Survivre avec les loups

Origines:
  • France
  • Belgique
  • Allemagne
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 21/11/2007
Synopsis : 1941. Misha a 8 ans quand ses parents sont emmenés par la Gestapo puis déportés. La famille qui la cache étant sur le point de la livrer aux Nazis, la petite fille décide de fuir: "vers l'est", là où, lui a-t-on dit, ses parents ont été emmenés. Traversant la Belgique, l'Allemagne, la Pologne, endurant le froid et la faim, Misha marche inlassablement. Sur son chemin, seuls les loups lui offrent une compagnie réconfortante. Elle adopte leurs comportements et se fait accepter par la meute. Durant ces quatre saisons d’errance à travers une Europe à feu et à sang, Misha découvre la violence des hommes et l’humanité des bêtes. Au terme de son périple, elle retrouve le monde de ses semblables. Parvenir à y vivre sera une nouvelle épreuve...
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    7.4/10 13 votes - 14 critiques
  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film Survivre avec les loups

  • 7.5/10  Cote de DH.be du film Survivre avec les loups

Avis des internautesdu film Survivre avec les loups

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Publié le 22 janvier 2008
Vera Belmont, peut revendiquer sa carte de productrice plus que celle de réalisatrice. En finançant « L’enfance nue », « Souvenirs d’en France », « la guerre du feu » ou « Farinelli », elle a offert de belles heures à notre cinéma. Lorsqu’elle se pose derrière la caméra, on reste perplexe… « Rouge baiser » ou « Marquise » faisant plutôt sourire que provoquer un réel intérêt. On avait donc à craindre, qu’en adaptant cette histoire vraie elle se laisse submerger par un académisme trop courant qui frappe les films traitant de cette période. « Le secret » de Miller en étant un exemple. Et le début du film ne vient pas nous rassurer. La guerre, la famille juive qui se cache, les bons, les méchants… On se croirait dans un mauvais Lelouch. Et puis, tout bascule. La complicité naissante entre la jeune Misha et le vieux bougon de Jean, change la donne. De ce moment là, on commence à s’intéresser à l’histoire qui va crescendo jusqu’au périple de la petite fille, qui occupe la majeure partie de film. Belmont y apporte une belle affectivité. Rigoureuse sur la temporalité du sujet, elle assure un découpage cohérent et filme avec une belle retenue. Les images sont superbes, ponctuées par une illustration musicale d’Emilie Simon intense. L’interprétation est aussi sans faille. On pourrait y reprocher le côté appuyé de la solitude de Misha qui bien que seule, parle un peu trop. Mais globalement, le film est séduisant et très souvent touchant.

Publié le 20 décembre 2007
J'avais choisis le film par hasard. Quant je vais au cinéma, je regarde souvent 2 films pour rentabiliser le déplacement. Ce jour là, ce fût une journée TRES particulière !!! Le second film prévu m'a énormément déçus. 5 mois d'attente pour voir un navet^^' Mais ce film, je n'attend plus qu'une chose de lui, qu'il sorte en DVD pour me ruer dessus :p Comme dit précédemment, ne vous attendez certainement pas à un film à l'américaine. J’entends par là, un film où l'ont compte principalement sur les effets spéciaux. Nan, survivre avec les loups, est un chef d'oeuvre qui vous plongeras dans une histoire simple mais pourtant si réelle. J'ai longtemps cherché le film parfait, aujourd'hui, ce fût le cas !!! C'est une note barbare que la presse ou certains utilisateurs donnent !!! On s'en fou que l'histoire soit imaginaire ou belle et bien réelle. On s'en fou que les nazi soit seulement au second plan !!! Le réalisateur a fait un exploit cette fois. Pourquoi ? - Le film incarne une petite fille simple comme beaucoup d’enfant. Une petite fille comme il devait y en avoir beaucoup à cette période, qu’elle soit juive ou pas. - Une histoire dans le détail précis. Rien n’est mis à l’écart dans ce film. On explique bien toute la péripétie de cette petite dans le moindre petit détail. Les moyens surnaturels pour ce nourrir. Les désagréments d’un tel voyage. Rien n’a été oublié, l’un des plus gros points fort de ce film !!! - Un environnement particulièrement saisissant. Je dois avouer que j’ai vus dans ce film l’espace « Belgique » que l’ont connais bien chez nous. - Des sentiments variés et saisissants. Je me rappelle le moment des coups de feu. Un simple bruit dans l’ombre mais qui résume bien l’action. Pourquoi montrer l’horreur et priver un « certain » public ? On a de tout. Tristesse, et j’avoue que j’ai faillis verser une larme. Désespoir. Haine et colère. Un grain d’humour sans trop en faire. De la compassion sans pour autant ressentir de la pitié contrairement à certains films. Mais avant tout, ont se plonge carrément à la place de la petite Misha pour vivre l’histoire à travers elle ... - Un nazi présent mais pas pertinent. La guerre n’affectait pas que les nazis. Dans tous les films que j’ai pu voir, ceux qui étaient en valeurs étaient soit nazis, soit allié. Ici, c’est celui qui souffre qui écoute. Cette fois ci, vous ne verrez pas la guerre sous les yeux d’un combattant mais bien sous ceux des victimes qui, je le rappelle, sont bien plus importante à nos yeux. - Un rappel alors à ce que signifie le mot « famille ». Celle-ci compte plus à nos yeux que tout le reste. Le film, survivre avec les loups, le montre parfaitement. Pour cette petite, retrouver les deux personnes les plus chères à ces yeux compte plus que tout le reste, que sa propre vie. Peut être, avec le temps, avons-nous oublié tout ces détails ? Pour terminer, ce film ne nous montre pas le passé, mais bel et bien le présent. Qui a-t-il comme différence entre ce moment, 1943, et aujourd’hui ? Juste la dictature qui a changé de rôle. Avant, nous redoutions les nazis prêts à tout pour ne pas en entendre parler. Prêt à repousser le désespoir d’un enfant ou d’un être tout simplement pour notre survie. De nos jours, nous repoussons les gens pour notre propre bien être. Pour moi, rien n’a réellement changé et ce film permet simplement et efficacement d’ouvrir les yeux, à la fois sur le passé tout comme sur l’instant présent ;) Je remercie donc tout ceux qui ont contribué à ce film pour ces quelques heures de pur plaisir. (Le film)

