Quantum of Solace

Origines:
  • États-Unis
  • Royaume-Uni
Genres:
  • Action
  • Thriller
Public: Tout public
Année de production: 2008
Date de sortie: 05/11/2008
Durée: 1h48
Synopsis : Après la trahison de Vesper, la femme qu’il aimait, 007 lutte contre l’envie de transformer sa dernière mission en une vengeance personnelle. Résolus à découvrir la vérité, Bond et M interrogent M. White. L’organisation qui faisait chanter Vesper, s’avère beaucoup plus complexe et dangereuse qu’on ne pouvait soupçonner. Des renseignements médico-légaux lient un traître de Mi6 à un compte bancaire à Haïti. Là, Bond rencontre Camille, une femme ravissante, mais emportée qui a sa propre vendetta. Camille mène Bond droit à Dominic Greene, un homme d’affaires impitoyable jouant un rôle important dans l’organisation mystérieuse.

Lors d’une mission qui mène Bond en Autriche, Italie et en Amérique du Sud, il découvre que Greene, prêt à tout pour contrôler une des plus importantes ressources naturelles du monde, veut conclure un marché avec Medrano, un général en exil. Se servant de ses partenaires dans l’organisation et manipulant ses relations puissantes au sein de la CIA et du gouvernement britannique, Greene promet de renverser le régime existant dans un pays latino-américain afin de procurer au Général le contrôle du pays en échange de terres apparemment arides.

Pris dans un tissu de trahison, meurtres et tromperies, Bond s’allie avec de vieux amis dans le but de faire éclater la vérité. Au fur et à mesure qu’il approche de l’homme qui est responsable de la trahison de Vesper, 007 doit devancer la CIA, les terroristes et même M, s’il veut dénouer le plan sinistre de Greene et arrêter son organisation...
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    4.8/10 32 votes - 32 critiques
  • 2.5/10  Cote de lalibre.be du film Quantum of Solace

  • 5.0/10  Cote de DH.be du film Quantum of Solace

Avis des internautesdu film Quantum of Solace

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Publié le 29 novembre 2008
Avec un "bon" qui ressemble à Vladimir Poutine (James Bond) et un "méchant" frère jumeau de Laurent Gerra (Greene), le dernier 007 brouille les pistes et fait sauter les repères du bon vieux James Bond british. Il y a 28 ans, quasiment jour pour jour, j'ai vu mon premier James Bond : "For Your Eyes Only", et j'ai gardé à jamais la nostalgie de l'époque de Roger Moore. Aujourd'hui, une génération plus tard c'est au tour de mon fils aîné de découvrir "son" premier 007, et c'est vrai les choses ont bien changé. Je regrette comme beaucoup d'autres le manque de gadgets et d'humour. Oh qu'il me manque Q et ses inventions aussi farfelues qu'irréalistes. Place aujourd'hui au high tech très réaliste (un GSM avec appareil photo et GPS intégrés, merci Sony-Ericsson, rien de sensationnel de nos jours) et aux systèmes de communications hyper-performants (les états-majors des nos armées modernes n'ont pas à rougir des moyens dont dispose le MI-6, la CIA et James Bond en personne). Autre nouveauté : les plans extrêmement courts et le rythme effréné qui donne le tournis et le vertige, au point de ne plus pouvoir admirer les bolides sensationnels (avez-vous reconnu l'Aston Martin et les Alfa Roméo dans la séquence initiale ? euh ... à peine). Autre source de déception : James ne garde pas sa chemise impeccable (argg cette tache de sang qui lui reste dans sa traversée du désert ;-) et s'égare dans une scène de beuverie. Mauvaise image hein. Les tabous sont bien brisés, le héros de notre enfance a plutôt mal tourné. Ceci dit, le nouveau James Bond garde des éléments classique qui en font toujours un plaisir : un film d'action à couper le souffle, un tour du monde en deux heures, et aussi une actrice sublissime, Olga Kurylenko, digne de la lignée des plus belles Bond Girls. Comme d'habitude je n'ai pas fait fort attention à l'histoire (mon fils non plus, mais ce n'est pas pour ça qu'on aime les 007 ;-), et franchement j'ai passé avec Junior deux heures de détente absolue. Pour apprécier le film, mieux vaut être averti : les ingrédients "classiques" des James Bond de notre jeunesse ont disparu, mais la série reste un bon moment de détente où les vilains méchants meurent toujours (ou presque) à la fin du film, et où James Bond qui survit à mille morts finit toujours par gagner et sauver le monde d'une organisation mystérieuse. Vivement le prochain !!!

