Young Adult

Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Drame
  • Comédie
Public: Tout public
Année de production: 2011
Date de sortie: 28/03/2012
Durée: 1h34
Synopsis : Originaire d’une petite ville de province où elle s’ennuyait à mourir, Mavis Gary s’est installée à Minneapolis où elle est devenue auteur de romans pour ados. Mais lorsqu’elle apprend que son ex-petit copain de lycée est devenu papa, elle décide de revenir sur les lieux de son enfance pour le reconquérir. Tandis que Mavis semble sûre d’elle et de son pouvoir de séduction, la situation ne tourne pas à son avantage. Elle noue alors une relation peu banale avec un ancien camarade de lycée, mal dans sa peau, qui, malgré les apparences, lui ressemble plus qu’il n’y paraît...

Avis des internautesdu film Young Adult

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Publié le 26 avril 2012
Eh bien, voilà un film qui m'a laissée perplexe et qui m'a donné à réfléchir (ce que je trouve plutôt bien)... pour moi, c'est le genre de film "à retardement", ses effets se manifestent quelque temps après l'avoir vu. Il y avait des lenteurs, c'est certain et des moments que j'ai trouvés plutôt ennuyeux à côté de scènes poignantes plutôt réussies. Le message que j'en ai tiré c'est "accepte ta vie, ta personnalité, soit consciente de ta différence et avance avec cette nouvelle perception de toi ... Voir Juno aussi du même réalisateur, à mon avis meilleur que celui-ci, plus cohérent et très sincère.

Publié le 12 avril 2012
Très bon film. Bien sûr il ne faut pas s'attendre à une grosse comédie. C'est plus fin. C'est très bien écrit. bravo

Publié le 10 avril 2012
Je confirme (comme précisé dans un avis précédent): ce film n'est pas une comédie, ni un film à l'eau de rose! L'affiche rappelle un peu "Mary à tout prix" ou autre comédie girly, mais rien à voir! Ce film raconte la fin de trentaine d'une ex reine de beauté. La quarantaine approche, elle est seule, déprimée et au bord de l'alcoolisme. Suite à un email annonçant la naissance de bébé de son ex petit copain, elle se met à "rêver" et se dit que si il lui envoie ça a elle, c'est que forcément il est malheureux...elle décide de retourner dans le "bled" de leur jeunesse pour le reconquérir. Film intéressant et marrant(de part son cynisme). J'ai bien aimé.

Publié le 9 avril 2012
un des films les plus nuls qu'il m'ait été de voir. Scénario inconsistant, actrice principale jouant avec des langueurs bovines.. J'ai regardé huit fois ma montre et c'est bon que j'avais un rv avec un traiteur après sinon je serais sorti!

