Import Export

Origine:
  • Autriche
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 05/03/2008
Durée: 2h15
Synopsis : Un hiver gris et froid. On grelotte. À l’Est comme à l’Ouest. En Autriche comme en Ukraine. Dans ces deux mondes différents, qui pourtant se ressemblent de plus en plus. Deux histoires qui n’ont apparemment rien en commun vont se dérouler dans cette atmosphère. Une histoire d’importation de l’Ukraine vers l’Autriche, une autre d’exportation de l’Autriche vers l’Ukraine.

La première est l’histoire d’Olga, une jeune infirmière ukrainienne, mère d’un enfant. Elle veut vivre enfin, quitter sa ville, son pays. C’est pourquoi elle part en Autriche. Là bas, à l’étranger, en Occident, elle trouve un emploi... pour le perdre bientôt. Elle est d’abord aide ménagère dans une villa cossue, puis femme de ménage dans un service de gériatrie.

La seconde est l’histoire de Paul, un jeune Autrichien. Après une période de chômage, il trouve enfin un emploi de vigile... mais le perd rapidement. Afin de sortir du cercle vicieux de l’agence pour l’emploi et des dettes qui se multiplient, il part en Ukraine avec son beau-père pour y installer des machines à sous.

Olga et Paul. Tous deux sont en quête de travail, d’un nouveau départ dans la vie. Olga l’Ukrainienne vient d’un pays où la pauvreté est une réalité quotidienne. Pour Paul, l’Autrichien, le chômage ne signifie certes pas avoir faim, mais se sentir superflu, inutile. Tous deux vont lutter, à l’Est et l’Ouest, pour donner un sens à leur vie. Chacun va connaître un pays étranger — et ses abîmes...
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  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Import Export

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Avis des internautesdu film Import Export

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Publié le 13 août 2008
Réalisateur autrichien, Ulrich Seidl réalise une série de courts métrages dans les années 80. Il passe ensuite au long métrage documentaire dont Animal Love (1996) et Models (1999) avant de réaliser sa première fiction Dog Days en 2001. Faisant suite à Dog Days, qui avait défraillé la chronique par son réalisme cru et sans concession, Import Export propose une approche similaire, sur la pauvreté et la solitude de l'être humain. Avec ce second long métrage de fiction, Ulrich Seidl sort de l'ombre ces oubliés de notre société, assoiffée de rentabilité maximum et délaissant les moins productifs. Dans une ambiance presque mortuaire, la caméra de l'Autrichien montre sans détournement l'humain dans son côté le plus sombre : égoïsme, mépris, solitude, pauvreté et abus de pouvoir. De telle sorte que nombreuses scènes dérangent tant par son propos que par son réalisme quasi documentaire. Ici, le corps humain ne représente plus qu'un objet de consommation, à jeter sans remord après emploi. Âmes sensibles abstenez-vous ! Au travers de son film déprimant et moralisateur, Ulrich Seidl secoue les consciences. Malgré une évidente banalisation de ces misères dans notre quotidien, Import Export ne peut laisser personne indifférent. Et c'est là que le film frappe juste et fort, à lutter contre une indifférence naissante de cette misère qui grandit chaque jour et qui nous émeut de moins en moins. Á Retenir : une brosse à dents pour renard empaillé, de la Stella Artois en Ukraine, un beau-père lamentable, une webcam racoleuse et un agent de sécurité pas très efficace.

Publié le 17 mars 2008
Petites contes ordinaires de la pauvreté, de la frustration sexuelle, et d'autres médiocrités humaines. Avec la froideur totale d'un documentaire clinique, "Import export" plonge dans les soutes de l'Europe post-1989, et rapporte une vision à la fois extraordinaire et insoutenable. On tombe sans arrêt plus bas, sans croire que c'était possible. Tout à fait étonnant dans un genre très particulier.
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