Vincere
Réalisateur:
Origines:
- France
- Italie
Genres:
- Biopic
- Drame
- Film historique
Public:
Année de production: 2009
Date de sortie:
10/02/2010
Durée: 2h08
Synopsis :
Dans la vie de Mussolini, il y a un lourd secret que l’histoire officielle ne raconte pas: une femme, Ida Dalser, et un enfant, Benito Albino - conçu, reconnu puis désavoué. Ida rencontre Mussolini de manière fugace à Trente et en est éblouie. Elle le retrouve à Milan où il est un ardent militant socialiste qui harangue les foules et dirige le quotidien l’Avanti. Ida croit en lui, en ses idées. Pour l’aider à financer le Popolo d’Italia, point de départ du futur parti fasciste, elle vend tous ses biens… Lorsque la guerre éclate, Benito Mussolini s’engage et disparaît de la vie de la jeune maman, qui découvrira avec stupeur qu’il est déjà marié avec une autre femme. Ida n’aura dès lors de cesse de revendiquer sa qualité d’épouse légitime et de mère du fils aîné de Mussolini, mais sera systématiquement éloignée de force et son enfant mis dans un institut. Pourtant, elle ne se rendra jamais et ne cessera de clamer haut et fort sa vérité.
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7.5/10 Cote de du film Vincere
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7.5/10 Cote de du film Vincere
Avis des internautesdu film Vincere
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Publié le 14 mars 2010
Le traitement de l’histoire par le biais d’un destin personnel est une bonne idée, remarquablement exploitée dans ce film à la fois grandiose par le sujet et intime par le traitement. Un film d’une grande finesse, ou l’esthétique n’est pas gratuite mais donne une certaine ampleur à un destin tragique. Assurément un film rare qui mériterait une vraie reconnaissance. Je dis ça pour certains critiques qui ont tendance à descendre les films d’auteurs un peu trop facilement.
Publié le 2 mars 2010
Vincere est avant tout le portrait prégnant d’une femme passionnée, abandonnée par un homme tout à son destin, Mussolini. Délaissée par cet homme qui n’a pas su reconnaître cette passion amoureuse, elle sombrera dans l’isolement et la folie, ainsi que leur fils commun. Cette descente aux enfers est habillement mise en parallèle avec l’ascension de Mussolini, soulignant la trahison de celui-ci et son inconséquence (en renouant avec l’église il trahie ses propres opinions). Trahison qui est aussi celle de tout un peuple, abusé par une mégalomanie qui frise la folie. Cette ivresse du pouvoir se révèle particulièrement cruelle lors de l’imitation du Duce par son fils dans une scène d’un pathétique intense, point culminant du film.
Alliant sobriété et baroque, dépassant la fresque historique pour transcender son sujet autour d’un portrait hors norme, il délivre un film à la fois troublant et puissant, traduisant l’état d’esprit de son héroïne. Ainsi, dans son tourment, elle gardera une détermination sans faille à l’image de la passion qui l’anime.
Giovanna Mezzogiorno dessine un personnage entièrement habité par sa passion, fidèle à ses sentiments et donc à elle-même. Cette unité de caractère lui donne une force rarement vue à l’écran, surtout avec une telle authenticité. Divinement belle dans la détresse, n’étant jamais dans le sur-jeu ou la démonstration stérile, elle s’offre à notre regard avec générosité, toujours magnifiée par une lumière franche parfois à la limite de l’expressionisme.
De surcroit Bellochio sait faire preuve de beaucoup de tact notamment dans la scène d’amour initiale, tout simplement splendide de simplicité et d’efficacité (l’abandon magnifique de l’amante dans les bras de son bel indifférent).
Publié le 17 février 2010
Excellent film. On vit vraiment l'histoire avec Isa Dasler, la première (?) femme de Mussolini.. Et on a vraiment envie de lui crier "Lâche prise !!". Mais elle s'accrochera à cet amour jusqu'à en mourir de folie..
Construction du film parfois dur à comprendre. Qui est la première femme ? Isa comme elle le prétend ? Ou Rachele ? C'est en cherchant sur le net que j'ai eu la réponse. Excellente interprétation de l'actrice qui ressemble à Romy Schneider..
- 1
bonfard