Les Aventures de Tintin - Le secret de la Licorne

Titre original: The Adventures of Tintin: Secret of the Unicorn
Origines:
  • Belgique
  • États-Unis
  • Nouvelle-Zélande
Genres:
  • Aventure
  • Film d'animation
Public: Tout public
Année de production: 2011
Date de sortie: 26/10/2011
Durée: 1h47
Synopsis : Tintin, notre intrépide reporter, son fidèle compagnon Milou et son inséparable ami le Capitaine Haddock partent à la recherche d’un trésor enfoui avec l’épave d’un bateau “la Licorne”, commandé autrefois par un ancêtre du Capitaine Haddock.

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Avis des internautesdu film Les Aventures de Tintin - Le secret de la Licorne

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Publié le 3 novembre 2011
J'ai eu le plaisir d'aller voir hier ce film d'animation tant attendu en version 3D!!! On va pas se le cacher[B] S. Spielberg et P. Jackson[/B] ont utilisé leur meilleur savoir-faire pour nous éblouir tant au niveau visuel que de l'intrigue l'effet visuel est magistral (paysages, graphismes etc.) Le rendu des personnages est diaboliquement réaliste et bien pensé. L'univers des bd d'[B]Hergé[/B] est fidèlement respecté et préservé, on appréciera. Le petit reporter et son fidèle chien me faisant penser dans plusieurs séquences à Indiana Jones (quoi de plus normal quelque part pour un film produit par S. Spielberg!) , un subtil mélange d'action du film classique et une dose d'humour non exagéré apprécié de 7 à 77 ans :-) On observera un hommage au début du film où le dessinateur de la Place du Jeu de Balle repris sous les traits d'Hergé. Ensuite, le personnage de "Ivanovich Sakharine" sous des traits ressemblants (volontaires?) de [B]Steven Spielberg[/B]. La version 3D fût un plus pour s'immerger dans le film. Pendant 1h47min, je me suis cru redevenir un enfant en train de découvrir le monde de Tintin bourré d'énigmes & d'aventures. Bravo messieurs,[B] Hergé [/B]aurait sûrement apprécié votre oeuvre magistrale. Conclusion : Un chef d'oeuvre à ne pas manquer.

