Séraphine

Origines:
  • France
  • Belgique
Genres:
  • Drame
  • Biopic
Public: Tout public
Année de production: 2008
Date de sortie: 22/10/2008
Durée: 2h05
Synopsis : En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite toile peinte sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l’auteur n’est autre que Séraphine. S’instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d’art d’avant-garde et l’humble femme de ménage dont tout le monde se moque...
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    7.3/10 13 votes - 14 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Séraphine

Actualités du film Séraphine

Yolande Moreau et sa poignante "Séraphine" triomphent

Venu décerner le César du meilleur film, Sean Penn a été célébré par les jeunes acteurs d'"Entre les murs" à qui il avait décerné la Palme d'or 2008. "Vous voulez pas être notre président? Parce que nous on est d'accord pour changer !" a lancé l'un d'eux.

Avis des internautesdu film Séraphine

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 16 décembre 2008
j'ai oublié la cote = 9

Publié le 11 décembre 2008
Film émouvant et interprété magistralement par Yolande Moureau dans le rôle Senlis. Combien d'artistes ont vécu dans la misère Le scénario est très bien conçu. A voir !

Publié le 3 décembre 2008
Ce film est pour moi une réussite , pas de misérabilisme mais une émotion fine et juste . Yolande Moreau est une toute grande actrice.

Publié le 10 novembre 2008
Il fallait être audacieux pour exhumer de l’oubli collectif le personnage de Séraphine Louis, dite de Senlis, peintre qui a illustré modestement à son heure, le modernisme naïf. Courant d’art dans lequel elle évoluera en courant d’air. Sa peinture est aussi radicale que sa vie de femme et d’artiste, les deux s’entremêlant, se fusionnant. Et Martin Provost ne s’y trompe pas ! Il a saisi le mystère qui entoure sa personnalité mystique quasi immaculée, quelque peu décalée et profondément attachante. Par petites touches, il retrace son incroyable parcours. Il évoque avec beaucoup d’empathie et d’admiration cette femme de nulle part, bonne à tout faire pour quelques sous, qui dans un état de transe se transforme la nuit en créatrice d’œuvres foisonnantes dont la nature comme être vivant en est le cœur. Les scènes courtes s’enchaînent somptueuses, fragiles et se teintent d’un réalisme saisissant. La lumière et le cadre sont somptueux. Les scènes où Séraphine est placée au cœur de la nature, luxuriante et étonnamment palpable, irradient d’incandescence. On retrouve ici d’ailleurs une certaine filiation avec « Un dimanche à la campagne » de Tavernier. Par contraste hors de ce cadre, la grisaille submerge tout. L’artiste en soit n’existe pas, cet être angélique est poussé par une volonté, qu’elle pense divine, mais qui n’est autre qu’une perception unique et brutale de la beauté. Séraphine, contrainte dans sa vie, se lâche dans son œuvre, seul moyen pour elle de se faire entendre ou respecter. Cette vision brillante surprend, impressionne et vous touche profondément, le dernier plan vous laissant un goût doux amer à l’image des œuvres de l’artiste. Emotion démultipliée également par l’incarnation du peintre par une Yolande Moreau qu’on savait déjà formidable (Quand la mer monte) mais qui ici dépasse le cadre même de la performance, elle est Séraphine, jusqu’au bout des ongles, à la limite de l’absolu. Le film repose sur elle entièrement et c’est aussi dans ce sens qu’il est aussi habité par la grâce et jubilatoire.

Publié le 6 novembre 2008
Voilà un petit bijou de film ! Pudique, intimiste, tout en douceur et violence... L'émotion est au rendez-vous du début à la fin. Une belle performance de Yolande Moreau, dans un parcours de vie injuste, cruel mais éternel...

Partager

Suivez Cinebel