Publié le 8 avril 2012
Le grand geste (sic) de Reitman, c'est de ne jamais se situer face à la « problématique » gonflée comme une baudruche qu'il fait semblant d'aborder dans ses films. Qui peut dire la position du réalisateur envers les lobbies du tabac dans Thank You For Smoking, quelle est sa position quant aux licenciements sauvages dans les entreprises qui font des milliards de bénéfices (Up In The Air), quel est son point de vue sur les mères-adolescentes (Juno) ? Ne cherchez pas trop loin la réponse, elle est simple : il n'en a pas. Young Adult, qu'on devrait pouvoir résumer comme une bluette anecdotique surnageant dans un mare de cynisme condescendant, ne parle donc pas d'une ancienne prom queen, Marvis Gray, revenue dans son bled natal pour séduire son ex devenu un sage père de famille. Autant dire que l'appât amoral du scénario est vite neutralisé sous le couvert d'un décidément increvable puritanisme et de valeurs traditionalistes réactionnaires, surtout dès que l'ex en question se révèle être un papa-poule asexué (Patrick Wilson, éteint) à la libido totalement ramollie par l'arrivée de son bébé. Mais toute l'hypocrisie du dernier tiers de l'entreprise consiste à relancer le spectateur toutes les dix minutes par une rupture de ton franche qui réenvisage le personnage de Marvis et les plans de Reitman, passant sans ambages de la comédie romantique au mélo avec handicapé (redoutable, avec une scène « d'amour » d'un ridicule fini) en revenant à une sorte de comédie mélancolique faussement vacharde. Ces tentatives pour réorienter le récit vers le portrait d'une alcoolique érotomane éreintent le spectateur piégé dans ce forcing systématique, sorte de bipolarité dramaturgique inquiétante avant d'être simplement fatale en termes de vraisemblance. Qu'on ne vienne pas nous parler des soi-disant talents de la scénariste Diablo Cody, qui doit estimer l'âge moyen de son spectateur aux alentours des 11 ans et qui, ipso facto, surligne au fluo son incident déclencheur (un faire-part de naissance) en le rappelant ni une ni deux mais cinq fois d'affilée à son héroïne, dans une rhétorique préhistorique franchement hilarante à ses dépends. Young Adult ne parle de rien (alors qu'il est très bavard) sinon d'un état géostationnaire d'une ravissante idiote jouée avec une conviction toute hollywoodienne par Charlize Theron, c'est-à-dire avec sa batterie de petites dégradations physiques qui-montrent-que-l'acteur-s'implique-vachement-qu'il-a-pas-peur-d'apparaitre-tout-moche, yeux cernés et peau un peu sèche ad hoc. Il faut la voir, dans le prologue, déambuler comme un zombie en jogging dans son appartement, avec son rimmel coulant en s'arrachant quelques cheveux secs comme de la paille. Reitman participe de l'effort de guerre avec quelques gros plans en lumière blafarde sur son visage tiré. Peine perdue, l'Oscar elle l'a déjà eu en pseudo-Elephant Man pour Monster, le premier long-métrage où la vraie star était la maquilleuse. Entretemps, Charlize est entrée dans le purgatoire des actrices américaines : elle a dépassé l'âge fatidique de trente ans et d'ici cinq ans au maximum jouera toute grimée les grands-mères acariâtres qui font peur dans un conte de Disney. Ici, elle sait être absolument délicate dès qu'elle a une scène à porter (sa crise au baptême déforcée par une série de révélations « coups de théâtre »), et que Reitman lui laisse les coudées franches, mais comme il l'assigne par trop souvent à un mannequin de mode (ben tiens...) à laquelle il flanque une batterie d'accessoires, plus intéressé par les scènes de séduction d'une femme fatale que la bonne copine du geek du coin, Theron ne peut que se débattre entre la figure où la piège son metteur-en-scène et celle de son personnage où la coince ses anciennes rivales du collège. Mollement dirigée dans un découpage d'une monotonie implacable, elle voudrait s'échapper qu'elle resterait engluée dans un de ces champs/contre-champs qui n'en finit jamais. Young Adult, hypercalibré girly que c'en est à la limite du haut-le-cœur, est le film qui incarne par excellence l'esprit anti-féministe et régressif au goût du jour chez le mâle américain de base, vendu de façon retorse sous l'emballage inverse : la reine du lycée devenue médiocre écrivain s'arnache à sa bêtise jusqu'à heurter le fond du trou, et tout ce dont on peut se souvenir, c'est le fameux conseil de Dumas aux apprentis romanciers : « Faites souffrir l'héroïne ». A la fin du film, rassurez-vous, elle rentre chez elle en emmenant avec elle cette belle leçon de vie absolument édifiante. Elle va se ressaisir, et reprendre sa vie de dépressive seule en grande ville, et probablement confier ses malheurs aux A.A. (Young Adult 2 ?). Marvis se sera surtout initiée aux vertus de l'entraide féminine dans une scène au discours des plus ambivalents (la conversation dans la cuisine avec Sandra) qui nous délivre enfin le fond de la pensée des auteurs. La morale, la voici malgré tout, et attention elle est nauséeuse : les belles filles sont faites pour monter dans les grandes villes, et les moches faites pour croupir avec leurs bardées d'enfants dans leurs campagnes, et surtout que chacun reste bien à sa place. L'honneur de la maison Dior et des vendeurs de cosmétiques est sauf.

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