Happiness Therapy
Titre original: Silver Linings Playbook
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genres:
- Comédie dramatique
- Romance
Année de production: 2012
Date de sortie:
27/02/2013
Durée: 2h02
Synopsis :
Ayant perdu sa maison, son travail et sa femme, Pat Solatano se retrouve obligé d’emménager chez ses parents après avoir passé huit mois dans un institut psychiatrique. Pat affiche pourtant un optimisme à toute épreuve. Il est déterminé à se reconstruire et à renouer avec son ex-femme, malgré une séparation difficile. Rapidement, il rencontre Tiffany, une jolie jeune femme ayant elle-même eu un parcours mouvementé. Tiffany propose d’aider Pat à reconquérir sa femme, à condition qu’il lui rende un service en retour… Alors qu’un lien inattendu se forme entre eux, ils vont essayer de reprendre en main leurs existences et de redécouvrir les bons côtés de la vie...
Actualités du film Happiness Therapy
Festival de Toronto : un film américain couronné, avec l'aide de Skype
Le prix du public du festival du film de Toronto, la plus grande
fête du cinéma en Amérique du Nord, a
été décerné dimanche
à "Silver Linings Playbook" de David O. Russell.
Les nominations aux Oscars : Lincoln fait la course en tête
'Lincoln' de Spieberg obtient 12 nominations, contre 11 pour 'Life of Pi', 8 pour 'Les Misérables' et 'Silver Linings Playbook' et 7 pour 'Argo'. Un court métrage belge nominé.
Avis des internautes du film Happiness Therapy
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Publié le 6 mai 2013
J'ai pas vraiment compris ! C'est confus et bruyant, très très américain : de l'action , encore et encore. j'aurai aimé des temps de silence, ne fusse que pour respirer. Ça m'a rien appris sur les bipolaires. J'aurai pourtant bien aimé en savoir un peu plus, d'autant que j'en ai connu une, intimement...
Publié le 10 avril 2013
L'époque est-elle si morne pour la middle-class que la représentation qu'en donne le cinéma américain se doit d'être elle-même terne, si aseptisée, si platement nivelée par le profilage psychologique de ses personnages que rien ne vient désengluer la morne répétition des séances de jogging, d'engueulades avec papa à la maison en caméra épaule, entrecoupées de séances chez le psy et de virées tristounettes au superbowl ? Ni Judd Apatow sous Xanax (du genre « This is 40 ») ni les frères Farrelly sans le folklore de leur « cour des miracles » habituelle ne se laisseraient aller à une telle platitude de surface, malgré la (f)rigidité partagée de leurs mises en scène respectives. Chez eux, les seconds rôles ne sont pas des prétextes à diluer l'action sur deux longues heures (un running gag insupportable avec un flic et un malade mental s'en charge) mais les authentiques porteurs d'une subversion morale (sous couvert d'une super-régression infantile) qu'on serait bien en peine de chercher ici. Le genre le plus vivifiant, rapide, cinglant et sexualisé inventé par Hollywood avec le burlesque, c'est-à-dire la screwball comedy, se résume à un training vaguement moulant porté par Jennifer Lawrence et une enfilade de scènes déjà-vues mille fois depuis Borzage. Celle du dinner sensée évoqué un « Quand Harry Rencontre Sally » dysfonctionnel et celle qui suit dans la rue, de loin les deux plus réussies, ne sont que de pâles copies de leur modèle, mais elles ont le mérite de faire partager la détresse mutuelle des personnages et de donner l'impression que le réalisateur est sorti momentanément de sa torpeur, tandis que celles de répétitions peinent à se hisser au niveau de pastiche de « Dirty Dancing ». Le film se limite donc vite à un véhicule de performances d'acteurs ; c'est sa seule raison d'être d'ailleurs, puisque son scénario ne tient pas debout, et sa mise en scène épuise son potentiel de naturalisme après une demi-heure. C'est donc logiquement qu'Hollywood a donné un Oscar à Lawrence pour sa prestation la moins sobre et la plus boulevardière de sa jeune carrière (à côté de la morale bas de plafond de « Silver Linings Playbook », « Hunger Games » passerait pour un pensum métaphysique). Il faut la voir, plongée dans la morgue de son eye-liner et de sa teinture noire, débiter des résultats de match une bière à la main d'une voix rauque, en grignotant peu à peu tout l'espace du plan jusqu'à ne rien en laisser à ses collègues comédiens, même au pauvre Robert De Niro qu'on n'avait pas vu si impliqué dans un rôle depuis bien longtemps. On sait que c'est là l'idée que le système hollywoodien se fait d'une prestation marquante (performance : se la jouer perso, et pas jouer tout court), mais force est de constater que Lawrence n'en fait ici qu'une application souvent vulgaire et qu'elle est désormais aux antipodes de l'efficacité de son air buté, déployant des trésors de sobriété dans « Winter's Bone ». Même son « You're killing me! » à sa sœur lors du concours de danse, la tête renversée en arrière, la pupille très dilatée, la mâchoire tordue en angle droit doit tout au spectacle du pathos que donnait Laura Dern dans l'inégal mais passionnant « Inland Empire » de Lynch. A l'heure du final, l'heureux effet choral du dance-contest donne l'envie à David O.Russell de se réveiller pour la seconde fois. Il enchaine trois travellings avant, la jubilation de la petite équipe est enfin lisible et l'affaire est pliée au milieu d'une rue déserte purement artificielle. Le film accouche enfin ?mais avec quelle labeur!? de son dispositif de comédie romantique mollassonne.
Publié le 1 avril 2013
Mérite d'être vu, très beau film porté par des acteurs talentueux, dommage qu'il n'y ait pas plus de publicité autour de ce film car il vaut la peine.
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