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Barry Sonnenfeld : “La trilogie est achevée”
Publié le 23 mai 2012 dans Actu ciné
Mais le réalisateur n’ose néanmoins pas dire qu’il n’y aura jamais de Men in Black 4
Quinze ans après le triomphe de Men in Black, en dépit d’un deuxième opus nettement moins apprécié par la critique et le public, Barry Sonnenfeld revient à ses amours extraterrestres. Toujours avec Will Smith et Tommy Lee Jones. Et cet enthousiasme qu’il parvient à nous transmettre par téléphone depuis les États-Unis.
Comment expliquez-vous le succès de ces personnages partout dans le monde ?
“Je pense que les Men in Black ont un look qui parle à tout le monde. En plus, aux USA, ils font partie depuis toujours de ces légendes urbaines qui veulent que chaque fois que les autorités enquêtent sur des ovnis, ce sont des hommes portant un costume noir qui sont envoyés sur le terrain. Dans notre culture, depuis les années 50, ils symbolisent les agents du gouvernement, des agents qui travaillent hors du contrôle des autorités et même, parfois, les aliens eux-mêmes parce qu’on ne voit pas leurs yeux. Personnellement, j’aime bien la version sur les aliens, mais cela ne m’arrange pas du tout pour mon film ! (rire)”
Le deuxième n’a pas été une réussite. Pourquoi en faire un troisième ?
“Nous avons appris des erreurs du deuxième, qui était trop humoristique. Le troisième est plus émouvant. Le scénario est aussi plus solide et s’appuie sur un retour dans le temps amusant sans l’être trop. Dans le deuxième film, trop souvent, nous placions des blagues, ce que nous ne faisons plus. Autre grande différence : cette fois, le méchant est assez impressionnant, ce qui n’était pas le cas dans le film précédent.”
En quoi est-ce plus émouvant ?
“Je ne veux pas tout vous révéler mais la fin va surprendre le public. Et lui donnera, je l’espère, envie de revoir le film une deuxième fois pour bien comprendre tout ce qu’on lui a montré. D’après les échos que j’ai reçus, cela donne souvent envie de revoir aussi le tout premier Men in Black.”
Vous avez 69 ans et l’action se déroule en 1969. Vous aimez bien ce chiffre, 69…
“Je voulais revenir à cette année-là pour le côté graphique de l’époque. On voulait revenir à une période visuellement directement identifiable. Cela a d’autant plus de sens que c’est cette année-là que l’homme met le pied sur la Lune, donc hors de notre planète. C’est une époque formidable sur le plan humain, pour les aliens mais aussi sur le plan culturel. Il y a le mouvement hippie, avec ses fleurs, mais aussi Andy Warhol. C’était une époque improbable, puis les Mets ont remporté le championnat de base-ball (rire). Cela nous offrait beaucoup de références qui touchent le cœur des gens.”
Le thème central du film, c’est le secret de l’univers…
“En sous-titre, on pourrait dire : il y a des secrets dans l’univers que nos personnages ne connaissent pas. Ils peuvent être personnels, extraterrestres, émotionnels, énormément importants pour toute la planète, mais tous sont révélés à la fin du film.”
Quel est le secret d’un bon film ?
“Le plus important, c’est le scénario. Et un personnage qu’on aime regarder. Après ça, on peut tourner une comédie, un film d’action ou d’aventures. Mais l’essentiel, c’est une bonne histoire.”
Y aura-t-il un Men in Black 4 ?
“On n’en a jamais parlé mais comme je ne pensais pas qu’il y aurait des numéros 2 et 3, je n’ose pas dire qu’il n’y aura pas de Men in Black 4. Cela dit, dans mon esprit, la trilogie est achevée. Si on devait encore tourner une suite, sur base du troisième opus, il faudrait explorer de nouvelles pistes.”
Patrick Laurent
Comment expliquez-vous le succès de ces personnages partout dans le monde ?
“Je pense que les Men in Black ont un look qui parle à tout le monde. En plus, aux USA, ils font partie depuis toujours de ces légendes urbaines qui veulent que chaque fois que les autorités enquêtent sur des ovnis, ce sont des hommes portant un costume noir qui sont envoyés sur le terrain. Dans notre culture, depuis les années 50, ils symbolisent les agents du gouvernement, des agents qui travaillent hors du contrôle des autorités et même, parfois, les aliens eux-mêmes parce qu’on ne voit pas leurs yeux. Personnellement, j’aime bien la version sur les aliens, mais cela ne m’arrange pas du tout pour mon film ! (rire)”
Le deuxième n’a pas été une réussite. Pourquoi en faire un troisième ?
“Nous avons appris des erreurs du deuxième, qui était trop humoristique. Le troisième est plus émouvant. Le scénario est aussi plus solide et s’appuie sur un retour dans le temps amusant sans l’être trop. Dans le deuxième film, trop souvent, nous placions des blagues, ce que nous ne faisons plus. Autre grande différence : cette fois, le méchant est assez impressionnant, ce qui n’était pas le cas dans le film précédent.”
En quoi est-ce plus émouvant ?
“Je ne veux pas tout vous révéler mais la fin va surprendre le public. Et lui donnera, je l’espère, envie de revoir le film une deuxième fois pour bien comprendre tout ce qu’on lui a montré. D’après les échos que j’ai reçus, cela donne souvent envie de revoir aussi le tout premier Men in Black.”
Vous avez 69 ans et l’action se déroule en 1969. Vous aimez bien ce chiffre, 69…
“Je voulais revenir à cette année-là pour le côté graphique de l’époque. On voulait revenir à une période visuellement directement identifiable. Cela a d’autant plus de sens que c’est cette année-là que l’homme met le pied sur la Lune, donc hors de notre planète. C’est une époque formidable sur le plan humain, pour les aliens mais aussi sur le plan culturel. Il y a le mouvement hippie, avec ses fleurs, mais aussi Andy Warhol. C’était une époque improbable, puis les Mets ont remporté le championnat de base-ball (rire). Cela nous offrait beaucoup de références qui touchent le cœur des gens.”
Le thème central du film, c’est le secret de l’univers…
“En sous-titre, on pourrait dire : il y a des secrets dans l’univers que nos personnages ne connaissent pas. Ils peuvent être personnels, extraterrestres, émotionnels, énormément importants pour toute la planète, mais tous sont révélés à la fin du film.”
Quel est le secret d’un bon film ?
“Le plus important, c’est le scénario. Et un personnage qu’on aime regarder. Après ça, on peut tourner une comédie, un film d’action ou d’aventures. Mais l’essentiel, c’est une bonne histoire.”
Y aura-t-il un Men in Black 4 ?
“On n’en a jamais parlé mais comme je ne pensais pas qu’il y aurait des numéros 2 et 3, je n’ose pas dire qu’il n’y aura pas de Men in Black 4. Cela dit, dans mon esprit, la trilogie est achevée. Si on devait encore tourner une suite, sur base du troisième opus, il faudrait explorer de nouvelles pistes.”
Patrick Laurent