Beyond the Steppes

Origines:
  • Belgique
  • Pologne
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2010
Date de sortie: 10/11/2010
Durée: 1h30
Synopsis : 'Beyond the steppes' raconte le voyage forcé d’une femme au fin fond des steppes de l’Asie Centrale. Nina, jeune femme polonaise, est déportée avec son bébé par l’armée soviétique en 1940, aux confins des terres hostiles de l’URSS. Elle y travaille dans un sovkhoze, sous la surveillance de la police politique russe.
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    7.5/10 14 votes - 15 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Beyond the Steppes

Actualités du film Beyond the Steppes

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Avis des internautesdu film Beyond the Steppes

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Publié le 13 novembre 2010
superbe film, d'une grande maturité. Il éveille plein des émotions sans verser dans le pathos, car il est plein de retenue. C'est un morceau d'histoire que l'on ignore généralement, et c'est heureux qu'une jeune cinéaste de talent nous le rappelle, à travers l'histoire de sa grand-mère. Elle a choisi ses acteurs, ses vues, le silence....avec beaucoup d'intuition et de force Bravo à la réalisatrice, bravo à son talent

Publié le 13 novembre 2010
A croxane et Kartoum : c'est des copiés collés de cinenews.be ? bizarre, bizarre !! Ils sont en tous cas pas en ligne avec la valeur du film.

Publié le 11 novembre 2010
Ce film raconte les coulisses de l'histoire: que vivent les femmes pendant la guerre? En le regardant on pleure, on rit (peu mais bon...ce n'est pas vraiment une comédie romantique) on est époustouflé par la beauté des steppes. Et puis il y a cette façon de raconter, d'utiliser l'ellipse, d'éviter le manichéisme, ce naturel. Apparemment c'est le premier long de Vanja d'Alcantara: pour un essai c'est un coup de maître. C'est un film à voir absolument.

Publié le 11 novembre 2010
Pour être honnête, j’avais quelques craintes avant « Beyond the steppes ». Tout d’abord, parce que j’en ai marre du cinéma en général et du cinéma d’auteur en particulier. J’y vois toujours les mêmes choses : sujets, cadrages, BO... J’avais donc un peu peur de me retrouver une fois de plus, face à un de ces personnages/victimes dont le cinéma d’auteur à festivals raffole. De plus, le synopsis - une femme et son bébé envoyés en camp de travail pendant la seconde guerre mondiale - ne m’emballait guère... Bref, c’était pas gagné. Et pourtant… Mes craintes se sont dissipées dès l’ouverture du film qui nous jette violemment dans le récit. Sans chichis, ni chars d’assaut, une histoire simplissime commence. Une dramaturgie minimaliste qui pourrait tenir en une petite phrase : une femme et son enfant déportés doivent survivre dans les steppes. Cela pourrait être insuffisant mais c’était sans compter sur le souffle de la mise en scène qui explose littéralement dès les premières images ! En effet, on se trouve plongé dans une sorte de film de Zombies où des prisonniers déplacés au milieu de nulle part, marchent jusqu’au bout du monde. Là-bas, on les épuise à faire des travaux inutiles et l’un après l’autre, ils tombent, meurent… Arrive alors l’hiver glacé qui finit de rendre ces personnages fantomatiques, apparaissant et disparaissant dans d’immenses brouillards blancs. A ce propos, cette séquence extraordinaire où l’héroïne s’enfuie en courant à l’aveuglette dans l’épaisse brume. Épuisée, désespérée, elle finit sa course en s’agenouillant devant ce mur immaculé et infranchissable. C’est in-cro-ya-ble-ment beau, mais aussi très angoissant. Car les « Steppes », c’est un peu comme dans Alien : « personne ne vous entend crier ». Que dis je c’est encore pire que ça : on est enfermés dehors ! On y ressent aussi quelque chose d’extrêmement rare au cinéma : on y perd tout repère dans l’écran. Grâce à des inventions de montage incroyables, au choix des objectifs, aux échelles de plans, la réalisatrice brouille les pistes et nous perd dans l’image. Par exemple, quand les personnages entrent dans le champ, ils apparaissent comme des géants alors qu’on s’attendait à les voir minuscules. Et inversement. C’est très très bizarre. En fait, je crois que je n’avais jamais vu ça. L’autre grande force du film sont ses dialogues. Il n’y en a presque pas… Ce qui est évidemment très bon signe puisqu’on reste uniquement dans l’image c’est à dire du cinéma pur. Le meilleur qui soit. Du début à la fin, le film est tenu. Ce qui rare pour un premier film…. On sent que la réalisatrice sait exactement ce qu’elle veut, aussi déterminée que son personnage. Et ce jusqu’à cette fin géniale aussi bizarre que les destins de ces gens. Une fin étonnante, casse-gueule, loin des facilités, et totalement réussie. D’une pudeur inouïe et pourtant totalement dans l’émotion, les dernières minutes du film semblent durer une éternité comme tous les moments cruciaux d’une vie... Une fin ouverte, si riche de non dits et d’ellipses, qu’elle raconte presque un film en entier. Incroyable. Pour finir, un grand bravo à cette production belge qui a osé le pari fou d’aller filmer si loin… Voilà, vous l’aurez compris. Ce film m’a plus qu’emballé… Il me réconcilie avec la production actuelle. Il existe donc encore des gens qui font du cinéma.

Publié le 11 novembre 2010
Certe le film est bien mais ce tir de salves de débutants est suspecte; un peu de retenue serait appropiée. Il y a des films absolument plus accomplis actuelement dans les salles.

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