La prima cosa bella

Origine:
  • Italie
Genre:
  • Comédie dramatique
Année de production: 2011
Date de sortie: 03/08/2011
Durée: 2h02
Tout public
Synopsis : Qu'est-ce que cela signifie d'avoir une maman magnifique, vivante, insouciante, embarrassante ? C'est le souci qui a accompagné Bruno, le fils aîné d'Anna,tout au long de sa vie. L'été 1971, lors de la traditionnelle élection des Miss, Anna est couronnée « la plus belle maman ». Depuis lors, la pagaille s'est installée au sein de la famille. Pour Anna, Bruno et sa soeur Valeria commence une aventure qui ne prendra fin que de nos jours avec une réconciliation poignante et inattendue.

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Avis des internautes du film La prima cosa bella

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Publié le 15 août 2011
Pénible pastiche de comédie italienne à la Ettore Scola ou Dino Risi (lourdement cité), La Prima Cosa Bella rame à se référer sans cesse aux précités en mélangeant tragédie familiale et fraternelle (une spécialité nationale) et vague déambulation dans l'histoire italienne avec des ruptures de tons incessantes très mal négociées, ne trouvant jamais de point d'équilibre dans sa volonté satirique trop molle dans son traitement des malheurs de ses personnages au premier degré (dont le héros enfant, notoirement insipide), ni de tempo correct, et s'échouant finalement dans un montage de flashbacks laborieusement resnais-ien. La seule vérité de ce film sur-dialogué et explicatif, artificiellement généalogique, vu et revu dix mille fois en mieux ailleurs lui échappe à son insu : c'est que l'essentiel du cinéma italien qui parvient jusqu'à nos écrans nous montre que cette cinématographie nationale va décidément mal aujourd'hui... Il n'y a guère dans ce pays que Moretti (Habemus Papam) et Bellochio (Vincere) comme grands cinéastes pour le moment, l'extrême majorité du reste est égaré dans une propagande berlusconienne lèche-bottes (le programme révisionniste de Baaria de G.Tornatore), des sous-téléfilms de dimanche où il pleut et des tentations hollywoodiennes fantoches à la Paolo Sorrentino. Notons malgré tout la (maigre) originalité de La Prima Cosa Bella de nous présenter un personnage féminin principal de ravissante idiote, les imbéciles présentés sans mièvrerie ni mépris au cinéma se comptant sur les doigts d'une main (Les Bonnes Femmes de Chabrol, le Colonel Blimp de Powell/Pressburger, quelques personnages Coen-iens), mais Virzi ne va pas au bout de sa logique et la rachète en grand-mère confiture dans son 3è acte. Quand au garçon utilisé comme un pion par les scénaristes, on aimerait qu'il fasse rapidement son caca œdipien à deux lires et qu'on passe à autre chose. A un autre cinéma en l'occurrence.

Publié le 3 août 2011
Formidable film en douceur, tendresse, sourire, délicatesse et intelligence des sentiments. Faisant penser à Hable con Ella d'Almodovar. Sur l'incommunicabilité d'un homme, repli féroce en réaction à la formidable force de vie de sa mère. Regard tendre projeté sur cet homme. Ode à la joie pour sa mère, et ses 2 âges. Les acteurs en justesse et par petites touches égrainées. Egalement pour les rôles secondaires. Spectateurs pris en témoins complices. Rires et sourires d'allégresse, souvent. Enjoy !
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