Requiem for a Dream
Réalisateur:
Synopsis :
Veuve et vivant seule à Coney Island, Brookyn, Sara Goldfarb, mère juive fantasque, vit dans l'espoir obsessionnel d'être un jour invitée sur le plateau de son émission de télévision favorite. C'est dans cette perspective qu'elle suit un régime draconien à base d'amphétamines afin d'entrer dans la robe qu'elle portera lorsque le grand soir sera venu. Son fils, Harry, est en proie à une dépendance à la drogue. Avec sa petite amie, Marion, et son copain, Tyrone, ils noient leur quotidien dans d'infantiles visions du paradis terrestre. En quête d'une vie meilleure, le quatuor est entraîné dans une spirale infernale qui les enfonce progressivement dans l'angoisse et la dégradation...
Avis des internautes du film Requiem for a Dream
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Publié le 1 août 2001
damn! j'adore regarder la tête des gens qui se lèvent après le 'the end'... mais là je n'en ai pas eu l'occasion, tout le monde est resté scotché à son siège à l'ugc toison d'or... je n'avais jamais vu ça! Prêts pour une grosse claque sur fond de descente aux enfers? Déchéance, déchéance.. et aucune lumière au bout du tunnel. (prêtez attention aux 'chapitres' du film, 'les 3 saisons', symbolisme et tout ce qui s'en suit!)
Publié le 28 juillet 2001
Un véritable chef d'oeuvre. Vous resterez cloués à votre siège pendant quelques minutes après le générique de fin. Le réalisateur dénonce tous les fléaux de la société Américaine (la drogue, les talk shows et la culture télévisée, la prostitution, le racisme, la solitude). Il trace la lente déscente aux enfers de personnages attachants dans un film décalé qui vous coupera le soufle par ses images et sa bande-son (style clip MTV). Et que dire du parallèle entre le parcours des junkies classiques et celui des citoyens 'respectables', véritables cobayes de l'industrie pharmaceutique. Au fonds, il n'y a que ceci de différent entre les drogues 'dures' et les médicaments: les uns sont licites et les autres non. Cela ne manquera pas de relancer le débat sur la légalisation. Ce film est tout simplement effrayant et à mes yeux c'est le premier qui démonte réèllement le rêve américain pour ne laisser qu'un vide et des spectateurs sous le choc.
Publié le 17 juillet 2001
Après avoir beaucoup aimé le premier film du réalisateur (PI), je suis allé plein d'attentes au deuxième. J'ai été très décu. Si PI représentait un film réalisé de manière 'alternative', par un nouvel auteur très prometteur, force est de constater que RFAD ne va guère plus loin. Sauf dans l'utilisation de la drogue... Je m'attendais à un deuxième film plus mûr et dans lequel le réalisateur explore de nouvelles choses. Pas du tout, on y voit des séquences répétées ad nauseam (50-60 fois des images reviennent: un doigt qui pouse sur un bouton de la télécommande, une séquence indiquant une prise de drogue, des pilules sur une main...), des prises de drogue qui prennent la moitié du film, des hallucination qui prennent l'autre moitié... Aucun personnage attachant... rien que du superficiel. J'attendrai de voir le troisième film d'Aronofsky, et j'espère que l'auteur saura se dégager des relents malsains de ce film-ci et explorer de nouvelles facettes de son talent. Et il ne faut pas oublier la fonction première du cinéma,celle de faire rêver. Autrement dit, un film de ce genre, c'est bien de temps en temps, mais tout le monde n'est pas 'fucked-up' non plus... C'est pour ca qu je pense que l'auteur doit changer de sujet. Mon conseil est d'aller éventuellement voir ce film si on n'a pas vu le premier, et si on veut un bon choc psychologique. Mais si on veut voir un bon film, il faut voir autre chose... Et pour rendre à César ce qui appartient à César: La musique est excellente!
Publié le 16 juillet 2001
Voici une belle démonstration de cinéma américain indépendant. Le réalisateur ose beaucoup, quitte à en faire un peu trop (usage abusif des effets accélérés ?). Les acteurs, moins connus, n'hésitent pas à mettre leur image en jeu. Et s'il n'y a pas de message mattraqué, on a quand même un scénario solide qui finit par renvoyer tous les dépendants (à la télé, à la drogue, au sexe, ...) dos à dos. Bon film noir dont on ne peut sortir indemne.
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pablo