Le Discours d'un roi
Titre original: The King's Speech
Réalisateur:
Origines:
- Royaume-Uni
- Australie
Genres:
- Drame
- Film historique
Public:
Année de production: 2010
Date de sortie:
23/02/2011
Durée: 1h58
Synopsis :
Le film raconte l'histoire vraie et méconnue du père de l'actuelle Reine Elisabeth, celui-ci va devenir, contraint et forcé, le Roi George VI, suite à l’abdication de son frère Edouard VII. D'apparence fragile, incapable de s'exprimer en public, considérés par certains comme inapte à la fonction; George VI affrontera son handicap grâce au soutien indéfectible de sa femme et surmontera ses peurs grâce à un thérapeute du langage aux méthodes peu conventionnelles. Sa voix retrouvée, il réussira à convaincre le peuple anglais de déclarer la guerre à Hitler.
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5.0/10 Cote de du film Le Discours d'un roi
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7.5/10 Cote de du film Le Discours d'un roi
Avis des internautesdu film Le Discours d'un roi
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Publié le 29 juillet 2011
Épouvantable exercice de relecture historique et de morale édifiante (disons-le tout net : de propagande), The King's Speech rencontre a priori tous les suffrages. Mais l'analyse de ce qui crée ce « consensus mou » (pekka) m'intéresse plus que l'œuvre elle-même ; le film est sans qualités, terne, froid, sans aucun sens du tempo, éprouve notre sentimentalisme neu-neu à force d'appels du pied lourdingues au spectateur : gros plans et effets tire-larmes a gogo, humour fonctionnel « so british », cliché rebattu de la « retenue à l'anglaise » cultivé comme un exotisme de pacotille, Colin Firth qui semble hurler: « Oscarisez-moi! » à chaque tressaillement de sourcils, dans un grand numéro de cabotin comparé à sa présence dans A Single Man de Tom Ford. La mise en image du handicap, à grands coups de courtes focales déformantes, rappelle le pauvre usage qu'en faisait Costa-Gavras dans Z pour bien nous montrer qui étaient les méchants. Pekka (+ Magellan) font bien de souligner la finale en applaudissements sensés démagogiquement se confondre avec ceux de la salle, alors que ces images viennent exactement se superposer aux images vues peu avant dans le film d'Hitler harangué par son public dans une drôle d'ambiguïté involontairement discursive. La foule justement, anonyme, traitée comme une masse informe a contrario de la belle tradition du cinéma anglais, fond sous tant de bons sentiments ; elle a fait sa petite catharsis identificatrice et maintenant va rentrer chez elle. Quant au réalisateur de ce mélo flasque et joué d'avance, Tom Hooper (citons-le puisque personne ne semble prêt à le faire), on aura compris qu'il s'agit d'un irresponsable. Et ne sacrifions pas au fantasme de la « performance d'acteur » détachable d'un tout plus discutable, comme si un film était une collection de parties artistiques autonomes et étanches : il n'y a pas de grands acteurs, il n'y a que des grands réalisateurs.
Le top des meilleurs films ci-dessus ne cesse heureusement de se modifier... Mais permettez l'occasion d'un petit retour sur le Top 3 de la communauté Cinebel jusqu'à la semaine dernière, il s'agissait de : King's Speech, Les Femmes du 6è Etage, Les Émotifs Anonymes... Trois « feelgood movies » qui se terminent trop bien, sacrifiant au happy-end à hollywoodienne que tant conspuent sous d'autres cieux, trois films qui fuient notre époque dans les travers les plus frelatés du « cinéma de papa » décriés par la Nouvelle Vague, qui pourraient être sortis dans les années 50 qu'on aurait pas vu la différence (on peut ajouter La Fille du Puisatier à ce sinistre constat). Trois films « en costumes », trois reconstitutions ripolinées et raides dans leur mise-en-scène passe-partout, trois films édifiants, pontifiants même, basés sur un personnage principal masculin aux épaules trop minces pour la fonction qu'il doit représenter (patron d'usine, notable arrogant, et même roi) avec un handicap qu'il va parvenir à surmonter à force de courage et porté par l'amour d'une femme -vous sentez monter les violons? Curieux mâles dé-virilisés, incapable d'éprouver la fonction paternelle, à la libido en berne, asociaux, voire même pas capables de parole (les personnages de Benoit Poelvoorde & Colin Firth), trois figures humiliées mais qui tentent juste de rester dignes, droites dans leurs souliers bien vernis, qui ouvrent naturellement la brèche à un répondant aussi viscéral et outrancier qu'eux sont complexés et inhibés, un monstre féminin psychotique et schizophrénique, la Nina/Black Swan d'Aronofsky (outsider du top, enfin un grand film et un grand cinéaste), portrait d'une perfectionniste obligée de prendre la place vacante du dominant et de purger les pulsions de sexe et de violence refoulée à grands coups de hors-champ par ces trois films hypocrites. Les Femmes du 6è Étage se distingue malgré tout de ses collègues par son scénario millimétré, dont la générosité humaniste renoir-dienne n'est pas feinte, des personnages richement dessinés et sincères qui se révèlent avec le temps, même en contradiction avec ce qui précède. Mais, hum, une des missions du cinéma est-elle vraiment de fuir le monde et le présent dans ces antichambres à l'air vicié ou bien de donner des outils pour l'affronter ? A l'affiche encore, Pater de Cavalier, Aurora de Puiu, The Hunter de Pitts, Le Gamin Au Vélo des Dardenne, Essential Killing de Skolimowski, le Melancholia de Von Trier à venir : loin d'être la sinistre et auteuriste contrepartie des précités où l'on voudrait les cantonner, des films qui empoignent leur époque (et pas toujours par le col...) pour la regarder bien en face.
Publié le 21 juillet 2011
une belle surprise ce film... je m'attendais aquelque chose d'assez sobre et c'est surprenant comme cette trame dramatique prend une tournure sympathique. Pas le film de l'année mais un très beau film qd même
Publié le 1 avril 2011
Film à voir sans aucun doute et quelle interprétation du Docteur et du futur
roi ! quelle psychologie et quelle humanité vraiment un beau film.
Magnifique interprétation des principaux acteurs.
Publié le 19 mars 2011
Très bon film sans aucun doute. Laissons les coupeurs de cheveux en quatre et autre "cinéphiles" plus cultivés que la moyenne donner leur avis d' "experts es cinéma" et saluons : le magnifique Colin Firth, les seconds rôles excellents (G. Rush), la très fine approche psychologique du personnage principal et de sa relation avec son "docteur", plus lente et subtile que nombre de films actuels, l'approche historique unique (et non on n'embrasse pas trop large sinon le film dure 4 heures et on change de sujet), la fin réellement émouvante de retenue (typiquement anglaise). Evidemment, ce film n'est pas exempt de défauts (son classicisme qui en irrite plus d'un) mais minimes comparés à ses grandes qualités. A voir
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jeff