Les Dents de la mer
Titre original: Jaws
Réalisateur:
Origine:
- États-Unis
Genre:
- Horreur
Année de production: 1975
Durée: 1h59
Synopsis :
A quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d'Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d'une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d'un requin. Il décide alors d'interdire l'accès des plages mais se heurte à l'hostilité du maire uniquement intéressé par l'afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs...
Avis des internautes du film Les Dents de la mer
Publié le 9 octobre 2005
À sa sortie dans les salles de cinéma, en 1975, Jaws marqua - au fer rouge - une nouvelle date dans l' histoire, celle du film d' horreur en particulier mais aussi du cinéma en générale. L' immensité du succès populaire qu' il remporta propulsa immédiatement, et de façon quasi définitive, Steven Spielberg au rang des plus grands créateurs d' Hollywood. Et aujourd' hui, lorsque l' on contemple le bilan de sa carrière, on doit reconnaître que les spectateurs et la critique ont eu tout-à-fait raison de le placer. Ceci lors qu' il n' était encore qu' au tout début de sa carrière, au panthéon des cinéastes. Si il y a des films qui ont eu un impact immense sur l' esprit du public à leur sortie, mais qui ont depuis assez ou bien (mal) veillis, heureusement pour nous, Les Dents de la Mer (le titre français du film) ne fait pas partie ce lot là. Et aujourd' hui encore, quand on regarde ce film, on mesure parfaitemment qu' il n' a absolument rien, perdu de sa substance et de on impacte visuelle. À preuve, les frissons qui nous parcourent tout le corps et nous nouent littéralement les tripes à chaque fois que le Grand Blanc surgit de l' eau et ouvre ses mâchoires et s' apprête à dévorer l' un ou l' autre baigneur imprudent. Du début à la fin du film, on reste littéralement collé devant l' écran, attend avec une angoisse quasiment insoutenable la bataille finale entre le monstre et les hommes qui ont décidé, coûte que coûte, de l' abattre pour éviter qu' il ne continue à répandre sa terreur... Trente ans après, le Grand Blanc dû à l' imagination de l' écrivain Peter Benchley (qui a aussi co-écrit le scénario du film) n' a riend perdu de son pouvoir de faire frissonner les spectateurs... Ce qui ne sera pas le cas de es cousins des épisodes suivants.
Publié le 7 octobre 2005
Les Dents de la Mer 2 (Jaws II) réalisé par Jeannot Swarc (1978). Tout le monde le sait, en 1975, le chef-d' oeuvre de Spielberg avait complètement révolutionner le cinéma fantastique et d' horreur. Un nouveau et grand mythe était né: celui du requin tueur. Vu l' énorme succès remporté au box-office, il était donc tout naturel que l' idée d' une suite naisse presque immédiatement dans la tête des producteurs - et aussi, pour une part non négligeable, à cause de la demande très pressante de tous les fans du Grand Blanc. Ce fut, bien évidemment, à Spielberg lui-même que les producteurs songèrent pour en assurer la réalisation. Mais celui-ci étant prit par le tournage d' un autre futur chef-d' oeuvre - en l' occurence, Rencontres du Troisième Type -, les grands pontes d' Hollywood durent se rabattre sur l' un de leurs innombrables "hommes-à-tout-faire", un certain Jeannot Szwarc. Si celui-ci compte quelques belles - petites - réussites à son actif (entres autres la comédie Hercule et Sherlock, avec Christophe Lambert et Richard Anconica), son talent n' a rien de comparable avec celui de Spielberg. D' ailleurs, ici - comme dans presque toutes les suites des grands succès du genre - on ne s' est guère foulés en ce qui concerne le scénario: l' histoire est, à peu près, exactement la même que pour le film précédent: un requin tueur vient semer la panique sur les côtes d' une petite bourgade américaine jusqu' ici bien tranquille. Le chef de la police du coin est le seul à se rendre compte du danger, alors que les autorités, elles, ne voient pas plus loin que le bout de leur nez... On l' aura compris, le scénario n' est guère consistant. Heureusement que cela suffit pour y amménager quelques bonnes petites scènes de frissons... à condition, bien évidemment, que le réalisateur savent s' y prendre. Et, heureusement pour nous, Szwarc s' en tire avec tous les honneurs possibles. Le mérite est d' autant plus grand qu' il n' artrive pas à la cheville du grand Spielberg et que, de plus, l' horreur et le fantastique, ce n' est pas vraiment son truc. On a égalemment eu l' idée - prudente mais bonne - de conserver les acteurs du début - Roy Scheider et Lorraine Gary -, et c' est ce qui aide aussi sans-doute pour une bonne part en rendre l' histoire convaincante. Pour le reste, les effets spéciaux, si il n' y a là aussi aucune innovation, sont toujours à la hauteur de notre attente... Quand on sait ce qu' il en adviendra par la suite, on se dit - à justre titre - qu' on aurait peut-être dû en rester là et faire l' impasse sur les deux autres suites - qui sont véritablement navrantes et font honte au requin de Spielberg. Si vous êtes un fan de ce genre de films et, qui plus est, un fan exigeant quand à la qualité, privilégié Jaws I et II et, pour les deux autres, passez votre chemin !
Publié le 30 juillet 2005
Les Dents de la Mer III (Jaws III) - réalisé par Joe Alves (1983 - avec Dennis Quais, Lea Thompson, Bess Armstrong et Louis Gossett Jr. Récemment, France 3 a rediffusée la quadrilogie des Dents de la Mer. Pour avoir vu trois des quatre films, et être un grand admirateur de Steven Spielberg, et donc du premier volet de la saga, je peux vous dire que autant celui réalisé par Spielberg est un véritable chef-d' oeuvre, à ranger dans les meilleurs du genre, autant l' épisode numéro 3 est un nanard pathétique ! Si Jaws II, réalisé par Jeannot Swarc en 1978, était - presque - aussi bien que le premier, là, en revanche, on touche véritablement le fond ! Le requin a beau avoir augmenté en taille - passant de sept à neuf mètres de long - on se plaint que, pendant la majeure partie du film, il montre à peine le bout de son museau et de sa nageoire. Ce n' est que quand on arrive dans le dernier tiers du film qu' il commence vraiment à y avoir un peu d' action. Et je dis bien "un peu" ! Car, comparé à ses cousins des deux précédents épisodes, le Grand Blanc n' est plus ici que l' ombre de lui-même. La bête semble même fatigué moment ! On est en droit de se dire que Joe Alves, qui avait déja travaillé sur le tournage de Jaws I et II ne s' est vraiment secouer pour nous fournir un résultat qui soit suffisamment à la hauteur des espérances des fans du requin tueur. Les effets spéciaux sont dépassés - même pour l' époque - et absolument pas convaincants. Ils paraissent même tellement "bon marché" que les truquages sautent immédiatement aux yeux. Enfin, cerise sur le gâteau, les acteurs sont inégaux. Les personnages sont stéréotypés - le méchant chasseur de requins, le gentil organisateur du parc d' attractions, la jolie scientifique et le directeur bourru du même parc...À signaler que celui-ci - c' est à Gossett qu' on a fait endosser le rôle - est affublé d' un nom - Calvin BOUCHARD - qui prête vraiment à sourire, surtout pour un américain. Un must... en matière de navets !
columbo