Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain
Réalisateur:
Origines:
- France
- Allemagne
Genres:
- Comédie
- Romance
Année de production: 2001
Date de sortie:
25/04/2001
Durée: 2h00
Synopsis :
Amélie n'est pas une fille comme les autres. Elle a vu son poisson rouge disparaître sous ses yeux dans un bassin municipal, sa mère mourir sur le parvis de Notre-Dame et son père reporter toute son affection sur un nain de jardin. Amélie grandit et devient serveuse à Montmartre dans un bar tenu par une ancienne danseuse équestre. La vie d'Amélie est simple, elle aime casser la croûte des crèmes brûlées, faire des ricochets au bord de la Seine, observer les gens et laisser son imagination divaguer. A vingt-deux ans, coup de théâtre, Amélie se découvre un but : réparer la vie des autres. Elle intente alors toutes sortes de stratagèmes pour intervenir incognito dans l'existence des personnes de son entourage. Parmi elles, il y a la concierge qui passe ses journées à siroter du porto en tète à tète avec un chien empaillé, Georgette, la buraliste hypocondriaque, ou l'homme de verre, son voisin, qui ne vit qu'à travers une reproduction de Renoir. La mission d'Amélie est brusquement perturbée par la rencontre d'un garçon étrange et décalé. Nino Quincampoix. Employé à mi-temps d'un train fantôme et d'un sex-shop. Nino collectionne les photos abandonnées autour des photomatons. Il cherche désespérément à identifier un inconnu dont la photo réapparaît sans cesse, lorsque son enquête est soudain perturbée par la rencontre d'Amélie. Amélie est fascinée par Nino, mais elle préfère jouer à cache-cache avec lui, plutôt que de se découvrir vraiment. Après plusieurs tentatives, elle se défile. Heureusement, l'homme de verre, expert en repliement sur soi, lui rend la monnaie de sa pièce en la poussant dans les bras de Nino.
Avis des internautes du film Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain
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Publié le 17 septembre 2001
Les commentaires de ceux qui ont détesté sont intelligents, bien que s'accrochant -selon moi- à un seul aspect de l'oeuvre ou de son approche (une critique cinématographique doit prendre en compte toutes les facettes de ce qui fait le cinéma: scénario, mise en scène, acteurs et seconds rôles, lumière, photographie, musique, etc. et ici... yabon'... non?) Les arguments de ceux qui ensensent le film ne sont pas toujours pertinents mais j'ai grande joie de voir qu'Amélie Poulain, dans son soucis de faire le bien, a au moins eu le mérite de réconcilier les 'cinéphiles' et les consommateurs moins 'fine bouche', et donc contribuer à freiner l'élitisme galopant qui veut qu'il y ait d'un côté les afficionados du pop-corn et du scénario tenant sur timbre-poste et de l'autre les pseudo-intellos abonnés aux débats genre 'Le non-dit de la rhétorique dans 'la Brouette de Serguei' VO sous-titrée polonais N/B 1929'. Même si j'ai envie de dire à ceux qui ont déjà consommé le divorce; greffés de la casquette et mastiqueurs intempestifs de nachos, svp, faites l'effort d'aller voir un film sans Brad Pitt, sans violence, sans hélicoptère, sans idéologie ou morale à 2F, sans 'fuck you' (mais si, il y en a -plus qu'on ne veut nous le faire croire). Et vous, abonnés des cahiers du cinéma et ex-étudiants frustrés de l'Insas, ne snobez pas un film sous prétexte qu'il a gagné un succès populaire (plus de 1000 personnes ont vu le film, donc, il est forcément mauvais) ... Mais houlà, je m'emporte... Amélie est un succès populaire, commercial et critique et je dis: 'youpie tralala' Quant à moi, je suis 100% synchrone avec Isabelle Corbisier: si on avait pu éviter une certaine longueur redondante (mais jubilatoire, il y a des compensations;) on pouvait parler de chef-d'oeuvre (je sais, je m'emporte mais bon, c'est l'effet Tautou;) Ma raison voudrait que je classe 'bon' mais c'était tellement pétillant, malicieux, tendre, que je ne peux m'empêcher d'adorer Amélie;) Et tant pis pour les rabbat-joie; je pourrai toujours compter sur un souffleur de rue pour leur rabattre le caquet!
