la fourrure, signée par un septuagénaire de génie, Roman Polanski.

Avis des internautesdu film La Vénus à la fourrure

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Publié le 26 janvier 2014
Il n’y a pas à dire mais Roman Polanski, en adaptant La Vénus à la fourrure de Leopold von Sacher-Masoch (qui donna son nom au masochisme), a su faire sien ce texte tant nous y retrouvons ce qui fait l’essence même de toute son œuvre : huis clos, relation maître/esclave ou comédienne/metteur en scène, manipulation, machiavélisme, séduction, fantasme et fascination funeste. Et on s’amuse des mises en abyme du réalisateur en piochant allégrement dans sa filmographie pour y retrouver quelques références (la coupe de Mathieu Amalric fait furieusement penser à celle de Polanski dans Le Bal des vampires, les relations sado-masochistes rappellent Lunes de fiel, le travestissement ramène Le locataire en mémoire sans oublier le petit côté satanique évoquant La Neuvième Porte). Saluons enfin la performance des acteurs, Mathieu Amalric en double stupéfiant de Polanski et Emmanuelle Seigner, toujours aussi provocante que démoniaque.

Publié le 12 décembre 2013
Il y avait matière à débattre ! Spécial oui, mais...Film intelligent, très bonne interprétation et dialogues passionnant... Entre rêve et réalité. Les rapports de force dans les rapports de séduction homme/femme... Vanda est l'incarnation du fantasme de l'écrivain et de son oeuvre... L'écrivain metteur en scène plongé dans le fantasme de sa création aura-t-il le dessus sur l'actrice ? Ou encore une "mise en abyme" du travail d'un adaptateur et metteur en scène qui s'approprie l'oeuvre d'un autre pour la faire sienne...

Publié le 6 décembre 2013
Un huis-clos fascinant. Polanski installe magistralement une ambiance avec les ambiguïtés qu'elle véhicule. Le script, intelligent, joue sans arrêt entre ruptures de tons et tensions. Au-delà, Polanski nous livre une forte réflexion sur le pouvoir, le métier de comédien... Entièrement porté par ses deux comédiens, le film est une franche réussite, émaillée de quelques longueurs qui plombent parfois le rythme.
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