Publié le 26 novembre 2008
J'ai rarement vu un film aussi nul, rien ne m'a séduit et c'était en plus mal filmé, je n'ai pas aimé du tout. Dans la salle où j'étais, le son était tellement fort que j'ai dû me boucher les oreilles....ou presque. A ne pas voir si possible

Publié le 24 novembre 2008
Je suis surpris par autant de mauvaises critiques sur ce site et dans les médias. Certes, ce n'est plus vraiment le stye "James Bond" mais j'ai envie de dire "tant mieux" !. Je considérais les Bond comme des films chiants, dépassés, manicchéens avec des personnages sans aucun intérêt. Donc, je suis très content que le style ait changé depuis "Casino Royale". "Quantum of Solace" est un divertissement de haut vol avec une réalisation très énergique. "Casino Royale" était mieux car les personnages étaient plus fouillés mais j'ai bien apprécié Quantum.

Publié le 19 novembre 2008
Pour pouvoir apprécier (et critiquer) QoS, on ne répètera jamais assez de revionner CR, qui laisse notre James îvre de haine et de vengeance, le regard assassin et le doigt qui lui démange nerveusement la gâchette. Le ton était donc annoncé pour la suite, n’en déplaise à ceux qui pourraient regretter les heures Glamour & Casino. Veuf d’un amour sali par la trahison, il retrouve l’habit d’espion non sans laisser cette fois le nœud pap’ et les bonnes manières au vestiaire. Car acculé aux sentiments de râge et d’impuissance, il redevient l’homme qu’on lui a appris à être : une machine à tuer qui, sous couvert de mener l’enquête, remonte implacablement la piste de tous les sous-fifres mêlés de prêt ou de loin à la mort de sa belle, les traquant inlassablement et ne laissant que des cadavres sur sa route. Les morts ne parlent pas, c’est bien connu, ce qui n’est donc pas du goût de M. La mère l’Oie finit donc par couper les vivres officiellement à son poulain devenu chien enragé. Voilà donc pour le récit, qui s’annonce aussi noir que sera l’humour, présent tout au long du film quoi qu’on en dise ! Il est vrai que le ton badin et l’élégance British, d’abord instauré par Moore et repris ensuite par Brosnan, avaient trouvé leur public. Mais c’est oublier un peu vite qu’on doit le premier succès du personnage au machisme délicieusement grossier de Sean Connery. Renouer avec le cynisme n’est qu’un juste et jouissif retour aux sources : quel plaisir irrésistible de voir s’affronter l’autorité de M et l’impudence de Bond dans ces joutes mordantes à souhait ! Car là où Bernard Lee se contentait de rabrouer de temps à autre son meilleur élément, Dame Judy Dench n’a pas son pareil pour houspiller son protégé. Côté réalisation, il serait dommage de se laisser échauder dès l’ouverture pré-générique par la mise en scène outrageusement musclée et nerveuse de Marc Forster. Certes, que ce soit en voiture, bateau ou avion, il nous trimballe, non sans brio, dans des poursuites qui s’enchaînent à une allure telle qu’il nous perd un peu. Pourtant audacieuses, culottées et novatrices, ces séquences font aussi la quasi totale impasse sur les pauses Martini et Oreiller. D’autant plus dommage que ces plans saccadés de haute voltige ne rendent pas tout à fait hommage à Craig qui a assuré la majorité de ses cascades. L’histoire semble malgré tout avoir été spécialement taillée à la (dé)mesure de son charisme, sa virilité, sa prestance, donnant au film ses meilleures chances de séduire , à défaut de son public habituel, une audience jeune ou… féminine. Et bien oui, dans ce rôle vachard et revanchard, Craig (pedigree 100% British faut-il le rappeler ?) n’est jamais autant à son affaire que quand il se montre en colère, en sueur ou en sang. Ce qui pourtant ne nous empêche pas d’apprécier son jeu dans les quelques (trop) rares scènes plus intimistes où on peut