Minuit à Paris

Titre original: Midnight in Paris
Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Comédie
  • Romance
Public: Tout public
Année de production: 2011
Date de sortie: 15/06/2011
Durée: 1h40
Synopsis : Une famille se rend à Paris pour affaires. Parmi ses membres : un couple récemment fiancé, qui se rend compte que leur vie ne sera pas meilleure...
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    7.3/10 21 votes - 16 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Minuit à Paris

  • 7.5/10  Cote de DH.be du film Minuit à Paris

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Avis des internautesdu film Minuit à Paris

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Publié le 28 juin 2011
Ce dernier Woody est un peu un croisement entre "Manhattan" pour son décor et le fait d'être un portrait d'une ville et "la rose pourpre du Caire" pour le côté rêveur et situation imaginaire. Il y a beaucoup de poésie et de culture dans ce film. La réalisation est très soignée avec une belle photographie et de beaux costumes. Le casting est bon avec un Owen Wilson très à l'aise. Bref, ce film se déguste comme une petite sucrerie ! Ce qui m'empêche de mettre une note plus élevée est qu'il y a parfois quelques temps mort et quelques moments un peu répétitifs.

Publié le 28 juin 2011
Voilà un film de Paris qui enchante. On se laisse prendre dans cette "magie" et on savoure ce cocktail parfois inattendu de bons acteurs. C'est un brin nostalgique mais l'optimisme l'emporte et on en redemanderait.

Publié le 27 juin 2011
Woody fait du Woody, formidable c'est de loin ce qu'il fait de mieux. Léger, pétillant, drôle, second degré parfois (l'intro carte postale), Ce "Midnight in Paris" a vraiment beaucoup de charme, une franche résussite à déguster comme une gourmandise.

Publié le 22 juin 2011
Le cinéma de Woody Allen a donc décidé de se calfeutrer dans une nostalgie surannée pour agoniser plus tranquillement, il ne reste que l'étroitesse de son point de vue, sa vision prédigérée des rapports humains (et on la connait depuis trente-cinq ans!) en fait une camera obscura qui sent le renfermé malgré le tourisme cinématographique entamé vers la moitié des années 2000. Et si un Londres forcément pluvieux où un Barcelone sensuel lui laissait de la franchise au collier (surtout celle de l'érotisme glacé de Match Point avec ses personnages à la psychologie brutalement duelle), l'escale Paris de son trip européen le plonge dans le premier mauvais car « city guide » pour saturer la carte flash de son appareil photo (éprouvant prologue qui tente péniblement de convoquer le fantôme de celui de Manhattan). Si Allen passe maître dans l'art de psychologiser la nostalgie pour une époque que ni lui ni ses spectateurs n'ont vécue, ses mérites personnels s'arrêtent là où commencent cette rêverie de pacotille dans une ville où la chef déco Anne Seibel est laissée en roue libre, qu'il peine à rendre dédalesque avec deux pauvres rues qui se croisent et aussi semblable au présent que possible, à l'exception d'un café qui est devenu une laverie. Du coup, le basculement dans les années 20 nous laisse aussi perdus que Gil/Owen Wilson tant le présent est déjà ripoliné, sépulcral et en fin de compte frelaté, mais bien caché sous l'argument a priori massue du « feelgood movie » (voire le déluge dithyrambique de la presse), en fait plombé par l'habituelle angoisse de la mort qui nous vaut une énième bouteille de morale bouchonnée à la subtilité digne de Claude Lelouche. Cette antichambre de la mort se poursuit, une fois le miroir franchi, sur une galerie vraisemblablement exponentielle de sosies, dans un concours où il pourrait rivaliser avec le grotesque du Durringer de La Conquête -autre film obsédé par le fait d'incarner le cliché Français baguette/béret avant tout, reléguant à la marge dans un révisionnisme assez flippant l'histoire et la vie des gens, minimisée en trois plans de coupe comme un dégât collatéral. Le reste, c'est le jazz de Cole Porter changé en rubrique nécrologique, une séance de shopping avec Rachel MacAdams et les quais où l'on chine des 78 tours en flirtant avec Léa Seydoux, mais aussi Owen Wilson qui sort certes de ses potacheries habituelles, mais seulement pour prendre le kit du petit Allen en dix leçons avec bégaiements de névrotique, épaules rentrées et mimiques ahuries incluses. Pendant ce temps, le directeur photo Darius Khondji empile les cartes postales qui tirent sérieusement sur ses jaunâtres excessifs pour Jeunet. Mieux vaut vivre dans le présent ? Dommage que tout le film dise le contraire.

Publié le 16 mai 2011
Vu à Paris, un mois avant sa sortie en Belgique, ce dernier Woody est assez plaisant sans pour autant être exceptionnel. L'acteur Allen commence à vraiment nous manquer - il parait cependant qu'il réapparaitra devant la caméra lors de son prochain film. Toutefois Owen Wilson, habitué d'ordinaire à s'illustrer dans certaines comédies potaches américaines, trouvent ici un rôle qui lui sied très bien; celui de romancier rêveur et nostalgique. Les images sont très belles mais font souvent penser à un Paris de carte postale et de bling bling qui renvoient à un aspect très cliché de la ville lumière. La réalité est bien évidemment toute autre... En tout cas à certains moments du film... C'est tout pour l'instant :-)

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