Publié le 3 novembre 2011
En tant que film d'animation, le Tintin de Spielberg offre non seulement du grand spectacle, mais est en outre un véritable petit bijou narratif où l'intrigue et les péripéties s'enchainent dans une orchestration parfaite, caractérisée par son swing. Il y a effectivement une ligne claire cinématographique non seulement dans le graphisme mais aussi dans la façon dont l'histoire glisse sans heurts ni passion d'un rebondissement à l'autre. Bien que les prouesses dont font preuve les protagonistes dans les combats en cascade et en crescendo qui opposent les gentils aux méchants soient sans doute dans la plus pure tradition du grand spectacle hollywoodien à l'américaine, ce choix me semble en parfait accord avec le genre de ce film d'animation grand public, et sans incompatibilité foncière avec les récits d'Hergé qui se caractérisent tout de même par des enchainements de péripéties incessantes plus invraisemblables les unes que les autres (p. ex., Tintin trois fois "fusillé" puis promu Colonel dans un coup d'état militaire latinoaméricain puis déchu comme espion et ennemi du peuple dans "L'Oreille cassée", avant de redevenir le jeune héros reporter que nous connaissons bien). Deux choses surprennent cependant. La première, rarement relevée, toujours en ne s'intéressant qu'à la qualité du film d'animation à grand spectacle, est l'absence d'émotion, de pathos ou de lyrisme. Rien ne manque de ce point de vue dans les ingrédients du récit tels que choisis et mis en scène par Spielberg, qui flirtent avec l'émotion autrement que dans un Tintin, par exemple avec l'opposition entre Haddock et son ancêtre d'une part et Sakharine/Rackham le Rouge d'autre part (opposition créée de toutes pièces pour le film) et pourtant, Spielberg choisit de ne jamais s'abandonner à l'émotion... On retrouve là, mais sans nécessité, une caractéristique de Tintin dont les péripéties divertissantes opèrent dans une distance et une sobriété peu propices aux passions. Néanmoins, avec toutes les libertés prises, et le choix de produire une œuvre de grand spectacle, il est surprenant que le réalisateur d'E.T. et d'Intelligence Artificielle, secondé en outre par le réalisateur de King Kong et du Seigneur des Anneaux, n'ait pas davantage cherché à émouvoir. C'est un choix de bon gout, peut-être, qui ne semble pourtant pas prémunir contre le poncif critique répété de l'américanisation de Tintin (pourtant étonnamment faible), mais qui pèse fortement sur la réception du film. En clair : du grand spectacle, irréprochable, mais qui peut néanmoins laisser le spectateur froid, voire l'ennuyer, tant les combats les plus ardents ne semblent être qu'un jeu gratuit de péripéties sans enjeu émotionnel puissant du type "il faut sauver le monde" ou au moins "les peuples libres" ou, pourquoi pas, "le soldat Ryan" mais enfin, quelque chose qui puisse étreindre le spectateur et enflammer sa poitrine. Pareil pour les rodomontades d'Haddock, son héroïsme décalé, et la nostalgie hallucinée de son ancêtre capitaine de la Licorne : au lieu d'un puissant lyrisme romantique taillé sur mesure pour un personnage aux allures de Cyrano du (petit) 20e, on assiste, sans risque et sans investissement affectif, au simple carnaval divertissant d'un personnage haut en couleur. Non, donc, qu'une telle émotion soit sollicitée à la lecture d'un Tintin, mais elle eût été naturelle dans une "adaptation" de ce genre et surtout, elle aurait pu rendre passionnant le Tintin de Spielberg qui, faute de mieux, n'est que divertissant, ce qui est un pis-aller, pour un film composé par tant d'art et d'ingéniosité. La deuxième surprise a été mieux pointée, mais mérite de l'être davantage encore. Contrairement à ce que proclame la promotion du film (qu'elle soit hollywoodienne ou relayée par la clique belge et ses sbires rtébéfiens), il ne saurait être question ici d'une "adaptation" de Tintin fidèle à l'œuvre d'Hergé. Certes, il y a une remarquable fidélité du graphisme, de l'univers, de certains personnages et même d'un esprit Hergé, ce qui est énorme. Mais, que l'on soit ou non un amateur de Tintin, ce que personnellement je ne suis pas, il faut reconnaitre que Spielberg et consort ont pris une liberté totale par rapport aux récits dont ils se sont inspirés. Essentiellement, l'intrigue de "Tintin et le Secret de la Licorne" de Spielberg mélange "Le Crabe aux pinces d'or" et "Le Secret de la Licorne" puis, par un brusque raccourci, atteint la fin du "Trésor de Rackham le Rouge", tout en promettant une autre fin qui laisse entendre de nouveaux changements dans la reprise de toute l'intrigue, passée sous silence, du "Trésor de Rackham le Rouge", pour un prochain épisode de Tintin sur grand écran. Ce faisant, le personnage de Sakharine est recréé de toutes pièces et, d'un simple collectionneur, devient le descendant de Rackham le Rouge, tout en fagocitant les frères Loiseau, antiquaires régnant tyranniquement sur le Château de Moulinsart. Dans la même veine, mais plus localement, Omar Ben Salaad, de petit prince mafieux d'une filière d'opium maghrébine devient le richissime mécène d'un palais digne des Mille et une nuits. En passant, les rapports de Haddock avec son ancêtre, la Licorne et Moulinsart sont profondément bouleversés. L'intrigue de Spielberg ne me semble pas moins bonne ou plus alambiquée que celle de Hergé (elles ont chacune leurs avantages et leurs inconvénients), et beaucoup d'éléments des récits de Hergé sont portés à l'écran, mais, quoi qu'il en soit, il s'agit d'une œuvre "librement inspirée de" et, en aucun cas, d'une "adaptation fidèle" ou même d'une adaptation d'autant mieux réussie qu'elle aurait pris ses libertés avec l'œuvre originale. Je pense qu'il faut en effet prendre des libertés quand on adapte une œuvre en passant d'un médium à l'autre, mais il y a une limite dans cette autonomie de l'œuvre dérivée au-delà de laquelle il ne s'agit plus, en réalité, quoi qu'en dise la propagande promotionnelle, d'adapter une œuvre mais uniquement de s'en inspirer et d'y renvoyer. Le "Seigneur des Anneaux" de Jackson est un bon exemple d'adaptation d'une œuvre incluant de nombreuses libertés, quoi qu'en pensent les amateurs de l'œuvre de Tolkien, mais le Tintin de Spielberg a, sur le plan de la narration, aussi peu de rapport avec les récits de Hergé qu'il n'y en a entre le Dracula de Francis Ford Coppola et celui de l'écrivain irlandais du 19e, Bram Stoker (ce qui n'empêchait pas Coppola d'intituler son film : Le Dracula de Bram Stoker...) Comme je l'ai suggéré, on peut parler d'adaptation et de fidélité à propos du graphisme, de certains personnages clés, de l'univers et de l'esprit, mais il faut souligner que, pour le meilleur et pour le pire selon l'attachement que l'on éprouve aux récits originaux signés Hergé, Spielberg et cie puisent sans complexe dans la narration originale pour la restructurer complètement selon leurs gouts et leurs désirs. In fine, puisqu'il faut aussi, en passant, je suppose, proposer une appréciation critique et conseiller l'hypothétique spectateur encore hésitant devant le Tintin de Spielberg : il s'agit là d'un petit bijou d'animation narrative, non seulement technique mais plus largement cinématographique, produit d'une aventure fascinante dans le monde de l'adaptation filmique au sens large, qui offre un divertissement grand spectacle à ne pas manquer par les amateurs du genre — à deux conditions : ne pas en espérer les joies troublantes des grandes émotions qui conduiront à un non-lieu ; et ne pas chercher à retrouver les récits de l'auteur original de Tintin sauf si, comme pour la plupart des gens, on n'en a qu'un vague souvenir d'enfance qui, dans ce cas, risque d'être conforté par la supercherie en substituant de faux souvenirs spielbergiens à la place du récit de Hergé tant l'illusion, pour qui se laisse emporter par la magie du cinéma, est parfaite.

Publié le 2 novembre 2011
Tonnerre de Brest, voilà un film techniquement parfait au niveau du dessin et de l'utilisation de la 3D. De plus très respectueux de la BD. Les adultes apprécieront certaines scènes ( la scène d'ouverture avec le clin d'oeil à Hergé, par exemple ) mais le film est quand même avant tout destiné aux jeunes. C'est peut être sa limite : Tintin était prépublié dans l'hebdo Tintin mais j'ai toujours préféré Pilote, Métal Hurlant ou Fluide Glacial. Je donnerai donc un bon 8 à ce film sage.

Publié le 1 novembre 2011
je ne suis pas tintinophile, mais j'ai retrouvé l'esprit de la BD et je me suis beaucoup amusée.

Publié le 31 octobre 2011
Très très décevant. interessant pour la technique, mais eu l'impression d'un Indianna Jones bis avec des poursuites qui n'en finissent pas (beaucoup trop longues d'ailleurs). sans doute bon pour les américains. 8/10 pour la technique et 2/10 pour l'histoire. Résultat global décevant et je n'irai pas voir la suite. un petit 4/10

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