Actualités

Justin Timberlake séduit aussi au cinéma alors qu'Amanda Seyfried est "en plein confusion" : entretiens

Publié le 23 novembre 2011 dans Actu ciné

Les deux acteurs sont à l'affiche de "In Time", thriller haletant dans lequel ils courent après les secondes...
Mardi 1 er  novembre, au luxueux hôtel Savoy de Londres. Nous sommes une dizaine à attendre Justin Timberlake et sa partenaire à l’écran, Amanda Seyfried, à l’occasion de la sortie au cinéma de In time, long-métrage futuriste dans lequel les deux acteurs courent sans relâche derrière le temps. Ironie ou pas, c’est finalement avec une bonne vingtaine de minutes de retard que Justin Timberlake fait son entrée. Et ainsi débute une interview tout en légèreté, l’acteur étant visiblement d’humeur à plaisanter.

Justin, que feriez-vous si, comme dans le film, vous n’aviez plus qu’une journée à vivre ?
Je passerais probablement le temps qu’il me reste avec ma famille. Je mangerais beaucoup, je ferais de la musique et je me droguerais. Non, je rigole. Je serais avec ma famille. Je l’aime, ma famille ! Ce sont des gens sympas.” (Rires)

On ne peut que constater dans le film que vous savez courir. Vous êtes-vous beaucoup préparé physiquement ?
Oh, je ne me prépare jamais physiquement. Mais j’ai travaillé avec une équipe de cascadeurs pour apprendre à conduire, faire des dérapages, des figures. Dans le film, je conduis quelques voitures, comme une limousine… J’ai aussi dû apprendre à piloter un camion ! Et à tirer. J’ai pratiqué quelques séances de tir avec l’équipe.

À quoi ressemblaient les séquences lors du tournage ?
Je cours, on coupe, quelqu’un crie “Action !” et je cours à nouveau. Puis quelqu’un crie de nouveau “Action !”. Et je cours encore. Non, mais c’était très amusant. Je dirais que ce film est plus un thriller qu’un film d’action, et je pense que c’est grâce à Roger Deakins qui est un chef opérateur talentueux. Sa façon de capturer l’histoire semblait simple mais il en a fait quelque chose de très excitant. Ce ne sont pas que des images caméra à l’épaule et des mouvements rapides, c’est beaucoup plus que ça. Le film est composé magnifiquement bien et c’est ça qui fait la différence.

Êtes-vous plus conscient du temps qui passe depuis que vous avez tourné In time ?
On a tendance à confondre la beauté avec la jeunesse. Bien que cela soit très différent, que l’on soit un homme ou une femme… Les hommes vieillissent plus facilement.

Courez-vous autant derrière le temps dans votre vie de tous les jours ?
Oui, d’ailleurs je vais m’échapper d’ici en courant ! (Rires). C’est vrai qu’avec ce métier, je peux en avoir l’impression. Je pense que le film m’a aidé à davantage apprécier le temps que j’ai, à mieux profiter des choses. Je pense également que dans ma vingtaine, je me suis plus focalisé sur ce que je devais réussir à faire. Je pensais à ce que je devais réaliser pour arriver là où je voulais arriver. J’ai passé beaucoup de temps à essayer d’atteindre mes objectifs. Aujourd’hui, je réalise que c’est l’expérience qui forge le caractère, quel que soit le but à atteindre. Il faut juste apprécier le voyage !

Si In Time était une chanson, ce serait laquelle ?
Girls just wanna have fun ? Non, je dirais que ce serait du rock. Ou peut-être quelque chose de poétique, d’avant-garde.

Quels sont les acteurs que vous admirez le plus ?
J’en ai beaucoup. Brando, De Niro, Pacino… Tous les acteurs avec un O… (Rires) J’aimais beaucoup Tom Hanks quand j’étais enfant. Warren Beatty, Meryl Streep, Audrey HepburnSteven Spielberg m’a littéralement appris à aimer le cinéma !”

Allez-vous un peu vous reposer cet hiver ?
Oui ! Je prends quelques vacances. Je pars faire du snowboard en montagne. Le reste ne vous regarde pas.” (Rires)



Amanda Seyfried “en pleine confusion” : pendant le tournage, l’actrice se surprenait à dire “argent” au lieu de “temps” !

À 26 ans tout ronds, Amanda Seyfried commence doucement à se faire une place de choix à Hollywood. Petite, menue, et avec ses grands yeux bleus qui semblent venir d’un autre monde, la jeune femme au visage de poupée partage l’affiche avec Justin Timberlake. Elle y joue une fille à papa qui rêve de rébellion.

Quelles traces le tournage d’In time a-t-il laissées sur vous ?
Je disais littéralement “argent” au lieu de “temps” lors des dialogues. C’est arrivé plusieurs fois. Andrew coupait la scène et disait “Heu… c’est “temps”, et non “argent.” C’était la totale confusion !

Que feriez-vous s’il ne vous restait qu’une seule journée à vivre ?
Comme Justin, je passerais le temps qu’il me reste avec ma famille. Et je mangerais du fromage grillé.

Craignez-vous le temps qui passe ?
“(Sur le ton de l’humour ) Mmmh, vous voyez là, j’ai trois rides ! Si, si ! J’ai justement rendez-vous demain chez le docteur. Non, plus sérieusement, j’attendrai encore trois ans (Rires). Mais c’est vrai que je suis plus consciente aujourd’hui du temps qui passe. In time m’a fait réaliser que le temps que l’on a devant soi est précieux. Je ne veux plus le gaspiller, je veux être plus productive, réaliser des choses, concrètement. Mais c’est important aussi d’avoir du temps à soi, de se relaxer, de profiter.

Combien d’heures vous suffisent pour vous relaxer ?
Oh, cinq heures, c’est très bien.”

Dans le film, vous incarnez une jeune femme qui tourne en rond dans une prison dorée avant que Will ne la kidnappe…
Sylvia rêve tous les jours que sa vie change. Elle a soif d’aventure. Dans un monde comme celui-là, vous passez tellement de temps à essayer de protéger votre vie que vous ne vivez plus vraiment. Tout le monde a des gardes du corps. Ils mangent tous très bien mais ne boivent pas, ne fument pas. Tout cela est très mondain et Sylvia n’est tout simplement pas faite pour ce genre d’existence. Son vœu se réalise quand Will l’emmène avec lui.

Le scénario vous a-t-il tout de suite plu ?
J’adore Andrew Niccol et je voulais vraiment faire partie de cette aventure. Le monde qu’il a créé dans In Time est, certes, différent du nôtre mais comporte énormément de choses en commun. Il y a beaucoup de parallélismes à faire avec notre façon de vivre et c’est pour cela que ce film interpelle autant. Et, je dois l’admettre, pouvoir tirer au revolver et casser des gueules m’attirait aussi à fond !


Ludivine Nolf

Films liés

Avis des internautesdu film

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
Soyez le premier à publier une critique

Newsletter Cinebel

Partager

Suivez Cinebel