Beginners
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Comédie dramatique
Année de production: 2010
Date de sortie:
31/08/2011
Durée: 1h44
Synopsis :
Oliver, illustrateur a Los Angeles, collectionne les ex et les déceptions amoureuses. Quand son père, Hal, tire sa révérence après avoir fait son coming-out a 75 ans et rejoint avec entrain la communauté homosexuelle, Oliver se penche sur ses relations familiales et ses échecs sentimentaux. Et il hérite d’un chien philosophe et bavard. La dépression guette. Jusqu’au jour où il rencontre Anna...
Avis des internautes du film Beginners
- 1
Publié le 30 septembre 2011
D'accord avec l'avis de Goelette75. Une bonne comédie douce-amer. Avec des personnages intéressants et un casting à la hauteur. A voir.
Publié le 28 septembre 2011
Tout en douceur et en poésie.
Film merveilleusement bien joué.
Mise en scène excellente.
CE film oscille parfaitement entre trsitesse liée à la perte d'un être cher et la joie d'oser enfin être soi-même.
Du sourire aux presque larmes, un film très réussi.
Publié le 25 septembre 2011
La petite musique de Mike Mills sur un état de vide personnel et intime est à mille lieux des béances mélancoliques majeures de Von Trier et Moretti, c'est entendu. Parfois un peu mielleuse tant elle se veut bon enfant (attention fantaisie : les pensées d'un chiot sont surtitrées), affectée par le désaxage contemporain des sexualités (un père y fait son coming-out à septante-cinq ans, redistribuant les cartes déjà embrouillées de la vie sentimentale de son fils), maniériste tendance Sundance (Ewan MacGregor dandyise à ne plus savoir quoi faire de son temps libre), elle s'écoule comme une rivière tendre et placide aux bras mordus de suçons sucrés. Mills fait un peu craindre de n'avoir presque aucune prise avec notre époque, à l'image de son badinage amoureux un peu logorrhéique dans une luxueuse chambre d'hôtel surplombant la ville. Joli idée de départ pourtant : le point de rencontre d'Oliver et Anna (Mélanie Laurent, étonnamment agréable) se fait dans une soirée costumée, le premier, affublé de postiches et de la morgue de Freud enchaine les séances sur le canapé du salon, la seconde profite de son exotisme à distance, grimée en Rimbaud sous laryngite, pour lier la communication via un carnet de notes. Ces deux-là vont s'aimer bien sûr, même si ce sera compliqué, et le papa qui a le cancer va mourir : Mills appelle ça la vie. Mais ce n'est pourtant pas une histoire racontée par un idiot, pleine de bruit et de fureur, qui ne signifie rien. Le récit piétine plutôt terriblement, les confluents intéressants deviennent de maigres filets d'eau grise. En attendant, Ewan MacGregor tire une tronche jusque par terre avec une bonne barbe de trois jours pour signer son mal-être. Tout ça est un peu factice et facilement arty, le film se calibre tristement lui-même pour se faire ranger dans une dvdthèque bobo entre Eternal Sunshine Of The Spotless Mind (dans une théma « j'ai du mal avec mes souvenirs » alors que personne n'a vu Je T'Aime Je T'Aime de Resnais) et Somewhere de Coppola (ça fait du mal, mais ça fait rien, alors que personne n'a vu Alice In Den Städten de Wenders). Un peu suffisant, un peu touchant, mais presqu'assurément sincère, Beginners déborde d'une efficacité molle, d'une directivité jamais pleinement assumée à sauter à pieds joints d'ellipses en flash-mentaux pourtant passionnants lorsque le freudisme un peu archaïque de l'auteur pointe son nez dans de curieuses disjonctions de la mémoire.
Entre les visées cosmiques d'astroboys égarés (le clip de Sexy Boy de Air, c'est déjà lui), la promotion d'un cadre parfait (Moby lui-même dans le clip de son Run On), Martin Gore assailli de visions de danseuses de cabaret depuis le fond de son lit (Stardust), ou le suicide d'une peluche (Sometimes des Rythmes Digitales), toute cette douce-amertume de la tristesse indolente contemporaine était déjà présente dans les clips vidéos de Mills, et avec quel art synthétique, quelle assurance rythmique. Il y a donc fort à parier que le meilleur de son œuvre tiennent plutôt en trois minutes trente qu'en nonante (ce qui n'a d'ailleurs rien de déshonorant).
Publié le 19 juillet 2011
"Beginners" est un film délicieux - doux, ludique, créatif et quasi parfait.
C'est un film sur l'amour. L'amour que l'on resent soi-même, l'amour envers son père, et l'amour d'un couple.
Les personnages sont attachants, et je dirai même que le chien dans le film offre une pique d'humour et de fantasie que l'on retrouve a travers tout le film vraiment géniale.
Ewan McGregor joue très bien avec la complicité de Mélanie Laurent et Christopher Plummer est magnifique dans son rôle
Un film américain très "à l'européenne" qui sort du lot parmi tous les films que j'ai vu cette année.
- 1
Framboise