Publié le 11 décembre 2007
Un excellent film par le jeu de la toute jeune actrice Mathilde et l'éclairage qu'il apporte sur une époque très difficile pour tous et pas si lointaine que çà !! A recommander pour ceux qui attendent autre chose d'un film que de rire un bon coup !

Publié le 9 décembre 2007
Ca faisait longtemps que je n'avais pas vu un film d'une telle profondeur sur le comportement des Hommes. Un film qui nous fait découvrir Misha, 8 ans, qui se retrouve propulsée dans la dure réalité de la seconde guerre mondiale. Elle découvre l'extrême bestialité des hommes et l'humanité des bêtes. Jamais la phrase "l'Homme est un loup pour l'Homme" n'a été aussi vraie. Certes, ce film n'est pas un film hoolywoodien à gros budget aux myriades d'effet spéciaux, mais il vaut vraiment le coup d'être vu. ll me fait penser au film "La vie des autres" par le côté absurde des dictatures. Une musique entraînante et des acteurs remarquables. A voir.

Publié le 2 décembre 2007
Le trajet de cette petiotte (Misha) à travers la guerre et la forêt à la recherche éperdue de ses parents rafflés par les allemands m'a paru... long; c'est dire, je pensais qu'il faisait deux heures trente (<2h en réalité). A la différence de mychip qui a adoré, ce film m'a même énervé. Tout ça pour ça! J'ai vu Monsieur Batignole (pas un grand film) l'autre jour et le discours sur l'intolérance et l'absurdité du nazisme qui résonne après le film m'est apparu plus pertinent et mieux amené. Mais reprenons, tout d'abord le fait de prendre une "histoire vraie", aussi incroyable soit-elle, ne suffit pas à faire un grand scénario et à fortiori un grand film. On suit systématiquement notre petite héroine à travers son périple, durant lequel elle rencontre nos amis les loups. Et là, plutôt que de faire confiance au cinéma qui permet notamment de se soustraire à la parole ("un homme parmis les loups"), ici, chaque action des loups ou de la gosse est ponctué d'un commentaire de la petite, complètement redondant avec l'action elle même. C'est la bonne recette pour rendre un propos chiant. Les scènes de promenade se succèdent, mais sans changer (physiquement si) le personnage de Misha ou alors abruptement, ce qui me semble une des causes de cette longueur, j'ai décroché. De surcroit, le jeu de la jeune actrice ne m'a pas fait vibrer (le petit dans Batignole lui il est nickel). Guy Bedos (ah "le pistonné") et son épouse (Michele Bernier) apportent quant à eux un peu de fraicheur (dans leur jeu) a ce film pesant. Bref on peut bien s'inspirer d'une histoire mais il faut en faire quelque chose d'autre, une oeuvre cinématographique!

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