Entre les murs

Réalisateur:
Origine:
  • France
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: Tout public
Année de production: 2008
Date de sortie: 01/10/2008
Durée: 2h08
Synopsis : François est un jeune professeur de français d'une classe de 4ème dans un collège difficile. Il n'hésite pas à affronter Esmeralda, Souleimane, Khoumba et les autres dans de stimulantes joutes verbales, comme si la langue elle-même était un véritable enjeu. Mais l'apprentissage de la démocratie peut parfois comporter de vrais risques
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    7.5/10 18 votes - 18 critiques
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Avis des internautesdu film Entre les murs

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Publié le 21 novembre 2008
Excellent ! Un véritable miroir de notre société tout en sensibilité. On passe de la tension à la drôlerie. Vif, pétillant et toujours captivant.

Publié le 14 novembre 2008
Bon film tourné à huit clos! Une classe suivie pendant toute une année scolaire d'où certaines longueurs dans le scénario mais dans l'ensemble assez plaisant car un jeu relativement juste de tous les acteurs. A voir sans en attendre trop!

Publié le 10 novembre 2008
S’il est à ce jour inopportun d’entrer dans la polémique un peu stérile du « fallait-il attribuer la Palme d’Or à ce film ? », Laurent Cantet peut sans conteste se voir attribuer celle du sujet le plus casse gueule de l’année ! Et contre toute attente, la mienne je l’avoue, son film est non seulement percutant, intelligent et tout sauf rassérénant. Il nous colle avec rationalisme dans l’enceinte de ce collège, au cœur d’une classe, au cœur de la vie. Pas facile d’être prof, moins encore d’être élève. Deux univers en conflits depuis la nuit des temps, mais avec un degré supplémentaire à ce jour, celui de l’incompréhension presque totale. Le langage, le codes, les comportements, la perception même de l’éducatif, tout divise ou presque. C’est une lutte de tous instants de part et d’autre pour communiquer, se comprendre ou se faire respecter. Là où Cantet et Bégaudeau sont malins, c’est qu’ils n’avancent aucun dogme, moins encore de solution pour calmer le jeu. Chacun est épinglé dans ses travers par le biais de scénettes qui s’imbriquent les unes dans les autres pour constituer un constat alarmant d’une société en perte de repère à l’image de François, le prof intègre qui se veut open et qui se prend râteau sur râteau ! Le malaise est palpable à chaque plan, et le parti pris totalement absent. Un film violent intrinsèquement provoquant. Une sorte d’ultime avertissement avant une fracture irrémédiable. Pour en revenir à Cannes, la vraie question à se poser, est pourquoi ce film n’a pas reçu, comme jadis « Elephant », le prix de l’éducation nationale

Publié le 24 octobre 2008
Voilà encore un film basé sur le consensualisme simplificateur triomphant! Certes, on ne s'ennuie pas à la vision du film, les dialogues sont vivants et le contact avec une classe composée d'individualités en devenir, auxquelles on peut espérer communiquer ou même enseigner un savoir ou une philosophie de vie, reste stimulant par essence! MAIS le scénario terriblement superficiel se caractérise par l'esquive systématique d'une véritable approche des problèmes de société dans un contexte prétendûment "difficile": l'usage répandu des stupéfiants chez les élèves, la sexualité (les relations précoces, l'intolérance à l'égard de l'homosexualité - à cet égard, il est symptomatique que le personnage du prof, ou encore d'un autre prof, ou d'un(e) élève, ne soit pas homosexuel(le) déclaré(e) - par exemple, et ce sans même parler des problèmes de prostitution ou de pédophilie), le racisme (ce n'est pas la discussion sur le fait de supporter l'équipe de foot marocaine ou malienne qui peut prétendre traiter du problème...), l'absence d'intégration culturelle, le fanatisme religieux, la difficulté de l'émancipation féminine dans certaines cultures, etc... etc... Par ailleurs, cette absence de confrontation aux véritables problèmes est contrebalancée par la multiplication de problèmes purement conjoncturels, dus à la bêtise (il n'y a pas d'autre mot!) du titulaire de classe (l'auteur du livre dont le film est tiré, qui joue son propre rôle): ses remarques continuellement maladroites sinon provocatrices, son absence de discrétion et de diplomatie, ses bourdes, sans même parler à nouveau de ses insuffisances sur un plan strictement pédagogique. Bref, un film superficiellement attachant, mais nettement insuffisant. Je partage donc tout à fait les avis de cphilreg, indiana, dessin et bevyk. A vous de vous faire votre propre opinion.

Publié le 22 octobre 2008
Bien médiocre film que celui-ci… Approche tout à fait superficielle, pour ne pas dire complètement tronquée, de l’enseignement dans un établissement dit à « problèmes ». Seul point positif, à mon sens, est la réaction des ados à ce monde d’ « adultes » qui les entoure, le regard sympathique porté sur eux, finalement …et pourquoi pas ?…Certaines caricatures sont bien « tapées », bien que beaucoup trop « soft »… Mais c’est ailleurs que le bas blesse, et d’autant plus sournoisement… Je m’interroge sérieusement sur la « personnalité » du monde enseignant telle que portée ainsi à l’écran….En effet, lorsque j’entends un prof de français expliquer l’emploi de l’indicatif imparfait par sa seule opposition au subjonctif, entrer de plein pied dans tous les pièges posés par les élèves(notamment à l’occasion des autoportraits), pour ensuite l’entendre dire que l’Autriche est un tout petit pays qui peut être rayé de la carte mondiale… ! Veuillez m’en excuser, mais je reste « très dubitative »… Quand, lors de son « explication » avec cette élève, qui n’a pas voulu lire un texte en classe, le même prof laisse la porte ouverte et donne ainsi l’occasion de moqueries des copines restées dans le corridor… lorsqu’il emmène un autre dans le bureau du directeur parce que celui-ci l’a «tutoyé »,… Quant à la pertinence à débattre de l’incapacité d’un élève devant deux de ses comparses….J’en passe, et des meilleures….. Je crois que tout enseignant ayant un peu de pratique, comprendra aisément ce que je veux dire…Perplexité donc face à cette pseudo analyse… De plus, cette manie actuelle d’encenser tout film qui fait « semblant » d’aborder des sujets dits sensibles, tels que l’homosexualité, le sort des sans papiers,…Démagogie, parce que rien n’est vraiment dit ici, et c’est dommage…On « plane » dans l’irréalité la plus totale(qui peut croire qu’il suffit de mettre quelques sous dans une enveloppe pour régler le problème de la maman de cet étudiant asiatique)… Par contre, aucune allusion au problème de la drogue, pourtant bien présent(mais ça, c’est nettement moins bien vu !), aucune allusion à l’absence parentale, à la fatigue chronique de certains élèves…. Ici aussi, j’en passe …. Au niveau pratique cinématographique comme telle, mon avis est tout aussi négatif et ce documentaire est juste digne de RTL ou autre chaîne française similaire, gros plans lassants à souhait, caméra tremblotante(à l’épaule ?) pour filmer une classe vide( !)…Non, franchement, le choix de la palme d’or me laisse quelque peu perplexe, surtout lorsque l’on considère que de très bons films figuraient dans la sélection, tels que « Gomorra », « Waltz with Baschir », et encore bien d’autres, mais …rien de démagogique pour ceux-ci…Quelle lacune !…

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