Ivre d'Amour
Titre original: Punch-Drunk Love
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genres:
- Comédie dramatique
- Romance
Année de production: 2001
Date de sortie:
19/03/2003
Durée: 1h35
Synopsis :
Barry Egan, un petit entrepreneur, a sept soeurs. A cause de leurs ingérences incessantes, le jeune homme est toujours seul et incapable de tomber amoureux. Jusqu'au jour où un harmonium et une jeune femme mystérieuse, Lena Leonard, font leur apparition dans la vie de Barry ce qui signifie le début de sa grande aventure romantique.
Avis des internautes du film Ivre d'Amour
Publié le 26 mars 2003
Un film drôle, original, et attachant. N'écoutez pas les commentaires de ceux qui ont détesté... qu'ils aillent re-re-re-re-regarder Spiderman et on n'en parle plus.
Publié le 22 mars 2003
(plutôt 9/10, le 10 étant la cote attribuée à Magnolia) Avec Punch-drunk Love, PT Anderson confirme qu'il est bien un des jeunes cinéastes américains les plus intéressants (quand on voit le dernier Scorsese, on se dit qu'il est en effet grand temps qu'il y ait une relève). Le nouveau génie du cinéma alternatif US transcende un registre plus que banal (la comédie romantique) grâce à une mise en scène tout simplement incroyable. Les cadrages (de nombreux plans fixes à la limite de l'éclatement alternant avec des plans en caméra épaule), le montage (très nerveux) et la musique (avec une recherche intéressante sur les sonorités) gèrent la tension (omniprésente) inhérente au personnage d'Adam Sandler. Et que dire, justement, du jeu de ce dernier? Après avoir réussi l'exploit de rendre Tom Cruise ambigu, PT Anderson permet à Sandler de révéler un talent immense et insoupçonné. En effet, l'acteur joue ici avec l'ensemble de son corps, rendant son immobilité aussi expressive que ses accès de colère, alternant un jeu tout en retenue avec une expressivité quasi-burlesque, mais tout en restant tout à fait crédible. C'est aussi là une des grandes forces d'Anderson: rendre crédible des personnages complètement décalés, nous permettant de croire à un monde non-aseptisé, qui ne réprimerait pas la différence. Mais Anderson étant un faux naïf, il sème son film d'éléments empruntés aux contes de fées, nous rappelant qu'il ne s'agit que d'un film (à voir les commentaires diffusés sur ce forum, il est clair la réalité n'est pas à l'image de son film). Dans un même ordre d'idées, Punch-Drunk Love propose une réflexion très intéressante (quoique pas forcément nouvelle) sur la folie, les fous n'étant pas forcément ceux que l'on croit. Comme il l'avait déjà démontré dans Magnolia, tout est question de point de vue... Bravo, PT Anderson!
Publié le 22 mars 2003
il faut tenter dès le début de rentrer dans la peau de Barry, personnage que j'ai trouvé très attachant et pour qui j'ai éprouvé tout de suite une sorte de sympathie comme on la ressent envers un enfant qui fait le clown en rue... touchant! 8,5/10
Publié le 21 mars 2003
J'ai vu ce film aujourd'hui...et je me suis fait ch... pendant les deux tiers. La fin quand-même réussit à donner un sens à tout. C'est très bien filmé, l'image est terrible, cadrages et tout. Adam Sandler a une gueule moue et empêchée et m'a particulièrement énervé, jusqu'au début de la fin,précisément. Pendant une heure dix j'ai eu l'impression que ce film est le bide de l'année, et pourtant après le générique final je suis revenu à penser que c'était pas si mal. Je m'attendais à mieux de la part de Anderson. Cote finale: bof..moyen/moyen-bien. (critique personnelle, ça n'implique que moi).
CotaBooster