Bobby

Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2006
Date de sortie: 24/01/2007
Durée: 2h00
Synopsis : Dans la nuit du 4 au 5 juin 1968, l'Amérique va connaître un des épisodes les plus tragiques de son histoire : l'assassinat du sénateur Robert F. Kennedy. Figure charismatique du Parti Démocrate et candidat à la Maison Blanche, "Bobby" a insufflé un nouvel esprit en politique et rallié autour de lui des millions d'Américains aspirant à la paix et à l'équité sociale. Il incarne à lui seul l'espoir de renouveau et de justice de son peuple. A l'Hôtel Ambassador de L.A., on se prépare à accueillir Kennedy dans l'attente de sa probable victoire à la cinquième des six élections primaires. En ces quelques heures vont se jouer les destins d'une vingtaine de personnages hétéroclites...
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    7.6/10 10 votes - 10 critiques
  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film Bobby

  • 10.0/10  Cote de DH.be du film Bobby

Avis des internautesdu film Bobby

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Publié le 29 janvier 2007
Longue évocation très bien interprétée d'une tragédie, de plus, ayant frappé les USA. Le panel des témoins, filmés à la "Short Cuts", est très intéressant même si tout se fait en surface. La seule chose profondément ennuyeuse est la litanie du discours de Bob Kennedy qui plombe le réçit. Rien n'est dit sur le comment et pourquoi, rien n'est expliqué sur ce qui pousse "la plus grande démocratie du monde" (sic) à tuer ses présidents à la chaîne. Dommage. *** La pub au cinéma est la plus efficace pour manipuler une public prisonnier, évitons-la !***

Publié le 28 janvier 2007
se film est remarquable non pas pour se qu'il raconte ou retransmet mais poiur la vision qu'ilo donne de l'etre humain ,il nous fait comprendre que nous sommes tous lier et que le changement est du ressort de tous a voir absolument pour ceux qui savent refléchir et s'investir chapeaux bax monsiuer estevez

Publié le 28 janvier 2007
Ce film retrace en somme la journée du 4 juin 66, dans l'hôtel Ambassador, vue par une communauté hétéroclite...c'est un film tout à la gloire de Robert Kennedy, cadet de J.F.K. La distribution est importante,mais ce portrait de groupe est assez inégal, et je n'ai pas très bien compris le but de ce film à l'époque actuelle, à moins que E. Estevez soit un inconditionnel de Bob Kennedy et de ses convictions démocrates , ainsi que pour rappeler son combat contre la guerre du Vietnam et sa lutte pour les droits des plus défavorisés. Film trop conventionnel, trop sentimentaliste à mon goût.

Publié le 27 janvier 2007
Le film retrace heure par heure la journée de plusieurs personnes travaillant dans un grand hôtel de Los Angeles à l'occasion de la venue du sénateur Bob Kennedy, jour de son assasinat. Une pléiade d'actrices et acteurs connus au travers desquels le réalistaeur nous montre une certaine Amérique de la fin des années 60 et ses thèmes préoccupants de l'époque, la guerre du Vietnam, les noirs et les immigrés latinos, la drogue, la violence...Un film certes intéressant, mais parfois ennuyeux, avec des longueurs et certains messages par trop appuyés, avec une lourdeur typiquement holywoodienne.

Publié le 27 janvier 2007
Un jour, l’histoire d’un peuple bascule, à la suite d’une sortie de route, d’un rendez-vous manqué, d’un moment de folie. Un homme meurt et le destin collectif de toute une nation s’en trouve modifié. C’est cela que nous narre Estevez dans Bobby… Il raconte la mort du plus intéressant, du plus intègre des Kennedy à travers celle des autres, des anodins, des inconnus, de leurs vies, de leurs préoccupations, de leurs petits et grands soucis. Il narre des éclats de vie pour montrer que le collectif n’est jamais que l’addition des parcours singuliers. Il y a, dans ce film, comme un hommage conscient ou inconscient à Robert Altman, tout récemment décédé. Parce que les acteurs y sont magistralement dirigés et que des stars incontestées – Anthony Hopkins, Harry Belafonte, Martin Scheen, Demi Moore et d’autres encore – viennent y jouer avec pudeur et modestie de petits rôles auxquels ils donnent pourtant une rare plénitude. Parce qu’il s’agit d’un film choral où chaque personnage est individualisé tout à la fois dans sa grandeur, ses doutes et ses fragilités. Parce que c’est un film qui rêve un monde meilleur, qui croit en une Amérique de gauche, si loin de ce Monsieur Bush, de sa guerre en Irak, de sa religiosité nocive. Certains, j’en suis sûr, y verront un agglomérat de bons sentiments. Ils trouveront qu’il y avait dans le discours de Bob Kennedy que s’approprie Estevez une autre religiosité, un excès de bonté et assurément et de la naïveté. Mais cette naïveté était celle d’un homme qui était aux portes de la Maison Blanche, qui aurait arrêté immédiatement la guerre du Vietnam, qui aurait épargné à l’Amérique la présidence Nixon et qui sait quelques uns de ses avatars ultérieurs. C’est cela que nous dit Estevez et, en cela, son film n’est pas moins subversif dans l’Amérique d’aujourd’hui que ne le sont les pamphlets de Michael Moore. Bob Kennedy rêvait d’un autre monde, d’une autre Amérique mais un jour, l’histoire d’un peuple bascule, à la suite….

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