Une grosse déception pour moi.. Du vu et du revu, rien de neuf.. On se demande meme pourquoi ca continue de s'apeller Taxi étant donné qu'on le voit 2 fois 3 secondes dans le film mais bon..

On sent tout de suite la patte de Louc Besson. Toujours égal à lui-même. Je ne suis pas élitiste et un bon petit divertissement de temps en temps sans réfléchir ça fait du bien. Mais là, j'ai quand même pas pu m'empêcher de réfléchir à ce que je foutais là. La palme revient quand même à notre l'embrouille national, qui avec Michel Dardenne, porte bien au delà de nos frontière la honte de notre pays.

“Et trop puissant, y paraît qu’y a les cons de Dikkenek, t’sais le film belge trop con avec le truc sur les fricadelles et le gars qu’imite Benoit Poelvoorde” A priori, cela commence mal. Pas que je rechigne à aller au cinoche pour voir de cinéma de beauf, non, non, le cinéma de beauf comme catalogué, j’aime bien. Donnez-moi des bagnoles et de la gonzesse à place d’un scénar, ça m'pose pas de problèmes. “Non tu peux pas dire çà, c’est prétentieux de dire que c’est du cinéma de beauf, sous prétexte que c’est Besson, c’est de la merde, franch’ment c’est réducteur…” Voilà, c’est là que ça commençait mal. J’ai rien contre Besson, voilà un gars qui a une idée de cinéma assez fendard : du gros son, des cascades, de la baston, de la top model un peu conne et …des blagues à deux balles. C’est là que ça coince, les blagues à deux balles ; Besson est pas comique. Autant le “Transporteur”, “Danny the dog” et “Kiss of the dragon” sont certes des séries B lorgnant vers le pire de ce qui se fait en mieux ailleurs, mais ça reste matable accompagné d’une pizza, d’un pack de six et de beaucoup de beuh, autant quand Besson se lance dans le comique ; voir le “Transporteur 2”, “Wasabi” et maintenant “Taxi 4”, c’est pénible. “Wouais l’aut’ quand tu vas voir “Taxi” c’est pas que pour la vanne... c’est aussi pas que y’ a de la poursuite… “Sauf que non.” Y’a pas de poursuites, de cascades, de baston, ni de top model un peu conne. Oublions d’emblé la présence d’Emma Sjöberg(1) qui à l’heure où l’on parle, finalise chirurgicalement la dernière étape de sa transformation en homme. Passons donc directement aux “poursuites, cascades, et bastons”. Le principe d’un “film de Bagnole”, c’est donc la bagnole, mais si l’on veut être précis la bagnole en action. Or dans “Taxi 4”, la Peugeot407 – avis aux amateurs de tunning-petit joueur (faudrait un jour qu’on m’explique l’intérêt de tunner une Peugeot®, autant un vrai “lowrider” au look latino, je peux comprendre même en tant que piéton, mais une Peugeot®) – ben, elle fait à moitié son boulot de taxi ; et ainsi, le taxi, il attend comme nous qu’il se passe quelque chose. Il attend devant la banque, attend devant la villa du grand méchant ; elle attend que l’acteur aient fini de manger une glace, et le Taxi c'est pas “La Coccinelle”, ben quand Nacery est en taule, le Taxi, il est à l'arrêt. Et si vous espériez qu’elle arrive dans un grand bond de joie sur la pelouse du stade vélodrome, sachez que l’affiche du film est trompeuse. Le taxi nous pond un petit dérapage contrôlé comme on en voit 20, le samedi après midi sur le parking du Carrefour® et puis c'est tout. “Wouais l’aut’, y’a quand même les mecs de “Dikkenek”, trop cons les mecs, qui font comme dans “Scarface”, que moi ça m’parle “Scarface” que le gars il a des cou…” Donc, il y a la nouvelle génération provocet comique du cinéma belge*. Honneur au plus petit, Jean-Luc Couchard**, qui après nous avoir fait le Poelvoorde avec un sens du mimétisme extraordinaire, nous singe 50 ans de comique français en 50 minutes, passant de Poelvoorde qu’il a bien rentabilisé à Louis de Funès par Christian Clavier, période l’“Avare” ; accompagné de François Damiens qui certes ne se renouvelle pas mais reste toujours drôle (… mais pas autant que dans OSS117 où il arrivait à être à la limite de flippant). Taxi, donc sombre dans le grand n’importe quoi, comme si les problèmes logistique tels que la présence plus qu’aléatoire de Naseri, l’absence totale de Marion Cotillard(2) partie jouer une version féminine de “Ray” intitulé “La môme” et une équipe Julienne se contentant du minimum syndical n’ont pu être sauvé par un montage réduit à 1h30 et qui pourtant semble long… mais long tant il ne s’y passe rien, seulement un taxi qui attend. Pour la pizza, le pack de 6 et beaucoup de beuh, je recommanderai donc Le “Transporteur” ou “Fast and Furious – Tokyo Drift”

Desolé Dirtyaudience, Balzac et surtout Goulaf mais il est clair que ce film n'est pas réservé aux "vieux coincé" qui n'ont aucun sens de l'autodérision. C'est sur qu'il ne faut pas s'attendre à un grand film digne de ce nom mais plutot un moment agréable à passer entre copain. Le commissaire Gibert est au sommet de son art et nos 2 acteurs belges sont tt aussi bon. C'est en aucun cas un foutage de gueule de "belge" mais plutot un clin d'oeil de Besson à l'humour belge comme Francois l'embrouille le fait si bien dans ses caméras cachées. Cependant je suis d'accord sur la durée du film. On à l'impression que le film a été vite mais bien fait et on reste sur sa fin. C'est sans doute la meilleure suite apres taxi 1.

je trouve ce filme super jènialle et surtout samy et le comandant il fait le con comme dab je ladore