Les Femmes du 6e étage
Réalisateur:
Synopsis :
Paris, années 60. Jean-Louis Joubert, agent de change rigoureux et père de famille « coincé », découvre qu'une joyeuse cohorte de bonnes espagnoles vit... au sixième étage de son immeuble bourgeois. Maria, la jeune femme qui travaille sous son toit, lui fait découvrir un univers exubérant et folklorique à l'opposé des manières et de l'austérité de son milieu. Touché par ces femmes pleines de vie, il se laisse aller et goûte avec émotion aux plaisirs simples pour la première fois. Mais peut-on vraiment changer de vie à 45 ans?
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5.0/10 Cote de du film Les Femmes du 6e étage
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5.0/10 Cote de du film Les Femmes du 6e étage
Avis des internautes du film Les Femmes du 6e étage
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Publié le 7 août 2011
ca part bien, on se laisse facilement entrainer dans cette comedie reussie, mais au final on retombe dans les cliches inherents a ce theme exploite deja de nombreuses fois (notamment le film Salsa, je crois, avec Antoine de Caunes).
J'aime bien Lucchini, et en plus il la joue juste et sobre pour une fois; mais par rapport a ce personnage, je trouve qu'il n'a pas la rigueur d'un bourgeois des annees 60 (il fait trop bobo), et il fait quand meme trop vieux croulant pour gambader avec une jeune bonne espagnole.
Publié le 21 avril 2011
En dépit de quelques faiblesses, notamment dans le jeu surfait de certains acteurs, ce film est un petit bijou. Critique assez féroce d'une certaine bourgeoisie snob parisienne des années soixante, remarquablement caricaturée par Sandrine Kiberlain et Fabrice Lucchini, l'histoire nous dépeint l'évolution positive d'un riche propriétaire élitiste découvrant la dure réalité de la vie pénible que ménent les "bonnes" espagnoles logées au 6e étage de son immeuble. Les dialogues savoureux et les situations cocasses font de ce film un réel moment de bonheur et de plaisir.
Publié le 29 mars 2011
La comédie française gagne en qualité quand elle joue la carte de la sincérité. Avec un rythme sans faille et une distribution des rôles des plus justes, ce film chaleureux nous donne une double leçon d’humilité. Celle du metteur en scène qui évite les coups d’éclat scénaristiques et laisse toute latitude à ses personnages. Et celle de cet attachant groupe de femmes qui vie dans la plus simple harmonie.
Intelligemment le film déplace la ligne de séparation d’entre les classes à l’intérieur des classes mêmes. L’indentification ne se fait plus selon l’appartenance à une classe mais selon la volonté de vivre librement et donc sans préjugé de classe. Cette liberté permet à Maria de se fondre d’emblée dans sa nouvelle famille et permet à Jean-Louis d’assumer une soudaine envie d’indépendance (et de tomber amoureux le plus simplement du monde). Beau moment quand sa femme (Kiberlain toujours subtile dans le rôle de la bourgeoise désemparée) le rejoindra sur ce terrain lorsqu’elle admettra dans un élan de tristesse : il est tout simplement parti du côté des vivants.
Publié le 21 mars 2011
"Les femmes du sixième étage" souffrent d'un handicap, celui de la prévisibilité. Au moment où on entre dans la salle, on s'attend à un produit bien précis sur la cohabitation des nationalités et des classes. Et pourtant le spectateur se laisse progressivement aller au plaisir. Emmené par un excellent trio d'acteurs (Luchini, Kiberlain, Verbeke) sur lequel le film repose largement, il découvre une série de personnages, et aussi un contexte moins passé qu'on le croit. Subtil, et humain. 7,5.
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Peu importe