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Steven Spielberg : "Tintin, c’est l’histoire de ma vie"

Publié le 21 septembre 2011 dans Actu ciné

Un mois avant sa venue en Belgique, il présente de nouvelles photos du film
Pas besoin de posséder sept boules de cristal pour prédire un tonnerre de Brest médiatique sur Bruxelles dans un tout petit mois. Le 22 octobre prochain, Steven Spielberg débarquera dans notre capitale pour la première mondiale des Aventures de Tintin : le secret de la Licorne. Un événement qui fera de notre petit pays, le temps d’une journée, le centre du monde cinématographique en lieu et place d’Hollywood. Autant en profiter : il est peu probable qu’on ait encore un jour l’occasion de bénéficier de pareil honneur.

Histoire de faire déjà monter la température auprès des fans (comme si c’était vraiment nécessaire…), le finaud cinéaste vient de dévoiler seize nouveaux clichés extraits du film. Dont un où l’on voit le reporter lire Le Petit Vingtième (le journal pour lequel il est censé travailler, même si on ne le voit jamais rien écrire) en anglais. Une rareté…

Le premier livre que j’ai lu, c’était Les 7 boules de cristal, et même si je ne comprenais pas le français, ses dessins étaient si forts qu’ils racontaient d’eux-mêmes l’intrigue et les relations des personnages”, explique Steven Spielberg pour justifier cette petite entorse à la réalité. “De mon point de vue, Tintin est un journaliste intrépide, tenace, qui souvent devient partie prenante de l’histoire, bien plus que ne l’est un véritable reporter qui relate les infos. Ce qui me permet de m’identifier à lui, c’est que Tintin ne prend jamais un non pour une réponse. Et ça, c’est l’histoire de ma vie.

Sa ténacité à vouloir adapter Tintin en est la preuve. Il a en effet avoué avoir contacté Hergé en 1983. Rendez-vous avait été pris, à Los Angeles en janvier de cette année-là, mais le dessinateur, déjà fort malade, n’avait pu s’y rendre. Deux mois plus tard, il décédait. À l’époque, il voulait réaliser une trilogie qu’il qualifie “d’Indiana Jones pour les kids”. Le rôle principal devait être confié à Henry Thomas, qui venait de triompher dans E.T.

Dans son esprit, il devait tourner le premier film, à charge pour Roman Polanski et François Truffaut de réaliser les deux suivants. Mais le réalisateur du Bal des vampires n’est pas chaud à l’idée d’adapter Tintin au Congo. Il préférerait Le sceptre d’Ottokar. Le projet capote.

Les droits sont ensuite rachetés par Claude Berri, qui organisera même un casting à Bruxelles. Mais le film ne se tournera jamais. Spielberg les récupère ensuite et, près de 30 ans après, réalise son rêve. Qu’on verra en Belgique avant tout le monde.

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Patrick Laurent

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