The Wrestler

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2008
Date de sortie: 11/02/2009
Durée: 1h45
Synopsis : A la fin des années 80, Randy Robinson, dit "The Ram" ("Le Bélier"), était une star du catch. Vingt ans plus tard, il ne se produit plus que dans des salles de gym de lycées ou des maisons de quartier… Brouillé avec sa fille, il est incapable d'entretenir une relation durable avec quiconque : il ne vit que pour le plaisir du spectacle et l'adoration de ses fans. Mais lorsqu'il est foudroyé par une crise cardiaque au beau milieu d'un match, son médecin lui explique qu'il doit abandonner le catch : un autre combat pourrait lui être fatal. Contraint de se ranger, il tente de renouer avec sa fille et, dans le même temps, entame une liaison avec une strip-teaseuse vieillissante. Pourtant, son goût du spectacle et sa passion pour le catch risquent bien de reprendre le dessus et de le propulser de nouveau sur le ring…
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    8.8/10 16 votes - 16 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film The Wrestler

  • 7.5/10  Cote de DH.be du film The Wrestler

Avis des internautesdu film The Wrestler

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Publié le 9 mars 2009
Pari risqué que ce film pour Darren Aronofsky, risqué aussi pour Mickey Rourke qui fait une excellente prestation. Le film est cependant creux, s'attarde lourdement sur la violence physique et se cantonne dans une psychologie primaire. Le monde du catch aurait pu être démystifié autrement. Aussi une belle chanson de Bruce Springsteen.

Publié le 4 mars 2009
'The Wrestler' est un film presqu'indéfinissable, d'une ambiguïté incroyable, tellement il joue avec les codes mentaux étatsuniens, et plus précisément encore avec ceux du cinéma hollywoodien, pour ensuite les transformer, presqu'au sens transgenre du terme!... On a là un sujet équivalent à celui de 'Rocky Balboa', avec les thèmes secondaires habituels ("le spectacle avant tout", la déchéance, la mythologie "re-born", le courage, la tenacité du "winner"-né, etc. etc.), mais totalement déshabillés et re-vêtus de pied en cap (à titre de métaphore: la scène de l'achat du cadeau pour la fille de Randy-The-Ram dans la boutique de fringues "vintage", et celle où il donne le cadeau à double-détente, p. ex.). Le film n'est donc pas ce qu'il a l'air d'être. C'est un film-travelo (Randy-The-Ram - le bélier - s'appelle en fait Robin - le petit rouge-gorge, mais aussi un terme pour dire "bite", celle qui est là où on ne s'attendait pas à en trouver une...)! MAIS A L'ENVERS: là où on s'attend à de la guimauve grandiloquente, à de l'héroïsme grandiose, on a une absence totale d'effets, la nudité du vécu, l'émotion la plus juste et sincère dans un contexte notoirement truqué, celui du catch. Le film est comme cela: en un mot paradoxal! Et ce n'est pas du tout un documentaire, mais le meilleur du cinéma, quand il est plus vivant que la vie et plus vrai que la vérité. Avec un Mickey Rourke d'une sobriété exemplaire dans un rôle de "déguisé", et qui n'en rajoute vraiment pas du tout dans le registre de "celui qui a vécu la même chose dans la vraie vie". Il joue tous les aspects du personnage (le guignol en collants, la grand-mère en chignons et demi-lunes, le père manquant, le prétendant d'une strip-teaseuse sur le retour un peu ridicule, l'ouvrier de la supérette) avec la plus grande sincérité, et une authenticité incontestable. Et, entre les images, nous, les spectateurs, nous sommes là aussi à travers les représentations du public assoiffé de sang et de castagne, des voyeurs du bar à putes, des clients indifférents de la supérette. Et le reflet est vraiment très cruel. La moindre des choses, c'est que nous soyons émus jusqu'à l'âme par tous ceux qui en crèvent de nous donner du spectacle... Un tout grand film!

Publié le 23 février 2009
A croire que Mickey a vécu ces années de galère pour jouer ce rôle. Effectivement, à la fois documentaire dramatique et film américain, je reste sans voix devant cette réalisation prenante et juste. Moi aussi je veux bien devenir has been pour faire un retour comme ça !

Publié le 20 février 2009
Splendide interprétation de Mickey Rourcke. Rôle tout en finesse, taillé sur mesure pour le grand acteur-boxeur. Le film est tantôt dur, tantôt tendre, toujours juste. J'ai été très touché par ce film.

Publié le 17 février 2009
La réalisation est prenante et juste. C'est vrai qu'on dirait presque un docu à certains moments et j'estime que c'est un bon choix de réalisation pour ce genre de sujet. Mickey Rourke est excellent. En revanche le jeu de Marisa Tomei est particulièrement irritant et sans nuances. Mention spéciale toutefois à Evan Rachel Wood. J'ai aimé certaines scènes du film (certaines sont véritablement touchantes, d'autres très drôles!), mais dans l'ensemble je le trouve assez classique avec un scénario très plat et très prévisible. Pas à voir absolument.

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