La Fille coupée en deux

Origine:
  • France
Genre:
  • Thriller
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 05/09/2007
Durée: 1h54
Synopsis : Une jeune femme qui veut réussir dans la vie et dont le rayonnement séduit ceux qui l'entourent, s'éprend d'un écrivain prestigieux et pervers, et épouse un jeune milliardaire déséquillibré.
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    4.9/10 10 votes - 10 critiques
  • 7.5/10  Cote de DH.be du film La Fille coupée en deux

  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film La Fille coupée en deux

Avis des internautesdu film La Fille coupée en deux

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Publié le 9 septembre 2007
Il est inutile, à l'heure actuelle, de présenter ce grand Monsieur du cinéma hexagonal qu'est Claude Chabrol. Depuis quelques années, le "Woody Allen Français" en raison de ses tournages incessants, a perdu de sa verve en signant des films qui se ressemblent tous et qui perdent de leur intérêt et LA FILLE COUPEE EN DEUX ne déroge malheureusement pas à cette règle. Le cinéaste n'arrive déjà pas à insuffler un minimum de rythme à son nouveau long-métrage, l'intrigue a beaucoup de mal à démarrer et on ne croit vraiment pas à cette histoire de jolie jeune fille assoiffée d'amour dont l'adultère, la jalousie et le manque de confiance sont les principaux défauts. Chabrol utilise une fois de plus le thème de la lutte entre le bien et le mal dans la bourgeoisie et n'arrive pas à l'exploiter, ni à le développer au maximum, handicapé par une mise en scène d'une platitude exaspérante et d'un scénario sans grande intelligence, écrit avec les pieds et qui contient des dialogues beaucoup trop mielleux pour que le spectateur y trouve un minimum d'intérêt. C'est dans le formidable trio d'acteurs que le public et le cinéphile averti trouvera son compte. La sublime et rayonnante Ludivine Sagnier se montre extrêmement convaincante en jeune femme amoureuse et profiteuse, dont le manque de sentiments et la mentalité d'arriviste font d'elle une femme bien évidemment honteuse et méchante, mais parfois touchante et dotée d'une grâce naturelle qui ne peut rendre les hommes indifférents. François Berléand, bien que surjouant à plusieurs reprises, est excellent en richissime écrivain client des maisons closes et obsédé sexuel, profitant du jeune âge et de l'innocence de sa partenaire pour la trahir. Benoît Magimel irradie également l'écran en fils à papa désiquilibré dont la folie meurtrière trahira la confiance de l'amour de sa vie, une femme qu'il aimait vraiment et dont il n'a jamais réellement profité. En dehors de cela, ce film sonne le glas pour Chabrol, cinéaste dont le manque d'inspiration évident ne rend plus du tout intéressant.

Publié le 9 septembre 2007
Les émois bourgeois ne sont pas un thème nouveau chez Chabrol. On ne peut pas dire qu'il le renouvelle ici. L'intrigue est comme le Rhône, un fleuve long, tranquille et lent - et prévisible. A l'exception de celui interprété par Sagnier, aucun personnage ne surprend. La fin se perd dans les sables. La réalisation semblerait en pilotage automatique, si les acteurs n'étaient pas aussi éblouissants. Sagnier, Magimel, Berléand, et tous les autres d'ailleurs. Mais le reste n'est pas à la hauteur, hélas.

Publié le 9 septembre 2007
Chabrol nous livre un film sérieux, de qualité, le tout joué par des acteurs de haut vol! je conseille

Publié le 6 septembre 2007
Un bon Chabrol, un magistral Berléand, une excellente et ravissante Sagnier! :-) C’est sympa aussi de revoir Matilda May dans un rôle qui lui va bien… Mais on voit qu’il y a longtemps qu’elle n’a plus jouée! Il y a peut-être un peu de longueur mais ça passe bien et ça donne encore plus d’atmosphère au film. A mon avis les cinéphiles apprecieront.

Publié le 19 août 2007
Chabrol aime griffer de sa patte ironique et goguenarde la bourgeoisie provinciale, genre dans lequel il excelle avec plus ou moins de bonheur depuis presque quarante ans. Décrire de sombres drames, ou faux semblants et cynisme servent à merveille le jeu de dupes. Le plus remarquable est que sa vision évolue en même temps que les mœurs et ses films se renouvellent par là même. A l’image du petite dernier où le réalisateur choisit cette fois-ci, d’évoquer le destin de Gabrielle Deneige, jeune fille branchée dont la candeur rafraîchissante n’a d’égal que son ambition. Elle va croiser deux hommes diamétralement opposés (âge, comportement, échelle sociale) et tomber avec eux dans un panier de crabes aussi féroces qu’avariés. Comme toujours chez Chabrol, les bons mots fusent et amusent. Ils agacent aussi surtout sur la première partie la moins bonne (avec la fin), surjouée (Berléand/May) et un peu trop passéiste sur la description des mentalités pour vraiment y croire. Mais heureusement, le duo Sagnier / Magimel opère, et ils effacent de leurs prestation ces imperfections. Sagnier qui n’a jamais été aussi radieuse, elle touche par une provocante innocence. Magimel compose ici un extraordinaire fils de famille totalement névrosé. Si « La fille coupée en deux » n’est pas un très grand Chabrol (jovial, incisif, subversif) il n’en demeure pas moins l’un des meilleurs.

Partager

Suivez Cinebel