déceler les failles sous le costume : le nouveau double zéro est un agent torturé, rebelle, devenu insomniaque et s’adonnant à l’alcoolisme de circonstance à ses heures. Non, Craig ne se contente pas de porter le maillot short avec le meilleur effet. En s’éloignant plus que jamais du personnage qui a conquis le public, et en renouant avec le personnage tel que Fleming l’avait créé, plus dur que joli coeur, on ne peut décidément nier à l’acteur d’avoir, en plus du mythe, ressuscité une mâle attitude restée inégalée depuis Sean Connery ! Autre sujet de jérémiade, le gadget fait dorénavant place nette à la technologie de pointe, JB ne se séparant pas plus de son téléphone portable que s’il s’agissait de son Walter PPK. Sans oublier son oreillette, le temps d’une scène à l’opéra que je qualifierais de somptueuse, grandiose et mémorable, et qui mérite une place au panthéon des meilleurs moments de la franchise. Faut-il regretter pour autant les babioles qui lui sauvaient bien trop commodément la mise, parfois avec un panache souriant, mais un peu trop souvent de façon risible? Côté distribution, un évident hommage à Goldfinger hisse de justesse Gemma Aterton au rang de James Bond Girl, et ce malgré une garde-robe et un rôle passablement insignifiants. En revanche, il suffit d’un regard à la délicieuse Olga Kurylenko pour nous ravir, et d’une traversée du désert pour nous convaincre que James a bel et bien trouvé une partenaire de sa trempe. Il est pourtant vrai qu’on aurait aimé que ces deux-là échangent plus que des confidences d’écorchés vifs hantés par les morts… Reste Almaric, dans un rôle de méchant plus à propos que ses prédécesseurs et habité par une fourberie abjecte certes, mais qui ne fait pas tout à fait le poids face au loup féroce lancé à ses trousses. Soulignons que le scénario a le bon goût de développer un concept très actuel. Il en profite pour nous balader à travers le monde même s’il est vrai qu’exotisme et légèreté manquent furieusement à l’appel. Soit. Mais en définitive, le pire à déplorer n’est-il pas le thème calamiteux signé White et Keys ? Heureusement qu’il y a David Arnold pour rattraper cette bévue et nous composer un score électrisant et fouillé à souhait. Malgré l’héritage évident, il est vrai que sa partition se rapproche moins que jamais de Barry que d’Oakenfold (Swordfish) ou Davis (Matrix). Mais ça vaut largement la géniale composition du regretté Kamen et tellement mieux que le son greco-disco de Conty ou l’essai électro-raté de Serra. Pour avoir trompé mon impatience à l’écoute en boucle du cd, j’insiste : ce score est un des meilleurs jamais composés pour la saga, et de loin. En résumé, le virage radical amorcé dans CR s’affirme plus que jamais dans QoS. L‘influence Bourne & consors étant, le genre a fini par s’affranchir des ingrédients qui ont fait sa gloire jadis, mais leur temps également reconnaissons-le ! Au même titre que pour Godfather, Indiana Jones ou Star Wars, je suis d’avis que ce volet est à voir comme l’épisode central et plus sombre d’une trilogie qui s’annonce d’anthologie. Nul doute que le suivant devrait célébrer l’introduction des inoubliables Money Penny et Major Bootroyd. Ce qui ne nous en voit que plus impatient de découvrir la suite… Alors soit, il est blond, hargneux et brutal. Il joue plus des poings que de ses charmes. Mais Bond n’est pas mort pour autant. Vive Bond ! Fan ? Je le suis plus que jamais….

Publié le 17 novembre 2008
le plus mauvais Bond !!! Mal filmé, trop d'effets inutiles, dialogues nuls, l'humour typiquement "British" des Bonds totalement absent, séquences grandioses réduites à presque rien. Bref totalement déçu de ma soirée Bond. On ne m'y reprendra plus.

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