The Queen

Origine:
  • Royaume-Uni
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2006
Date de sortie: 18/10/2006
Durée: 1h39
Synopsis : Dimanche 31 août 1997: Diana, princesse de Galles, ex-épouse de l'héritier de la Couronne britannique, meurt des suites d’un accident de voiture survenu sous le pont de l’Alma à Paris. Si la disparition de la femme la plus célèbre du monde plonge la planète dans la stupeur, elle provoque en Grande-Bretagne un désarroi sans précédent. Alors qu'une vague d'émotion et de chagrin submerge le pays, Tony Blair, élu à une écrasante majorité au mois de mai précédent, sent instantanément que quelque chose est en train de se passer, comme si le pays tout entier avait perdu une soeur, une mère ou une fille. Au château de Balmoral en Ecosse, Elizabeth II reste silencieuse, distante, apparemment indifférente. Désemparée par la réaction des Britanniques, elle ne comprend pas l’onde de choc qui ébranle le pays. Pour Tony Blair, il appartient aux dirigeants de réconforter la nation meurtrie et il lui faut absolument trouver le moyen de rapprocher la reine de ses sujets éplorés.
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    6.9/10 16 votes -  critiques
  • 7.5/10  Cote de DH.be du film The Queen

  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film The Queen

Avis des internautesdu film The Queen

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Publié le 25 novembre 2008
Même si le film faisait un peu documentaire, j'ai passé un bon moment. Une Reine très bien interprétée & une histoire qui suit un bon fil conducteur. Bien apprécié !

Publié le 16 avril 2007
Film étonnant , qui fait passer un excellent moment. Nerveux, très bien construit, alternant les gags désopilants et les réflexions soudaines sur le sens des institutions. Description très fine des réactions du milieu politique. Interprétation de tout premier ordre : Sheen et Mirren sont remarquables, et Comwell est absolument irrésistible dans le rôle du prince.

Publié le 17 janvier 2007
Stephen Frears, grand défendeur des valeurs britanniques, s'attaque à un sujet délicat avec le décès accidentel de Diana. Au-delà du fait divers, il s'intéresse à la semaine qui a suivi le tragique accident et à deux personnes en particulier. Tout simplement les plus importants du Royaume, la Reine et son premier ministre ! Le sujet étant plutôt casse-gueule, le résultat aurait pu être un film maladroit ou un film au parti pris bien prononcé. Il n'en est rien, Stephen Frears déjoue tous les pièges et propose un film intelligemment ficelé, enrobé d'un humour British bien senti mais néanmoins discret. The Queen est la réussite même de deux personnages parfaitement écrits, taillés et travaillés comme deux diamants. Stephen Frears donne son avis sur Tony Blair et la Reine sans tomber la version du gentil contre le méchant, le questionnement est la constitution même de ces deux protagonistes. Ce travail d'écriture profite pleinement à Helen Mirren dans le rôle d'Elizabeth II. La petite statuette de l'oscar n'est plus très loin de sa poche ! Un film qui montre très peu de l'accident de Diana est déjà sur la bonne voie. Quand Stephen Frears en prend les commandes, The Queen présente des personnages fouillés mais pas à l'abris de l'incontournable humour British. Il centre toute sa réalisation sur ces personnages et ne les lâche jamais. Son interprétation toute personnelle, de cette semaine de deuil national, possède sérieux, audace et justesse humaine. Á Retenir : Si seulement la Reine pouvait voter, le Prince Charles aussi bête que dans la réalité ?, le protocole de la Reine-mère mais avec des célébrités, joli domaine en Ecosse et la phrase de remerciement de la Reine à Tony Blair.

Publié le 23 décembre 2006
Malgré son côté documentaire, "The Queen" est agréable à regarder, et drôle par moments, car très bien réalisé et interprété. Les événements qui ont suivi la mort tragiques de Diana sont restitués de façon neutre. Les deux voix sont enfin exprimées conjointement (si je puis dire), celle des admirateurs béats de Diana, et les autres. Je me suis surpris à me dire que l'impact qu'à eu Diana sur les foules mais aussi sur de nombreuses personnalités du show-biz devait bien venir de quelque chose de tangible.

Publié le 27 novembre 2006
Depuis 35 ans, Stephen Frears mène un combat personnel pour défendre l’identité britanique. Il aime tant son pays qu’il n’a de cesse de pilonner les imperfections de ses dirigeants pour mieux en dégager l’exceptionnelle dignité d’une nation. Que ce soit les défaillances sociales du système Tatcher avec « Walter & June », l’intolérance et la racisme avec « My beautiful laundrette », l’immigration avec « Dirty pretty thing » ou le courage et la force des londonniens pendant la guerre avec « Madame Henderson présente », il dresse des tableaux sombres aux travers d’expériences humaines dramatiques dont ressort toujours un esprit de liberté, de générosité et de détermination. Acide avec le système, il demeure magnanime avec ses personnages. Dans « The queen » il s’attaque à un sujet que l’on considère chez nous comme le scoop de la fin de siècle alimentant les tabloïds ou les écrans TV : la mort de la Princesse Diana. Mais il se garde bien de tomber dans le sensationnel ou le sirupeux. Bien au contraire. Il met en évidence le tsunami que cette mort a provoqué sur le royaume et qui a bien failli l’ébranler. Nous suivons le quotidien de la reine Elisabeth et de sa famille, du Premier Ministre Blair, des conseillers gouvernementaux. Chacun campant sur ses positions face à la pression publique très forte mise en évidence ici par les incrustations d’images télévisuelles ou de titres de journaux. Il ne juge pas, bien au contraire, il analyse chaque réaction sans pour autant approuver et relate avec beaucoup de pudeur et d’intelligence cette folle semaine vécue par les Anglais. Techniquement parfait, ce film fait mouche. Si la subtile bande originale d’Alexandre Desplat, la photo d’Affonso Beato et la direction artistique sont imppeccables, la palme revient à l’interprétation. Michael Sheen en Tony blair est très convaincant, James Cromwell en Prince Philip parfait, quant à Helen Mirren en Elisabeth, elle est troublante non pas seulement par la ressemblance physique mais aussi par son incroyable finesse de jeu. Après le prix d’interprétation à Venise, on aimerait bien lui voir décerner un Oscar !

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