Synopsis : La double signification du mot "mineurs" en français - les jeunes au dessous de la majorité et les travailleurs de la mine- a inspiré une histoire sur l'émigration italienne vers le Limbourg vue principalement à travers le regard des enfants et réalisée après une étude socio-anthropologique. Quatre enfants, presque adolescents, vivent en 1961 dans la région de la Basilicata : Armando et Egidio issus d'une famille populaire, Mario fils d'un médecin et Vito fils de Giovanni, un sculpteur mécréant et restaurateur d'objets religieux. Le maître de l'école était un "bon maître" qui éduquait à la conscience éthique, introduisant entre autre le poème "Le monete rosse" du savant et poète Leonardo Sinisgalli, un poème qui plait aux enfants puisque il parle de jeux. Dans la vie du village la Belgique est omniprésente par le biais des émigrés italiens qui maintiennent le contact en téléphonant et qui parlent de maladies professionnelles telles que la silicose. Armando et Egidio prennent le train pour la Belgique. Accompagné par sa maman Vitinia, Armando rejoint ses frères et son père qui depuis deux ans travaillent dans les mines, tandis que Egidio part avec son père tailleur, Rocco, sa maman Amelia et sa sœur Ilaria. Mais les deux familles emportent aussi un crucifix et une Madonne conçus par Giovanni, le père de Vito, pour les processions italiennes en Belgique. Les premiers contacts avec la communauté flamande s'avèrent naturellement difficiles aussi bien pour les adultes que pour les enfants. Parmi les adultes, c'est surtout le rôle des femmes qui sera déterminant pour surmonter certains obstacles. Quant aux enfants, une institutrice éclairée sera capable de vaincre les résistances initiales, qui seront définitivement surmontées par les " jeux de courage " des descentes casse-cou des " terrils ", les collines de charbon du Limbourg. Enfin, Armando se fera conduire par son père dans les mines à plus de 1000 mètres de profondeur : l'acte final d'initiation au courage.