Publié le 16 septembre 2001
Je viens de voir ce film à Montréal (Québec) où il vient de sortir et je partage la même chose que tout ceux qui l'ont déjà vu en Europe: Ce film est vraiment Fa-bu-leux! tellement différent des films habituels... Le film marche très fort au Québec et ça fait du bien à tout le monde en ce moment; c'est le 'feel good' movie de l'année. BRAVO!
Publié le 15 septembre 2001
Dans cette rubrique (Forum), on trouve trois colonnes : le titre du film, le nombre de personnes ayant emis un avis sur le film, et finalement, la cote globale. Si nous prenons l'exemple de Crocodile dundee, la cote en est 'excellent', et le nombre de personnes laissant un commentaire est '1' ... Pour Amelie, 109 personnes ont tenu a vous faire partager leur plaisir en participant au Forum. La cote en est excellent, et aucun n'autre film n'a attire autant de monde dans le forum. Ce film est une merveille.
Publié le 10 septembre 2001
Nous devrions toujours nous méfier des gens qui veulent le bonheur des autres malgré eux. D’autant plus que la donneuse de leçon, en l’occurrence Amélie Poulain, a plus rêvé sa vie qu’elle ne l’a vécue, ce qui ne lui permet pas de prétendre mieux connaître la recette du bonheur que les autres, a une situation professionnelle qui apparemment ne lui sert qu’à subsister et qui ne semble pas être le fruit d’une quelconque passion, a une vie sentimentale proche du néant dont la fin du film ne nous laisse que l’espoir d’une amélioration. Malgré ça, l’héroïne se permet de manipuler son entourage pour orienter la vie des gens dans ce qu’elle croit être mieux. Seulement cette intervention ne prend pas en compte la subjectivité de chacun des êtres dont elle va changer le destin. Amélie ne pose pas la question aux personnes qu’elle approche et qu’elle juge malheureuses ou méchantes quant à savoir si elles ont réellement envie de changer de vie. La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres et cet interventionnisme m’est insupportable. Je revendique le droit à la solitude, à la mélancolie pour avoir le plaisir de jouir plus intensément des bonnes compagnies et du bonheur lorsque je le rencontre. Mais que dire d’une personne qui, croisant la route d’un aveugle, va soudainement palier sa cécité en lui décrivant le spectacle quotidien de la rue, qui est le spectacle que nous voyons tous les jours mais qui nous devient indifférent par habitude, et qui d’un coup d’un seul va le laisser choir ? Amélie vie dans un monde utopique dés son plus jeune âge . Je n’assimile pas cette action à un geste de bonté, mais à la pulsion juvénile d’une personne excitée par les propres événements de sa vie et qui veut mettre au diapason de son cœur tous ceux qu’elle côtoie, sans se soucier des effets secondaires. Ce film est paradoxalement l’apologie d’un individualisme exacerbé. Amélie dirige son destin, elle le provoque, elle essaie de le maîtriser en jouant aussi avec le hasard. Par contre elle minimise la part de hasard et les opportunités dont ses connaissances pourraient bénéficier. Elle décide pour les autres et construit l’univers qu’elle souhaite autour d’elle se servant des individus qu’ils soient mort ou vivant. Amélie n'hésite pas à modifier l'histoire pour assouvir ses désirs Ce qu’Amélie veut c’est que les gens paraissent heureux. Elle ne s’intéresse pas à leurs sentiments profonds, elle ne tente pas d’explorer leur âme, d’ailleurs elle ne supporte généralement pas la compagnie des personnes envers lesquelles elle intervient. Amélie fait tout pour aseptiser la société, car les rapports sociaux qu’elle met en place sont issus de son intellect et ne laissent aucune place à l’originalité individuelle. Elle veut un monde parfait, mais elle seule détient la clef de cette perfection. Derrière la quête de la satisfaction individuelle se cache une philosophie qui voudrait nous faire croire qu’il suffit de vouloir le bonheur des gens pour que celui-ci advienne. Elle désire qu’aucune image négative ne vienne troubler ses pensées édéniques. Elle influence la vie de ses connaissances non pas par compassion ou par amour, mais par égoïsme pour préserver le monde tel qu’elle l’a toujours rêvé. Ce film n'est donc pas spécialement mauvais mais dangereux dans ce qu'il véhicule
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