Les Faussaires
Titre original: Die Fälscher (The Counterfeiter)
Réalisateur:
Origine:
- Autriche
Genres:
- Drame
- Crime
- Guerre
Public:
Année de production: 2007
Date de sortie:
19/12/2007
Durée: 1h38
Synopsis :
Berlin, 1936. Sorowitsch est le roi des faussaires. Dans son univers de malfaiteurs, de gigolos et de filles faciles, la vie est un jeu et il imprime lui-même l’argent nécessaire à la mise.
Mais un jour on le trahit, il est arrêté par le commissaire Herzog et interné dans le camp de concentration de Mauthausen. Là, il s’agit de sauver sa peau à tout prix. Transféré à Sachsenhausen en 1944, Sorowitsch craint le pire. La vie lui réserve toutefois une dernière chance : à son arrivée au camp de concentration, il est accueilli par le commissaire Herzog, qui dirige ici une opération secrète. Avec le soutien d’experts triés sur le volet, Sorowitsch est désormais chargé d’imprimer à grande échelle des devises étrangères. L’économie de l’ennemi est censée être affaiblie par cette action. A cet effet, Herzog a installé les spécialistes dans une cage dorée. Les baraques où ils vivent sont de «première classe», tout est propre, les lits sont confortables, il y a suffisamment à manger et de véritables toilettes, et des festivités sont même prévues de temps en temps. Dès le début, une chose est pourtant claire : si leur travail n’est pas couronné de succès, les faux-monnayeurs seront exécutés... Ils sont maintenant confrontés à un insupportable conflit de conscience...
Mais un jour on le trahit, il est arrêté par le commissaire Herzog et interné dans le camp de concentration de Mauthausen. Là, il s’agit de sauver sa peau à tout prix. Transféré à Sachsenhausen en 1944, Sorowitsch craint le pire. La vie lui réserve toutefois une dernière chance : à son arrivée au camp de concentration, il est accueilli par le commissaire Herzog, qui dirige ici une opération secrète. Avec le soutien d’experts triés sur le volet, Sorowitsch est désormais chargé d’imprimer à grande échelle des devises étrangères. L’économie de l’ennemi est censée être affaiblie par cette action. A cet effet, Herzog a installé les spécialistes dans une cage dorée. Les baraques où ils vivent sont de «première classe», tout est propre, les lits sont confortables, il y a suffisamment à manger et de véritables toilettes, et des festivités sont même prévues de temps en temps. Dès le début, une chose est pourtant claire : si leur travail n’est pas couronné de succès, les faux-monnayeurs seront exécutés... Ils sont maintenant confrontés à un insupportable conflit de conscience...
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2.5/10 Cote de du film Les Faussaires
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10.0/10 Cote de du film Les Faussaires
Avis des internautesdu film Les Faussaires
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Publié le 7 février 2008
éluder de parler de la shoa pour raconter la survie qui fut l'exception plutôt que l'extermination qui fut la règle, est un art bien hasardeux et ambigu. tiré du livre d'Adolf Burger, l'atelier du diable, le film raconte le rôle de salomon sorowitsch (smolianoff de son vrai nom) dans le cadre de l'opération de fabrication de fausses monnaies anglaise et américaine pour déstabiliser les économies alliées. la platitude des héros est peu de chose à côté et étouffe l'ambiguïté morale de ce pacte, dont le choix n'est peut-être pas innocent, entre un officier nazi (pâlot) et un faussaire juif (de génie).
Publié le 28 décembre 2007
Le contraste des commentaires de "la LB" et "la DH" annonçait déjà un film difficile à appréhender. Sa vision le confirme. L'intention des auteurs est certainement très méritoire. La vision des camps de concentration est simple, glauque et efficace (la musique, de façon révélatrice, est presque inexistante). Les acteurs sont crédibles, à commencer par Markovics. La reconstitution historique est convaincante, tout comme le film dans son ensemble. Toutefois, il subsiste quelques petites faiblesses. Le personnage de Sorowitsch est esquissé de manière floue, sans qu'on comprenne bien ses antécédents. Ses ambiguïtés morales sont vaguement suggérées. De façon paradoxale, le personnage le plus en relief apparaît finalement être un gradé SS). La photographie, de plus, reste fort classique, sans grands efforts. "Die fälscher" reste néanmoins un film à voir.
- 1
hejonin