Synopsis : Construit comme un essai, Paradise fonctionne comme un journal personnel – un procédé auquel a également recouru un Jonas Mekas – dans lequel Almereyda réunit des images de 24 villes filmées sur une période de dix ans. Observant le monde avec tendresse et un sens aigu du détail, Paradise renonce à l'intrigue ou à une ligne de récit trop explicite. Dans un cortège poétique, enfants et adultes, amis et étrangers, paysages et saisons passent. Alors que plans et scènes se succèdent avec légèreté, avec bonhomie presque – en laissant au spectateur tout l’espace d’interprétation nécessaire –, Almereyda, dans l’ombre de l’œuvre, esquisse un autoportrait. Paradise, œuvre simple de prime abord, par une observation minutieuse met à jour ce qu’il y a de miraculeux.