Goldeneye
Réalisateur:
Origines:
- Royaume-Uni
- États-Unis
Genres:
- Espionnage
- Action
Année de production: 1995
Durée: 2h10
Synopsis :
Dans les derniers jours de la guerre froide, James Bond et son collègue et ami Alec Trevelyan s'introduisent dans l'usine soviétique de gaz neurotoxique Arkangel, afin de la détruire. Les deux hommes sont découverts et, au cours d'une violente bagarre, Trevelyan est fait prisonnier et exécuté sous les yeux de Bond par le général soviétique Ourumov. Bond s'enfuit de façon spectaculaire. Il restera obsédé par son échec à sauver son ami. Neuf ans plus tard, alors que l'Union soviétique est devenue une constellation de nations indépendantes, James Bond rencontre Xenia Onatopp, une superbe créature qui joue au chat et à la souris avec lui. La partie se révèle pleine de charme mais aussi pleine de dangers. Les suspicions de 007 concernant les sinistres motifs de Xenia sont confirmées quand elle dirige l'incroyable détournement de l'hélicoptère ultra-sophistiqué, Tigre. Source : www.jamesbond007.net
Avis des internautes du film Goldeneye
- 1
Publié le 29 juillet 2005
17 ème épisode de la série, qui reprend après six années d' interruption (Timothy Dalton ayant, en effet, décidé subitement d' abandonner le rôle après Permis de Tuer en 1989). en matière de charisme, Pierce Brosnan n' a guère eu de peine à faire oublier son prédecesseur, qui en manquait assez bien. Petit détail, si 007 affectionne toujours les vodkas-martinis, il a en revanche cesser de fumer - le lobby anti-tabagisme est sans-doute passé par là. Autres changements notables, le rôle de M, le chef des Services Secrets britanniques, est désormais tenu par une femme. Si le personnage du premier M, tenu par Bernard Lee, a semble-t-il été inspiré à Ian Fleming par Winston Churchill, celui qu' incarne Judi Dench n' est pas sans rappeler Margareth Tatcher. Et pour incarner la fidèle secrétaire de M, Miss Moneypenny, c' est Samantha Bond (!) qui s' y colle. Pour la réalisation, c' est le talentueux Martin campbell (qui a également signés Le Masque de Zooro ou Vertical Limit) qui s' y colle... et s' en sort avec tous les honneurs. Mais beaucoup d' afficionados du personnage ont dû se récrier en découvrant que leur héros fétiche roulait désormais... en BMW. On est en droit de se demander la raison du choix des producteurs, qui ont préferé une Z3 - qui plus est, sans aucun gadget, deuxième couac - à une Lotus Esprit ou une Aston Martin DB7. Ensuite, si on aime beaucoup Tina Turner, comparer à d' autres chansons de la série - notamment Goldfinger, Dangereusement Vôtre ou Permis de Tuer - la B.O. de Goldeneye ne figure pas vraiment en tête du classement. En revanche, le scénario - dont le canevas est dû à Michael France, qui aussi travaillé sur le scénario de Clifhanger - est bien mieux que certains autres de la série, par trop fantaisiste (que l' on se souvienne de l' Espion qui m' aimait ou même de Moonraker, qui n' avait presque rien à voir avec les romans du même nom). Parmis les rôles secondaires, Robbie Coltrane et Joe Don Baker - ce dernier déja vu dans Tuer n' est pas jouer - composent, l' un dans le rôle du mafioso Valentin Zukovsky, l' autre dans celui de l' agent de la CIA Jack Wade des personnages pittoresques, que l' on retrouvera dans les épisodes suivants. En ce qui concerne les rôles féminins, si Izabella Scorupco est, sur le plan physique, mieux que Famke Janssen, ni l' autre ni l' autre n' arrive vraiment à la cheville d' autres James Bond girls comme Ursulla Andress, Diana Rigg, Carole bouquet ou Sophie Marceau... Mais, malgré ces - très légers - défauts - somme toute, communs à d' autres films de 007 - avec Goldeneye, la série repart en beauté. Avec Brosnan, la série retrouve un héros au charisme puissant, qui lui avait manqué depuis le départ de Roger Moore. Que l' on soit fan de la série ou non, le film se voit et se revoit avec toujours un grand plaisir.
- 1
Lorenzo007