Max et les Ferrailleurs

Origine:
  • France
Genres:
  • Policier
  • Drame
Année de production: 1971
Durée: 1h50
Tout public
Synopsis : Max était juge d’instruction. Traumatisé d’avoir dû libérer un prévenu dont il était convaincu de la culpabilité, il a abandonné sa carrière pour devenir flic. Un flic obsédé par le flagrant délit. Après un nouveau braquage meurtrier qui l’a vu arriver quelques instants trop tard, il décide de créer son propre flagrant délit. En manipulant la séduisante Lily, une jeune prostituée, il va tendre un piège à une bande de petits délinquants en leur donnant l’idée de braquer une banque…
  • /10 Vous devez être connecté à votre compte pour coter ce film
    Il n'y a pas suffisamment de cotes (1)

Posters du film Max et les Ferrailleurs

Avis des internautes du film Max et les Ferrailleurs

Vous devez être connecté pour ajouter une critique Créez un compte
  • 1
Publié le 10 août 2005
Peu évocateur à l'heure actuelle pour la jeune génération, ce film pourtant majeur des années soixante-dix, essentiel dans la carrière de Claude Sautet, le réalisateur parvenant en effet à réunir, deux ans après, ses héros des « Choses de la vie », Michel Piccoli et Romy Schneider. Or, ce n'est plus du tragique destin d'un couple huppé dont il s'agit, mais d'une relation assez étonnante entre un policier teigneux et une prostituée liée à une troupe de voyous. La bourgeoisie traditionnelle et campagnarde de Sautet a cette fois laissé place à la noirceur et aux quartiers mal fréquentés de Paris. Excellant dans un double-rôle, l'interprétation de Félix et de Max par Piccoli est assez magistrale. Quant à Romy, elle semble à 33 ans, n'avoir jamais été aussi belle, paradoxalement dans ce rôle. La petite déception vient, pour une fois, de la musique de Philippe Sarde, qui nous avait habitué à mieux, avec son piano et ses violons. Impossible, par ailleurs, pour un film majeur de ne pas avoir sa pléiade de seconds rôles : Georges Wilson (le père de Lambert), et trois grands acteurs, tous disparus dans un court intervalle ; Philippe Léotard (2001), Bernard Fresson (02) et François Périer (02). Comme s'il fallait accentuer le caractère émotif de ce polar original, à revoir, même si la télévision semble l'avoir un peu omis ces derniers temps, comme bien d'autres... 8/10
  • 1

Suivez Cinebel