La Tourneuse de Pages

Origine:
  • France
Genre:
  • Drame
Public: Tout public
Année de production: 2006
Date de sortie: 09/08/2006
Durée: 1h25
Synopsis : Fille de bouchers dans une petite ville de province, Mélanie, âgée d'une dizaine d'années, semble avoir un don particulier pour le piano. Elle tente le concours d'entrée au conservatoire mais échoue, perturbée par l'attitude désinvolte de la présidente du jury, une pianiste reconnue. Profondément déçue, Mélanie abandonne le piano. Une dizaine d'années plus tard, à l'occasion d'un stage, Mélanie rencontre M. Fouchécourt, le mari de cette femme qui a certainement changé le cours de sa vie. Très vite remarquée pour son sens de l'organisation et son dévouement, Mélanie est recrutée au domicile de M. Fouchécourt, pour veiller sur son fils. La rencontre avec Mme Fouchécourt se passe merveilleusement bien puisque Mélanie se montre très sensible à la musique et devient sa tourneuse de pages...
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    6.0/10 23 votes - 25 critiques
  • 5.0/10  Cote de lalibre.be du film La Tourneuse de Pages

  • 5.0/10  Cote de DH.be du film La Tourneuse de Pages

Avis des internautesdu film La Tourneuse de Pages

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Publié le 16 octobre 2006
La première partie avec la gamine m'a déjà bien énervée "allons allons, elle a réussi le casting elle ?". Ensuite on passe à Déborah François (ah tiens, elles se ressemblent pas du tout). D'accord c'est le rôle qui veut cette totale absence de mouvement du visage et cette immobilité corporelle. Mais tout de même... une photo sur carton grandeur nature ça allait aussi. Qu'elle réussisse ou pas sa vengeance était le cadet de mes soucis. Un personnage principal qui ne provoque rien du tout c'est pas génial. De plus, le scénario est hyper prévisible, racontez-vous l'histoire avant d'aller la voir et c'est bon, tout y sera. Il y a un énorme engouement des belges pour tout ce qui est belge. Bien, mais faut pas charrier non plus. Tout à fait oubliable.

Publié le 29 septembre 2006
Grâce à Denis Dercourt on sait désormais que parfois la musique peut être un plat qui se mange froid et que la vengeance vient alourdir les mœurs. Car la musique et la vengeance sont au cœur de ce film glacé voir glacial. Pendant presque une heure et demie, il nous embarque subtilement dans un chassé croisé de tous les dangers. La montée en puissance du drame est palpable grâce à un jeu de miroirs composés par des gros plans lourds de sens sur chaque personnage, une lumière traitée dans un camaïeu de bleu soulignant parfaitement l’angoisse permanente et des silences perturbés par un piano indécent, véritable et redoutable arme. Malgré tout, la mise en scène est quelquefois pesante. Même si c’est un choix délibéré, l’insistance sur certaines scènes et des facilités scénaristiques viennent affaiblir cette œuvre souvent intelligente qui par son côté petit bourgeois trop lisse nous fait penser au Chabrol des années 80, « Masques » notamment. Mais comme dans les films de ce dernier, ce sont les acteurs qui retiennent toute notre attention et contribuent à l’intensité dramatique. Catherine Frot change de registre. Son personnage est à des années lumières de la femme légère un peu décalée. Elle nous offre une prestation profonde qui démontre la mesure de son immense talent. Déborah François, découverte dans « L’enfant » n’en est pas moins sidérante en jeune fille bien sous tout rapport, hermétique qui réussira à mettre sous clé la vie de cette concertiste. Quant à Pascal Grégory, personne mieux que lui ne pouvait interpréter cet avocat tout à la fois austère et si fragile.

Publié le 19 septembre 2006
excellent film, tout en nuance; le jeu des acteurs est formidable et le scénario très subtil; je suis consterné e lire les commentaires sur ce site??! Je trouve vraiment que ce genre de cinéma se fait trop rare; ce film m'a également fait penser aux bons vieux chabrol....

Publié le 8 septembre 2006
Belle surprise de la part d’un quasi-inconnu du cinéma, Denis Dercourt, qui nous offre ici, disons-le toute de suite, une œuvre s’apparentant fort bien au cinéma de Claude Chabrol. Personnages bourgeois au cœur d’une ambiance troublante, où l’aspect psychologique règne en permanence, la flatteuse comparaison s’autorisait effectivement. D’emblée, la présence de la belge Déborah François, au moins aussi silencieuse que dans son premier film, ‘L’enfant’, parvient à nous intriguer. S’immiscant progressivement dans la vie du couple incarné par la fraîche quinquagénaire Catherine Frot, une célèbre pianiste, et le trop rare Pascal Grégorry, un grand avocat, le but qu’elle poursuit pouvait paraître aussi clair qu’obscur. C’est peut-être là tout l’intérêt de ce film, qu’il vaudrait d’ailleurs mieux ne pas trop dévoiler. Une mention spéciale au réalisateur, car alors que le scénario le présageait, jamais il ne sombre dans un érotisme gratuit et inutile, de plus en plus présents dans le cinéma international, français notamment. Preuve encore que le sexe n’est pas indispensable à l’écran. Quant à ceux, vu le titre, qui craignaient une overdose de morceaux de Bach ou de Mahler au piano, qu’ils se rassurent : la musique n’est qu’un thème parmi bien d’autres dans ce film très réussi…

Publié le 6 septembre 2006
film pour cinéphile et intellectuels. Les jeu des deux actrices principales est digne d'être souligné et apprécié. Le déroulement est volontairement lent comme se développent tous les penchants cachés d'un être humain. La fin est abrupte mais laisse la porte ouverte à l'imagination pour deviner la suite. Excellente soirée ... de cinéma.

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