Naissance des Pieuvres

Origine:
  • France
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 15/08/2007
Durée: 1h25
Synopsis : L’été quand on a 15 ans. Rien à faire si ce n’est regarder le plafond. Elles sont trois : Marie, Anne, Floriane. Dans le secret des vestiaires leurs destins se croisent et le désir surgit. Si les premières fois sont inoubliables c'est parce qu'elles n'ont pas de lois.
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    4.2/10 8 votes - 8 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Naissance des Pieuvres

Avis des internautesdu film Naissance des Pieuvres

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Publié le 23 octobre 2007
Elève à La Femis dans la section scénario, Céline Sciamma a écrit Naissance des Pieuvres pour son projet de fin d’études. Conseillé par Xavier Beauvois, réalisateur et membre du jury de l’examen final, elle le portera sur grand écran moins d’une année plus tard. A l'âge naissant de l'adolescence, on se découvre et on ressent de nouvelles envies, comme une recherche de nouveaux plaisirs. Le film de Céline Sciamma se place dans cette période charnière entre l'enfance et le monde des adultes. Pour rentrer pleinement dans ce milieu en manque de repère, les enfants et les adultes sont quasiment absents à l'écran. Dans ce contexte, Naissance des Pieuvres maîtrise parfaitement son sujet en se focalisant sur ces trois adolescentes et leur cercle d'amis. Le contexte de la nage synchronisée donne une ampleur supplémentaire entre ragots de vestiaire, pudeur, rencontres à la douche et jalousie entre filles. Peu à peu les relations s'entre-mêlent comme les tentacules de la pieuvre adolescente. Ce premier film de Céline Sciamma propose deux visages : la maîtrise de l'écriture, le sujet clairement délimité et la direction des jeunes actrices séduisent tandis la mise en scène, le rythme linfatique et le manque d'audace derrière la caméra ennuient profondément. Cependant, il n'est pas certain que scénario aussi complexe aurait été mieux traité par un réalisateur plus expérimenté. Naissance des Pieuvres laisse de nombreux regrets tant les qualités sont indéniables. Á Retenir : un vol de bracelet très buccal, un crachat joliment envoyé, un jardin décoré de soie, un doigt libérateur et un parking plutôt lugubre.

Publié le 30 août 2007
Moi je suis plutôt abasourdie de voir cette espèce de film d'auteur prétentieux recevoir tant de bonnes notes. Ce film impersonnelle n'a rien du film d'auteur mais plutôt du film scolaire qui aurait envie de ressembler au terme stupide de film d'auteur. Ce film est tout simplement inutile et inconsistant. on s'ennuie tout le temps a part quand il y a de la musique.Sur ce coup ParaOne est très fort mais bon ce n'est pas ça qui fait un film. Qu'on aime les films lents ou non n'est pas la question ici. ce film ennuie et rien de plus.

Publié le 29 août 2007
Pour les gens qui mettent une cote de 1/10 à ce film, je dirai juste: quand on n'est pas prêt pour voir un film d'auteur, on n'y va pas. Film magnifique, captivant du début à la fin, tendre et dur à la fois. Des images magnifiques et des actrices exceptionnelles. ça vaut vraiment la peine !

Publié le 28 août 2007
Rien n'est pire à découvrir que l'esprit d'une jeune fille (Alfred de Musset). S'il était encore de ce monde, le poète aurait trouvé une magnifique confirmation de ce diagnostic dans "Naissance des pieuvres". Si vous aimez à la folie les spectacles de danse faits par les filles dans les piscines, vous serez comblé. Dans toute autre hypothèse contraire, allez plutôt voir "Ratatouille". De manière très lucide, une protagoniste lance à un moment qu'on ne se rend pas compte à quel point beaucoup de gens contemplent le plafond. On le contemple en effet souvent en visionnant ce film... tellement, d'ailleurs que pour ma part j'en suis sorti. Dommage pour certaines jeunes actrices qui auraient mérité mieux que cette montagne de nombrillisme - à tous les sens du terme.

Publié le 27 août 2007
Attention film trompe l’œil ! Sous des allures de chronique doucereuse sur l’éveil du désir adolescent, se cache une démonstration indigente du sujet. La réalisatrice prend parti de nous montrer trois jeunes filles qui gravitent dans le milieu très fermé (ouah !!! la métaphore !!!) de la natation synchronisée. Aucun adulte à l’écran (ou presque), elle veut démontrer l’intériorité et la complexité de cette période difficile. Se succèdent des scènes d’une platitude irritante où les dialogues sont peu diserts et d’une navrante banalité. Pour agrémenter le tout, Céline Sciamma se fait plaisir en ajoutant des scènes bien léchées, véritable exercice de style d’école, jouant des perspectives, filmant sous l’eau, usant et abusant de champs et de contrechamps… Ouah quel talent ! Même les jeunes actrices, qui essaient de faire pourtant le maximum, n’arrivent jamais à provoquer l’empathie, ce qui est un comble. Là où l’on se devait d’être touché par la grâce, on nous sert un film surfait et creux dont l’ennui qu’il provoque n’a d’égal que les hésitations de sa réalisatrice sur ses intentions.

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