Lovely Bones

Titre original: The Lovely Bones
Origine:
  • États-Unis
Genres:
  • Drame
  • Fantastique
Public: Tout public
Année de production: 2009
Date de sortie: 10/02/2010
Durée: 2h19
Synopsis : L'histoire d'une jeune fille assassinée qui, depuis l'au-delà, observe sa famille sous le choc de sa disparition et surveille son meurtrier, ainsi que la progression de l'enquête...
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    6.8/10 17 votes - 19 critiques
  • 5.0/10  Cote de DH.be du film Lovely Bones

  • 2.5/10  Cote de lalibre.be du film Lovely Bones

Vidéodu film Lovely Bones

Avis des internautesdu film Lovely Bones

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Publié le 10 février 2010
J'ai adoré le roman d'Alice Sebold. Je le pensais impossible à adapter au cinéma. Peter Jackson l'a fait en restant très fidèle à l'esprit du livre et c'est assez réussi. Les images de "l'autre monde", saupoudrées d'effets spéciaux mesurés, sont plutôt belles. Pourtant, au niveau de l'émotion, quelque chose ne passe pas.. Peut-être parce que l'écrit, tel un livre à colorier, obligeait le lecteur à puiser dans son imaginaire pour y apporter ses propres couleurs et qu'au cinéma, le spectateur n'a d'autre choix que d'admirer les images qui défilent sur la toile ? Peut-être parce que la personnalité de Ruth Connors, personnage clé du roman, n'est ici qu'effleurée ? Le film a donc beaucoup de qualités visuelles mais les lecteurs d'Alice Sebold resteront sans doute un peu sur leur faim.

Publié le 10 février 2010
Bravo, Cinécriture, beau commentaire, très lyrique, très personnel, enrichissant le souvenir que l'on garde du film de votre apport personnel, juste et pertinent. J'entendais la critique d'H. Dayez ce matin sur la Première, comme toujours plus centrée sur la forme que sur tout autre chose (et donc superficielle, au sens propre), dénigrer les visions des limbes illustrées par P. Jackson, les taxant de "kitschissimes" ou qqchose d'approchant. Certes, ce n'est pas totalement faux, mais c'est une vision parfaitement en accord avec l'époque dans laquelle la partie "réelle" du film se déroule: 1973. Qui ne se souvient des pochettes de Roger Dean pour Yes et Uriah Heep, d'Hipgnosis pour Pink Floyd, des disques de jazz CTI, de Santana, des posters "psychédéliques" achetés dans les boutiques à Londres, etc. Je me rends d'ailleurs compte que vous et moi avions, comme Susie Salmon, 14 ans en 1973. Un très beau film, émouvant, sans être un chef-d'oeuvre toutefois, magnifiquement interprété par la jeune actrice, Mark Wahlberg, Stanley Tucci et Susan Sarandon, notamment. J'ai aussi pensé à 'Heavenly Creatures', mais, ne l'ayant pas vu, ne peut comparer davantage. En tout cas, P. Jackson parvient magnifiquement à se glisser tout autant dans la psychologie féminine, que dans les pulsions malades d'un tueur périodique...

Publié le 10 février 2010
On l'attendait avec impatience, ou pas… Lovely Bones, le nouveau film de Peter Jackson sort en salle ce mercredi. Fidèle à ses habitudes, le réalisateur néo-zélandais revient une fois de plus avec une adaptation de roman, celle du best-seller d'Alice Sebold, La Nostalgie de l'ange. L'histoire est racontée à travers le personnage principal, Susie Salmon, jeune fille de 14 ans qui a une particularité : celle d'être morte. Tuée par un voisin alors qu'elle revenait de l'école, Susie se retrouve dans l'au-delà, ou plutôt 'l'entre-deux', monde étrange situé entre la terre et le ciel, d'où elle se remémore sa vie tout en observant sa famille sous le choc et son meurtrier resté en liberté. Le rôle de Susie est endossé remarquablement bien par la jeune actrice irlandaise Saorise Ronan qu'on avait eu l'occasion de découvrir il y a deux ans dans Atonement de Joe Wright. Mais on peut cependant regretter la présence trop lourde de la voix off de Susie, un murmure monotone qui finit vite par agacer le spectateur. Malgré la gravité du propos : l'assassinat d'une jeune fille et le chaos qui s'ensuit au sein de la famille meurtrie par la perte d'un enfant, le film de Peter Jackson ne se présente pas tellement comme un drame mais plutôt comme un conte fantastique où la vie dans l'au-delà sert de prétexte au réalisateur pour dépeindre à l'écran un monde imaginaire aux couleurs criardes qu'on croirait parfois tout droit sorti du Seigneur des Anneaux. Pour arriver à ce résultat, Jackson édulcore le propos du livre : il supprime ou passe quasiment sous silence des éléments dérangeants comme le viol de Susie, son démembrement, la découverte d'un de ses coudes, et même la relation adultérine entre la mère et l'inspecteur de police. En retirant les détails macabres que des réalisateurs comme Tim Burton ou Terry Gilliam n'auraient pas eu peur de traiter, Peter Jackson cherche probablement à faire une oeuvre qui s'adresse à tout le monde (pour ne pas dire un film 'grand public'), mais malheureusement le résultat est un film qui ne convient bien ni aux enfants, ni aux adultes… Alors que dans les oeuvres précédentes du réalisateur, les effets spéciaux étaient au service de l’histoire, par exemple dans l’excellent Heavenly Creatures où Jackson représente remarquablement à l’écran le monde imaginaire dans lequel fuient les deux jeunes héroïnes, dans Lovely Bones, les nombreux effets spéciaux nuisent au récit et perdent le spectateur. Peter Jackson semble hésiter sans cesse entre les genres, entrecoupant le drame familial de longues envolées oniriques, parfois même psychédéliques, passant par la comédie grâce au rôle très caricatural de la grand-mère (confié à Susan Sarandon), et par le thriller dans les scènes impliquant le tueur interprété par Stanley Tucci, qui en un regard réussit à installer la tension. Pour les fans de Peter Jackson, soulignons quand même la qualité de la première partie du film qui captive le spectateur, même si ensuite arrivent les longueurs et l'ennui qui s'ensuit. Mais si vous avez aimé la trilogie du Seigneur des Anneaux ou King Kong, vous trouverez certainement intéressant de voir Lovely Bones, qui porte la touche particulière de son réalisateur.

Publié le 10 février 2010
Ah oui, j'oubliais: excellente BOF de Brian Eno, qui débutais justement en créature céleste et emplumée en 1972-1973 chez Roxy Music (Aaahhh, la musique et les pochettes de Roxy Music!...) pour devenir ensuite un artiste contemporain séminal et radicalement supra-terrestre!!! Décidément, ce Peter Jackson ne m'est pas étranger.

Publié le 10 février 2010
Tutututut, pekka: épisodique, et pas "périodique"... Ce n'est pas parce qu'il tenait un "journal" de ses exploits qu'il fallait en faire un mensuel, de ce tueur!... @ scarface: tout à fait, il y a une part de qqchose de poétique qui ne parvient pas totalement à notre coeur (et je n'ai pas lu le livre d'A. Sebold)... Pourtant, cinécriture, elle, a perçu que la jeune Susie préfère échanger ce terrestre baiser avec son bel ami, que de laisser Ruth dénoncer son tueur, et faire ainsi justice. Quelle belle et émouvante leçon de vie à travers la mort...

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