La Graine et le mulet

Origine:
  • France
Genre:
  • Comédie dramatique
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 12/12/2007
Durée: 2h32
Synopsis : Sète, le port. Monsieur Beiji, la soixantaine fatiguée, se traîne sur le chantier naval du port dans un emploi devenu pénible au fil des années. Père de famille divorcé, s’attachant à rester proche des siens, malgré une histoire familiale de ruptures et de tensions que l’on sent prêtes à se raviver, et que les difficultés financières ne font qu’exacerber, il traverse une période délicate de sa vie où tout semble contribuer à lui faire éprouver un sentiment d’inutilité. Une impression d’échec qui lui pèse depuis quelque temps, et dont il ne songe qu’à sortir en créant sa propre affaire : un restaurant. Seulement, rien n’est moins sûr, car son salaire insuffisant et irrégulier, est loin de lui offrir les moyens de son ambition. Ce qui ne l’empêche pas d’en rêver, d’en parler, en famille notamment. Une famille qui va peu à peu se souder autour d’un projet, devenu pour tous le symbole d’une quête de vie meilleure. Grâce à leur sens de la débrouille, et aux efforts déployés, leur rêve va bientôt voir le jour... Ou, presque...
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    5.9/10 17 votes - 20 critiques
  • 10.0/10  Cote de lalibre.be du film La Graine et le mulet

Avis des internautesdu film La Graine et le mulet

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Publié le 26 août 2009
La graine et le mulet. Immanquablement ce film par sa fin me fait songer à Zorba le Grec. Quel magnifique désastre que cette vie d'efforts qui débouche sur l'échec. Dur. Comme la vie. Commençons par les défauts de ce film: le son est mauvais un peu comme dans"Daens" ou "au-delà de Gibraltar" ou "y aura-t-il de la neige à Noël". Un défaut technique qui gâche un beau film. Au point que personnellement je lisais les sous-titres en néerlandais pour mieux comprendre. Deux: le film est long. Interminable. Mais ce n'est pas un défaut, c'est un choix. Il faut nous faire comprendre l'irritation des Européens présents dans la salle de restaurant. Attendre un peu avec un verre d'alcool, un Français peut le supporter, attendre longtemps, bonjour les dégâts. Les impatients que nous sommes vont tous écrire que le film était trop long. Pourtant je l'ai regardé jusqu'au bout. Trois: une faute technique de cinématographie: "quand les deux fils transportent les casseroles sensées contenir 30 litres de nourriture, on voit que les casseroles qu'ils transportent avec un couvercle sont vides, tant les mouvements sont légers". Ça c'est une erreur professionnelle. Les qualités maintenant: Le scénario est bien construit. Les ambiances, les tensions dans la (les) famille(s) sont bien rendues. J'ignore si les familles du Maroc et d'Algérie vivant depuis longtemps en Belgique ou en France se retrouveront dans cette famille qui boit de temps en temps un verre de bière ou qui ne respecte pas tous les principes religieux, mais moi je reconnaissais en tout cas la façon de parler et de raisonner des jeunes filles. Elles réagissent comme mes élèves de 17 18 ans. C'était bien fait. Par exemple le discours entre la dernière fille et sa mère la deuxième épouse pour la convaincre d'aller à la fête d'accueil des autorités. Ou la façon dont l'épouse abandonnée fait ce qu'elle sait faire de mieux en préparant un couscous comme toute la famille l'adore. Y compris pour le père indigne, y compris pour la part du pauvre. La façon dont toutes les épreuves de la vie sont dures (trouver un crédit, une autorisation d'établissement) est également bien rendue. La scène très longue de la danse du ventre est habile pour nous faire réaliser qu'il faut du temps pour préparer un couscous, que la fille se donne réellement elle-même en laissant voir son petit ventre, et en même temps en nous menant à la question: "et à quoi bon finalement?" La scène des 3 petits vauriens qui ont volé le si précieux vélomoteur du vieux Beiji, lequel a beau, en sage, essayer en vain de raisonner "les enfants" est dérisoirement cruelle et réaliste. La scène de la belle-fille en situation de crise criant en long et en large au beau-père qui n'a pas le temps tout ce qu'elle a à reprocher à son raté de fils est aussi poignant. Lequel beau-père qui ne peut que constater l'ampleur du désastre. Dans l'ensemble j'ai trouvé que c'était un beau film plutôt à recommander si vous savez qu'il sera long et que vous l'accepter. Peu importe 20090807. 7,3/10 que j'arrondis à 8 pour faire un peu remonter la moyenne qui pour le moment est à 58% et que je trouve un peu sévère.

Publié le 26 mars 2008
Plat, banal; un bémol cependant pour l'interprétation de Hafsia Hersi. Vous avez dit "Césars" ?

Publié le 5 mars 2008
C'est beucoup tro long et je ne comprend pas comment les critiques trouve ca trè bon.

Publié le 3 mars 2008
Comme je l'ai lu plus bas 1h30 aurait été largement suffisante. Une belle histoire et des personnages attachants qui aurait pu amener à une belle réussite, mais le nombre de scènes inutiles et la longueur de ces dernière gâche vraiment tout et c'est malheureusement avec soulagement que l'on voit apparaître le générique. Trouver un bon équilibre et savoir couper là où il faut demande également un grand talent...dommage.

Publié le 1 mars 2008
liesn familiaux, forts, comme des cordes, comme un prison, prison des ghettos, prisons des limites d'argent, de culture, limites où sont confinés les immigrés de ce port de ma méditerrannée françaie. Prisons et liens filmé de près. Etouffement d'une caméra proche. J'ai failli sortir, telleent c'était parfois énervant, cette vie filmé de près avec patience. Come si j'avais moi-même participé à cerepas de famille, cette attente interminable du couscous de l'inauguration du restaurant porteur de tous les espoirs tendus comme des arcs. Enervé comme on peut l'être dans la vraie réalité, quand tout vous échappe, ou que cela n'avance pas. Autant dire que les longueurs de ce film sont sa force. Il veut impatienter et le fait. Il veut dire la longueur et le fait. Pas de concession au "plaisir" trop rapide du spectateur. Pasquestion de se dmander si cette longueur déplaira. Elle doit déranger pour exister. J'ai failli sortir, et c'est bien. Acteurs et thème d'aujourd'hui et de toujours. Pierre Coërs

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