Cosmopolis

Origines:
  • Canada
  • France
Genre:
  • Drame
Public: À partir de 16 ans
Année de production: 2012
Date de sortie: 30/05/2012
Durée: 1h48
Synopsis : Dans un New York en ébullition, l'ère du capitalisme touche à sa fin. Eric Packer, golden boy de la haute finance, s’engouffre dans sa limousine blanche. Alors que la visite du président des Etats-Unis paralyse Manhattan, Eric Packer n’a qu’une seule obsession : une coupe de cheveux chez son coiffeur à l’autre bout de la ville. Au fur et à mesure de la journée, le chaos s’installe, et il assiste, impuissant, à l’effondrement de son empire. Il est aussi certain qu’on va l’assassiner. Quand ? Où ? Il s’apprête à vivre les 24 heures les plus importantes de sa vie...

Actualités du film Cosmopolis

Paul Giamatti à propos de Cosmopolis : "La violence est inévitable"

“Nous avons tous une attitude ambivalente, amour/haine, par rapport à ces individus dont la réussite nous fait sentir combien nous sommes minables.”

Avis des internautesdu film Cosmopolis

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Publié le 7 juin 2012
L'histoire avait tout pour être intéressante. La métaphore du mec riche sillonnant la ville, poursuivi par sa propre déchéance, mis en parallèle avec son trajet en limousine... Oui mais... En adaptant presque tel quel le livre dont il est tiré, Cronenberg ne livre rien de satisfaisant. Les dialogues sans queue ni tête s'enchaînent jusqu'à énerver... Un ratage.

Publié le 4 juin 2012
Quelle catastrophe ! D'un ennui abyssal et d'une totale vacuité. Le pitch : un jeune trader a besoin de se faire couper les cheveux à Manhattan le jour où le président des USA visite la ville... Waouw ! Ca défrise ! Bel emballage (Cronenberg / Pattisson / De Lillo) mais derrière les vitres teintées de la limo, rien ! C'est creux, c'est bavard et ça ne raconte rien de nouveau sur le capitalisme tout puissant, sur la dérégulation de notre économie, sur le cynisme de la bourse... Visuellement très mauvais (les incrustations de NY dans les fenêtres de la limousine !!!), il n'y a rien à sauver dans le pire Cronenberg depuis le Festin nu (tiens un autre auteur inadaptable au cinéma).

Publié le 4 juin 2012
film conceptuel, exercice de style, huis-clos opaque derrière vitre teintées (dans une limo high tech), la dernière journée d'un trader surdoué, qui a l'image de sa prostate découverte asymétrique n'a pus prévoir le non-prévisionel et amorçe sa chute jusqu'à une dernière confrontation idéologique... Bien sûr une allégorie romanesque de la pensée capitaliste à son paroxysme tirée du roman de Don Lelillo, écrit après le 11 septembre, mais avant la crise. Un document fictionnel intéressant, mais un brin trop intello. David Cronenberg continue ses investigations sur l'aliénation de l'âme humaine, après A Dangerous Method, mais flirte vraiment entre le brillant et l'ennuyant... Entre temps, la salle de cinéma se vide... Reste que la fin a le chic de n'être, de façon surprenante, pas si manichéenne que ça.

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