Reviens-moi

Titre original: Atonement
Origine:
  • Royaume-Uni
Genres:
  • Drame
  • Romance
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 09/01/2008
Durée: 2h10
Synopsis : Eté 1935. Briony Tallis, une jeune fille de 13 ans de bonne famille anglaise, est écrivaine en herbe. Elle espère que ses cousins Lola et les jumeaux Jackson et Pierrot joueront une représentation de son invention lors d'une réunion de famille, mais les acteurs sont désespérants. Pour tuer le temps pendant la journée, elle espionne le fils d'une servante, Robbie Turner, qui oblige sa sœur aînée Cecilia à se déshabiller, et découvre une lettre d'amour obscène qu'il lui a écrite. L'imagination fertile de Briony fait apparaître toute une série de choses horribles, et lorsque sa cousine Lola est violée, notre héroïne est quasi convaincue d’avoir vu Robbie le faire. Ce dernier est envoyé en prison, malgré les protestations de Cécilia. Il sort prématurément pour aller combattre en France, où il est arrêté dans la confusion du repli de Dunkerque. Au fil des années, les choses se dénouent plus ou moins entre les membres de cette famille éclatée.
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    8.0/10 23 votes - 23 critiques
  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film Reviens-moi

  • 10.0/10  Cote de DH.be du film Reviens-moi

Avis des internautesdu film Reviens-moi

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Publié le 20 janvier 2008
Bonne surprise. Il s'agit d'un drame passionnel qui se passe à l'époque victorienne, on a donc un cachet très british. Le film est parfois un peu lent dans le ton, mais je pense que cela va si l'on se prend à suivre les différentes émotions et situations évoquées. J'aurais bien aimé quand même avoir une projection plus large en écran et avoir une version doublée en français(imagibraine), mais bon ca passe. Le fameux plan séquentiel sur la plage est effectivement un très bel exercice de cinéma qui vaut le détour. J'ai bien aimé. Un conseil ne lisez pas trop de chroniques ou quoi concernant ce film sinon la fin peut vous être dévoilée avant et ce serait dommage. Très bonne réalisation.

Publié le 20 janvier 2008
La période victorienne s'arrête en 1901, ce n'est donc pas un film de cette période mais simplement un film des années 30-40. Très bon film, quoique irrégulier à certains moments, la réalisation est sans faille et nous laisse de très bon moment de cinéma.

Publié le 20 janvier 2008
Les qualités formelles de ce film (décors du début, photographie, musique) ne suffisent pas à soutenir l'intérêt. Ceux qui n'ont pas lu la nouvelle ne savent pas si cela provient d'une adaptation trop fidèle, mais l'ensemble manque de conviction. Y contribuent un certain nombre de longueurs, des retours en arrière artificiels, des interprètes très moyens - sauf Briony très jeune et très vieille -, et finalement une absence de focus. Très moyen.

Publié le 19 janvier 2008
Je crois qu'il fait partie des 10 plus beaux films que j'ai vu jusqu'ici. Je ne vous dis rien mais surtout allez le voir car l'usage de la caméra y est exemplaire et la bande sonore des plus originales. Cinéphiles, ne le manquez pas c'est du grand art!

Publié le 16 janvier 2008
Reviens-moi : « Quand l’amour tombe au champ d’honneur ! » « Robbie (James McAvoy) victime par défaut des pensées masturbatrices d’une jeune romancière en devenir, érotomane à ses heures : Briony (Saoirse Ronan), verra ses histoires de cœur avec la belle Cecilia (Keira Knightley) et sa destinée professionnelle, une existence somme toute convenue dans la bourgeoisie anglaise des années trente, embrasser une autre trajectoire… » Choisir la toile de fond dans une romance au cinéma peut vite devenir un jeu dangereux. Tantôt numérique (Shrek), tantôt fait-divers (Titanic), contemporaine (Vous avez un message, Meg Ryan) ou historique (Pearl Harbor, Ben Affleck), un marqueur de temps se baladant à travers les époques et qui accouche parfois d’un n’importe quoi ! J’en veux pour preuve, ce qui reste à mon sens un des plus gros navets du 7ème art : « Pearl Harbor avec le beau Ben ». Une extrapolation cupide de plusieurs heures où le théâtre pesant de la Grande Guerre (40-45), mais surtout l’attaque du port éponyme bidouillée en images de synthèse, jetait aux oubliettes l’idylle amoureuse nourricière. « Reviens-moi » se réclame plus proche d’un Titanic dans l’esprit : le support historique (l’avènement de la Seconde Guerre mondiale) prend bien garde, comme dans l’opus de Cameron avec son « banal » fait-divers, de ne pas dévaluer la languissante joute des protagonistes principaux. Même si des résidus belliqueux viennent également perturber les rushes énamourés des tourtereaux anglais du premier acte, le réalisateur (Joe Wright) évite néanmoins, à l’inverse de l’extrapolation cupide mentionnée plus haut, de profaner la mémoire des anciens combattants par d’interminables saignées putassières et totalement arbitraires. Un film qui n’échappe pas au cahier des charges d’aujourd’hui, où la relative quiétude du début sombre, pellicule faisant, dans l’inexorable machine à conflit d’un produit commercial. Un peu comme si la suave mélopée d’un piano tout de palissandre vêtu, se transformait subitement en concert exalté d’une gratte, surprise en train de curer les fosses nasales d’une prise électrique… Bref, tout un programme !

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