Même la pluie

Titre original: También la lluvia
Origines:
  • Espagne
  • Mexique
  • France
Genres:
  • Drame
  • Film historique
Public: Tout public
Année de production: 2010
Date de sortie: 06/04/2011
Durée: 1h44
Synopsis : Sebastian, jeune réalisateur passionné et son producteur arrivent dans le décor somptueux des montagnes boliviennes pour entamer le tournage d'un film. Les budgets de production sont serrés et Costa, le producteur, se félicite de pouvoir employer des comédiens et des figurants locaux à moindre coût. Mais bientôt le tournage est interrompu par la révolte menée par l'un des principaux figurants contre le pouvoir en place qui souhaite privatiser l'accès à l'eau courante. Costa et Sebastian se trouvent malgré eux emportés dans cette lutte pour la survie d'un peuple démuni. Ils devront choisir entre soutenir la cause de la population et la poursuite de leur propre entreprise sur laquelle ils ont tout misé. Ce combat pour la justice va bouleverser leur existence.
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    6.5/10 4 votes - 4 critiques
  • 2.5/10  Cote de lalibre.be du film Même la pluie

Avis des internautesdu film Même la pluie

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Publié le 18 mai 2011
Quiconque subira l'hypocrisie teintée de bons sentiments falots de Tambien La Lluvia pourra se faire une idée un tant soit peu concrète d'à quel point un certain cinéma de 2011 a digéré l'impact du cinéma social anglais des années 90 pour l'aligner sur les formes des blockbusters classiques américains. Qu'on ne vienne pas me dire qu'il y a de la sincérité dans un projet aussi calculé que Même la Pluie : le film dénonce les tournages qui débarquent avec leurs gros sabots dans une nature à apprivoiser pour mieux la soumettre un tel des Fitzcarraldo modernes alors que c'est exactement ce que fait le film, avec son kit pour film d'auteur standard comprenant caméra épaule utilitaire mais photo léchée, ses acteurs célèbres, son infrastructure de tournage pataude (ne nous leurrons pas), ses gros plans de mâchoires serrées de Luis Tosar qui découvre que la vie hors de son bureau de producteur, c'est vraiment difficile, et arrive in extremis pour sauver la veuve et l'orphelin. Quant à Gael Garcia Bernal, il donne le sentiment de n'avoir jamais vu travailler un réalisateur de sa vie pour donner une composition tellement déconnectée du réel ; réel que le film peine à ramener à lui comme il charrierait un poids mort. Bollain perd tellement de temps à racheter une bonne conscience à chacun de ses personnages que son troisième acte se vautre de façon pataude et vire in fine, à la compétition d'enfoncement de portes ouvertes. Le plus lamentable dans l'affaire, c'est l'indigence du scénario de Laverty, qui n'a jamais mis les pieds sur un plateau de cinéma pour le décrire de façon si ridicule, si invraisemblable. Son script est à la fois prévisible et risible tant il prend l'eau par tous les bords. Bollain n'est à la rigueur que responsable de la platitude de sa mise-en-scène, de son incapacité à rendre la moindre situation crédible, de diriger des harangues de comédiens qui paraissent tirer la couverture les uns aux autres (il faut dire qu'ils ne sont pas gâtés par le dialogue). Le message est aussi léger que celui d'un film de propagande russe des années 20 ou qu'une pub pour la sécurité routière. Paul Laverty, scénariste et ancien avocat, oublie sans cesse qu'il n'est pas au barreau : il ne cesse de pleurnicher pour plus de justice, moins de guerre d'intérêts dans le monde, et ne manque aucun appel du pied aux membres du jury. En sortant de la salle, ils seront d'ailleurs tellement ramollis par cette fausse bonne conscience mêlée d'indignation tiède qu'ils voudront voter « non coupable ». Le film l'est pourtant doublement.

Publié le 15 mai 2011
Eh bien moi j'ai trouvé ce film EXTRAORDINAIRE ! Extraordinaire, l'imbrication des histoires : celle de Colomb, celle du film proprement et celle du combat pour l'eau. Extraordinaire d'avoir su greffer aussi bien une fiction sur des faits réels Extraordinaires, les résonnances entre hier et aujourd'hui; entre le propos du film et les conditions de sa réalisation Extraordinaire la scène où l'on voit les femmes indiennes refuser de noyer leurs bébés - même au figuré-. On a rarement touché aussi finement du doigt le fait qu'un film se fait avec de la pâte humaine Au fait, vous ai-je dit que j'avais trouvé ce film...E.X.T.R.A.O.R.D.I.N.A.I.R.E ?

Publié le 8 mai 2011
Contrairement à la critique de la Libre Belgique, voilà un film fort, prenant, qui ne m'a pas ennuyé une seconde. Les acteurs sont justes, personne n'en fait des tonnes comme dans le cinéma hollywoodien standard, le tournage effectué en Bolivie, plus précisément à Cochabamba, tout cela sonne juste. Un film intelligent et nécessaire.

Publié le 9 avril 2011
Dommage, on survole le sujet de loin comme des acteurs d'hollywood, cela ne décolle pas vraiment. Les indiens méritaient un peu mieux que cela.
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