La Vengeance dans la peau

Titre original: The Bourne Ultimatum
Origine:
  • États-Unis
Genre:
  • Thriller
Public: Tout public
Année de production: 2007
Date de sortie: 12/09/2007
Durée: 1h55
Synopsis : Tout ce que souhaitait Jason Bourne, c´était de disparaître. Au lieu de cela, le voilá pourchassé par ceux qui ont fait de lui ce qu´il est maintenant. Ayant perdu la mémoire et la femme qu´il aimait, il n´est découragé, ni par la nouvelle génération de tueurs chevronnés, ni par les barrages de coups de feu. Bourne n´a qu´un objectif: revenir en arrière afin de découvrir qui il était...
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    7.3/10 23 votes - 24 critiques
  • 7.5/10  Cote de DH.be du film La Vengeance dans la peau

  • 7.5/10  Cote de lalibre.be du film La Vengeance dans la peau

Avis des internautesdu film La Vengeance dans la peau

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Publié le 20 septembre 2007
Bonjour à tou(te)s. Rien à dire de plus: dans la tranche supérieure de la catégorie (c'en est une en soi). Un scénario suffisamment réaliste, en contrepartie de scènes d'action suffisamment extra-ordinaires... Peu de digressions: le fil du récit est bien tendu. Peu de répit: le montage est bien nerveux. De la belle ouvrage... Mais, quand on y fait attention, les tics de réalisation du genre sont quand même comiques, non? Ainsi, les personnages sont souvent en train de marcher/avancer pour donner de l'allant aux plans-séquences, et, quand ils s'arrêtent, un gros plan visage les montre en train de se lancer des regards tellement intenses... Quelle tension!... Et on marche...

Publié le 18 septembre 2007
Efficace, nerveux, passionnant. Bref, un bon film qui raconte une histoire intéressante. Pas grand chose à dire mais beaucoup à voir. Bien.

Publié le 17 septembre 2007
La trilogie se clôture en beauté avec ce dernier opus qui réussit à assumer avec brio une mise en scène percutante, qui déroule avec maestria le fil pantelant d’un scénario quelque peu moins alambiqué que ses prédécesseurs. Greengrass a visiblement retenu et ingéré les critiques émises sur l’excès de plans assumés ‘caméra à l’épaule’ du second épisode, lesquelles lésaient à regret la clarté et la lisibilité des scènes d’action. Ici, sans se départir de la même approche dans la mise en scène, l’auteur de ‘United 93’ veille ostensiblement à stabiliser la caméra dans le rendu des poursuites et parvient globalement à éluder le piège de l’effet ‘twister’ dans la mise sur pellicule des moments-clés du film. L’histoire reprend là ou le second opus l’avait quittée : sur les quais d’une gare russe où l’ex-agent Bourne tente d’échapper à la police qui le traque. L’immersion est immédiate, brutale, sans préambule ni compte-rendu. Tout comme le sont les retrouvailles avec la sécheresse et la réalisme de Jason Bourne. Matt Damon habite à présent totalement la peau du personnage, agent tourmenté en quête d’une identité perdue, écartelé entre la réminiscence des souvenirs épars qui lui reviennent comme autant de flashes, et l’obsession tenace de remonter à la source de l’organisation qui l’a déclaré homme à abattre. Attentif à un schéma narratif qui a redonné une énergie nouvelle au film d’espionnage, ‘The Bourne Ultimatum’ adopte un rythme qui ne laisse au long des deux heures de projection que peu de répit au spectateur, l’intensité scénaristique des scènes plus calmes alternant sans peine un relais continuel avec la cadence trépidante de scènes de chasse à l’homme qui, grâce au savoir–faire du réalisateur, réussissent, et c’est tant mieux, à ne jamais s’attribuer à elles seules le mérite de la qualité de l’ensemble. Il est difficile de nier une certaine emprise de la trilogie de Bourne et de la nouvelle efficacité de mise en scène qu’elle incarne sur les autres films récents de la même catégorie, à commencer par le dernier Bond, lequel s’est clairement aligné sur le réalisme cru et plus violent des scènes d’action qu’on y retrouve, ainsi que sur une psychologie plus bariolée du héros, que l’on voit plus tourmenté et moins glacial que dans ses précédentes sorties. Effet d’influence ? Sans doute. Jason Bourne compose un personnage situé aux antipodes de l’exotisme à paillettes et du style ‘dandy’ des derniers Bond. Son succès démontre l’intérêt du public pour les personnages moins monolithiques et ouvre sans doute la voie à un nouveau genre de films policiers, de la veine des ‘Infiltrés’, teinté à la fois de davantage de complexité dans l’élaboration des personnages, et d’un souci accru de réalisme dans la violence sauvage, où l’on ne craint plus de montrer que les coups portent et font mal. Le seul bémol que je mettrais au film concerne sa conclusion, un peu trop prévisible, lorsque Bourne parvient enfin à pénétrer le secret entourant son identité. Dans l’univers contemporain, nourri de surenchère, de conspirations et de secrets d’état goupillés par des organisations secrètes et nébuleuses dont l’on retrouve trace dans la plupart des romans ou bandes dessinées du genre, celle qui compose l’épilogue de celle-ci ne surprendra que les moins coutumiers de la tendance. On aurait eu peine, il est vrai, à imaginer une autre conclusion vraisemblable à l’acharnement mis à tuer Bourne pour l’empêcher d’accéder à la vérité. Mais l’on fera fi de ce point finalement sans trop d’importance. La franchise Bourne se conclut sur un ultime volet d’une efficacité redoutable, réconciliant les amateurs de bon cinéma et ceux de cinéma d’action, livrant une symbiose de ce que le savoir-faire américain peut livrer de meilleur dans le genre quand il se soucie de qualité.

Publié le 16 septembre 2007
En effet, bien réalisé, pas ennuyeux et hyper prévisible, cela rebondit sans surprises. Un film aseptisé et fast food.

Publié le 16 septembre 2007
Et dire que j'ai hésité à aller le voir... On ne s'ennuie pas un seul instant ! Matt Damon qui court à en perdre haleine, on ne peut qu'en redemander ! J'ai été agréablement surprise par ce film et je pense que c'est un des meilleurs films d'action de l'année.

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