L'Art d'aimer

Origine:
  • France
Genre:
  • Comédie
Année de production: 2011
Date de sortie: 07/12/2011
Durée: 1h46
Tout public
Synopsis : Au moment où l’on devient amoureux, à cet instant précis, il se produit en nous une musique particulière. Elle est pour chacun différente et peut survenir à des moments inattendus...
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    6.6/10 6 votes - 3 critiques
  • 5.0/10  Critiques de lalibre.be du film L'Art d'aimer

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Avis des internautes du film L'Art d'aimer

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  • 1
Publié le 28 mars 2012
L'Art d'Aimer, titre et intertitres empruntés à Ovide, déçoit. Les constantes du badinage à la Mouret s'y retrouvent, mais dans un système qui tourne à vide, autour d'une série d'historiettes vaguement chorales, aux entrelacs pauvrement dessinés. Son didactisme du discours amoureux le rapproche encore plus de Rohmer mais d'un Rohmer méconnu, celui des aventures de Reinette et Mirabelle plus que des Contes Moraux. C'est d'autant plus dommage qu'on tient avec Mouret un des meilleurs dialoguistes du cinéma français actuel, un Feydeau qui s'ignore (cette prédilection pour les portes et chambranles séparant les amants, les appartements voisins), et que sa petite bande d'acteurs fidèles (Bel, Stocker, Godrèche) s'élargit ici de quelques transfuges : si Ascaride est très moyenne, que Ulliel mérite une paire de claques comme d'habitude, Julie Depardieu se et nous surprend à réfréner la maladresse qui la cantonne dans des seconds rôles de grande fille gaffeuses : ça se voit, et ça lui donne paradoxalement un certain panache dans un cinéma où l'hésitation incessante, l'envie tiraillée, les troubles du langage par la passion constituent l'essence des échanges entre les êtres. Mais plus appliqué encore que le maitre, le véritable nouvel élève s'appelle ici François Cluzet et c'est un enchantement de technique et de délicatesse : certes il raffine aussi quelques tics présents à l'auto-caricature dans Les Petits Mouchoirs, mais on découvre sa précision d'horloger dans un tempo plus serré qu'à l'habitude (il faut dire qu'il a comme partenaire Frédérique Bel, qui souffle le chaud et le froid sur leurs rôles respectifs), son regard en retrait très Cary Grant lorsqu'il ne comprend pas une situation, sa mâchoire elle-même accusant un mouvement vers l'arrière, de pair avec une stature légèrement basculée, sa façon d'emplir le blanc de son œil d'une pupille pleine, d'attaquer les phrases à toute blinde sur un borborygme et de les achever sur une suspension un ton au-dessus, sa prédilection pour son profil droit et les chemises blanches au col large, tout ceci lui donne une assise, un air effaré qu'on pressentait ailleurs mais qui n'avait jamais donné une telle pleine mesure. La brise burlesque qui soufflait explicitement sur Fais-Moi Plaisir!, où Mouret campait un Gaston à la libido sérieusement titillée, a disparu ici. Elle revitalisait pourtant sa mécanique de récits gigognes, et laissait augurer un autre futur pour le cinéma de Mouret. A choisir, redécouvrez donc plutôt Changement d'Adresse et Fais-Moi Plaisir, deux des meilleures comédies françaises des années 2000.

Publié le 22 décembre 2011
Que de bons acteurs pour un film qui au final ne restera pas gravé dans ma mémoire. Certaines scènes sont touchantes, d'autres amusantes, mais le film aurait pu être tellement mieux. En mettant en scène autant de couples différents (je n'ai pas de problème avec le film choral), on perd un peu de l'unité du film qui me paraît indispensable. Pour moi, le film aurait dû être plus long, ou alors avec un ou deux couples en moins, pour pouvoir suivre de plus près et un peu plus longtemps ses jolis couples (qui auraient été plus attachants).

Publié le 17 décembre 2011
Film qui se laisse regarder. Bon acteur mais style un peu pédagogique et manque de rythme.
  • 1

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