Moro No Brasil
Réalisateur:
Origines:
- Allemagne
- Brésil
- Finlande
Genre:
- Comédie dramatique
Année de production: 2002
Date de sortie:
06/08/2003
Durée: 1h45
Synopsis :
Un homme traverse le Brésil à la recherche de la vraie musique folk, rencontrant chemin faisant des musiciens plus talentueux les uns que les autres.
Avis des internautes du film Moro No Brasil
- 1
Publié le 27 septembre 2003
Ce film est un documentaire musical qui rends hommage à des gens simplement humains, sans formation, mais aussi, sans endoctrinement occidental. Des êtres du nordeste brésilien, qui ont trouvé à travers la musique un autre moyen de vivre ou plutôt de survivre, de gagner un peu mieux leur vie, d'exister et de se sentir vivre à travers la musique. La majorité de la musique brésilienne trouve ses origines dans les musiques folkloriques du nordeste (et principalement de Bahia).Mika part à la recherche des origines rythmiques de ces musiques.Il y a les indiens, le cadomblé de Salvador de Bahia, puis le mélange blanc/noir de Rio (comme disait Joao Gilberto: La poésie est blanche, le rythme est noir) Il montre essentiellement la diversité rythmique qui y existe. la parole, et/ou le chant, chez les brésilien est d'ailleurs toujours très rythmique,c'est la lingua da percussão, une langue percussive. Il suffit de bien écouter les deux jeunes gamins qui font du Rap de rue. Mika a trouvé un bon éventail de musiciens pour montrer cette diversité ainsi que les richesses culturelles de ces musiques. Franchement, pour quelqu'un qui aime la musique et les gens, on y voit de drôles de tronches, mais qui font bien ce qu'il font: de la musique, et, avec le sourire svp, ainsi que la joie qu'ils en retirent, dans des contextes pas toujours des plus roses. Pour toute personne qui est curieuse de voir une des facettes de ce grand continent,à voir. Et c'est un plaisir exquis pour ceux qui ont déjà pu voir le nordeste par les chemins de la musique. Un documentaire muscial sans embellir, sur un continent, ou la poésie et la musique tiennent encore une place majeure dans le coeur de leur peuples, ou la joie et le gout de jouer de la musique sont peut-être le seul vrai lien d'appartenance au continent brésilien pour un grand nombre da gente, du peuple. Ou la musique fait partie des chemins qui permettent de ne pas sombrer dans la drogue ou les armes. Ou la musique tient parfois le rôle de bouée de sauvetage dans un monde de délaissés par les élites contemporaines. La musique comme rôle social, et le carneval comme créateur d'emplois dans l'artisanat, que ce soit la manufacture de costumes ou d'instruments de musiques.La musique comme lien entre les gens. Il va sans dire, le Brésil sans musique, ne serait plus le Brésil ! Merci Mika pour le voyage. A voir pour rajouter quelque chose à sa connaissance du monde. Dans la musique se trouve l'âme de l'être humain.
Publié le 14 septembre 2003
Isabelle et Ivan de Duve, Mika Karusmäki vous a heurte dans votre amour pour le Bresil mais votre regard n´est pas exclusif... C´est un film d´un passioné, qui as un club a Rio ou se jouent 300 concerts par ans...et encore tant de musique a decouvrir, comme il dit lui meme a la fin...pour moi ce film aurais pu continuer encore, meme avec ses longeurs et nostalgies...
Publié le 25 août 2003
Ce film n'est pas une comédien, mais bien un documentaire dans lequel Mika KAURISMAKI, passionné de samba, est à la recherche des origines afro-indiennes de cette musique. C'est parfois long et ennuyeux, mais c'est souvent dynamique et coloré, et c'est triste et beau, sensuel et désespéré ... ça ressemble au Brésil
Publié le 18 août 2003
Si vous aimez le Brésil, n'allez pas voir ce film, présenté comme une comédie dramatique, qui n'a rien d'une comédie mais qui est dramatiquement triste. Si vous aimez la musique, la Samba, Sergio Mendez, Jobim, Nina, n'allez pas voir ce film. Si vous aimez le cinéma, n'allez pas voir ce film. Réalisé par Mika Kaurismaki, ce film n'est d'ailleurs pas un film mais un documentaire. Un documentaire vulgaire, pénible, saumâtre, ennuyeux. Il n'est pas étonnant qu'Arte y ait participé. Que le temps est loin d'un Orfeo Negro.
- 1
Loparic Marko