Sa Majesté Minor

Origine:
  • France
Genres:
  • Comédie
  • Fantastique
Public: Tout public
Année de production: 2007
Durée: 1h41
Synopsis : Dans une île imaginaire perdue en Mer Egée, aux temps très lointains d'avant Homère, Minor, mi-homme mi-cochon orphelin et muet, file des jours tranquilles dans la douce tiédeur de la porcherie en compagnie de sa bonne amie la Truie. Au cours d'une escapade en forêt mythologique, il fait la rencontre d'un des personnages les plus influents de son époque, le Dieu Pan -alias Satyre, qui l'initie à sa manière de bouc aux imprévus du paganisme.
Perché sur une branche d'olivier pour épier Clytia, la fille du Patriarche promise au poète Karkos, Minor fait une mauvaise chute et se tue. Comme on est encore au début du film, et que la période le permet, il ressuscite et recouvre la parole.
Les villageois éberlués découvrent que non seulement il n'est pas mort, mais qu'il se révèle doué d'un stupéfiant sens de l'éloquence. Sur les conseils du devin, Minor est sacré roi. Les ennuis commencent...
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Avis des internautesdu film Sa Majesté Minor

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Publié le 12 octobre 2007
« Sa majesté Minor » restera pour beaucoup, et moi le premier, un mystère. Difficile de cautionner un tel film, plus encore de le flinguer. Que Jean-Jacques Annaud, réalisateur émérite de « La victoire en chantant », « Le nom de la rose » ou encore « L’ours », revendique cette espèce de fabliaux paillard relève de l’étrange. Lui qui nous a habitué par le passé à des œuvres carrées esthétiquement et techniquement, il semble se délecter ici à brouiller les pistes allant presque à l’antithèse de ce qui faisait sa touche personnelle. Dans cette optique, on regrette le manque de cohésion du récit déjà light à la base, des effets spéciaux qui vont de l’excellence (le personnage de Pan) à un amateurisme proche d’un cinéaste du dimanche (la contre plongée sur l’île, le centaure…), un montage incertain avec des dialogues coupés sur les raccords, des acteurs en roue libre, des anachronismes de langages, chaque personnage ayant son propre mode d’expression : entre vocabulaire moyenâgeux et expressions populaires d’aujourd’hui. Il y a à l’inverse des moments prestigieux (la scène d’intronisation, la parade…) mais ils évoquent tous des réminiscences de ses œuvres précédentes et notamment « La victoire en chantant », « La guerre du feu »… La bande originale excellente de Javier Navarette illustre parfaitement cette démesure de l’absurde. Au final, il nous reste un film, certes irrationnel et quelque peu iconoclaste, mais plutôt agréable à voir. Je le disais en préambule, cela tient du mystère.
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